C'est honteux

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Sète En colère après un voyage "inhumain", les passagers du ferry bloquent le débarquement
DR



Hier, 600 passagers du Mistral Express se sont révoltés contre les conditions de la traversée. Un remboursement se profile…

Jamais des passagers d’un ferry n’avaient bloqué un débarquement à la gare maritime de Sète. Il y avait eu des mécontentements relevés par l’association des usagers des lignes maritimes France-Maroc. Mais, cette fois, ce sont tous les passagers, ou presque, qui ont manifesté leur indignation à l’arrivée sur le port, vers 7 h du matin. En cause, « l’inhumanité » de la traversée.

Pour Mohamed, Adil, Christophe et les autres, tout commence à l’embarquement, à Nador (Maroc), dans la nuit de mardi à mercredi. Le "Berkane", initialement prévu pour assurer la liaison avec Sète en 30 heures, a été remplacé au pied levé par le petit "Mistral Express", aménagé pour des courtes traversées de 5 à 6 h.

Adil explique : « Certains d’entre nous avaient au départ des places en cabines tout confort. Et ils se sont retrouvés dans les couloirs, parfois séparés de leur conjoint, de leurs enfants. On nous a même demandés de l’argent en plus pour monter. » Christophe poursuit : « On est quatre motards de Toulouse. On a payé 2 200 € aller-retour. La bouffe pitoyable, passe encore. Mais beaucoup de toilettes étaient fermées ou inutilisables. L’hygiène laissait à désirer et on ne pouvait même pas se laver les mains. »

Durant le voyage, des altercations verbales vont opposer personnels et passagers. Tandis que femmes enceintes, enfants et handicapés semblent souffrir du manque de commodités. Au fil des heures, la rancœur grandit. Au point qu’à l’arrivée, l’ensemble des passagers veut exprimer son ras-le-bol au commandant de bord. En vain. Ils décident alors de rester tant qu’ils n’auront pas obtenu le remboursement de leurs billets. Alertée, la police de l’air et des frontières sécurise les lieux. On craint le débordement.
A 10 h, Sidi Abdelfattah El Kadiri, consul général du Maroc à Montpellier, arrive en médiateur. Deux heures plus tard, il est en mesure de promettre que « les personnes qui ont été lésées vont être indemnisées ».

Ce que venait de confirmer Philippe Sala, P-DG d’Euromer, l’agence maritime qui commercialise les billets : « La convention d’Athènes dit que l’armateur peut changer le bateau à tout moment. Ensuite, beaucoup de passagers bénéficiaient déjà d’une promotion. Néanmoins, nous étudierons les cas individuellement et proposerons un geste commercial. »

A 12 h 30, enfin, le débarquement a débuté. Mais sur tous les visages, le souvenir d’une traversée de l’amer.


Yohan DOUCET


http://www.midilibre.com/articles/2...un-ferry-bloquent-le-debarquement-940022.php5
 
Sète En colère après un voyage "inhumain", les passagers du ferry bloquent le débarquement
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Hier, 600 passagers du Mistral Express se sont révoltés contre les conditions de la traversée. Un remboursement se profile…

Jamais des passagers d’un ferry n’avaient bloqué un débarquement à la gare maritime de Sète. Il y avait eu des mécontentements relevés par l’association des usagers des lignes maritimes France-Maroc. Mais, cette fois, ce sont tous les passagers, ou presque, qui ont manifesté leur indignation à l’arrivée sur le port, vers 7 h du matin. En cause, « l’inhumanité » de la traversée.

Pour Mohamed, Adil, Christophe et les autres, tout commence à l’embarquement, à Nador (Maroc), dans la nuit de mardi à mercredi. Le "Berkane", initialement prévu pour assurer la liaison avec Sète en 30 heures, a été remplacé au pied levé par le petit "Mistral Express", aménagé pour des courtes traversées de 5 à 6 h.

Adil explique : « Certains d’entre nous avaient au départ des places en cabines tout confort. Et ils se sont retrouvés dans les couloirs, parfois séparés de leur conjoint, de leurs enfants. On nous a même demandés de l’argent en plus pour monter. » Christophe poursuit : « On est quatre motards de Toulouse. On a payé 2 200 € aller-retour. La bouffe pitoyable, passe encore. Mais beaucoup de toilettes étaient fermées ou inutilisables. L’hygiène laissait à désirer et on ne pouvait même pas se laver les mains. »

Durant le voyage, des altercations verbales vont opposer personnels et passagers. Tandis que femmes enceintes, enfants et handicapés semblent souffrir du manque de commodités. Au fil des heures, la rancœur grandit. Au point qu’à l’arrivée, l’ensemble des passagers veut exprimer son ras-le-bol au commandant de bord. En vain. Ils décident alors de rester tant qu’ils n’auront pas obtenu le remboursement de leurs billets. Alertée, la police de l’air et des frontières sécurise les lieux. On craint le débordement.
A 10 h, Sidi Abdelfattah El Kadiri, consul général du Maroc à Montpellier, arrive en médiateur. Deux heures plus tard, il est en mesure de promettre que « les personnes qui ont été lésées vont être indemnisées ».

Ce que venait de confirmer Philippe Sala, P-DG d’Euromer, l’agence maritime qui commercialise les billets : « La convention d’Athènes dit que l’armateur peut changer le bateau à tout moment. Ensuite, beaucoup de passagers bénéficiaient déjà d’une promotion. Néanmoins, nous étudierons les cas individuellement et proposerons un geste commercial. »

A 12 h 30, enfin, le débarquement a débuté. Mais sur tous les visages, le souvenir d’une traversée de l’amer.


Yohan DOUCET


http://www.midilibre.com/articles/2...un-ferry-bloquent-le-debarquement-940022.php5

compagnie de m...... , c'est du suicide de voyager par cette cie
 
Sète En colère après un voyage "inhumain", les passagers du ferry bloquent le débarquement
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Hier, 600 passagers du Mistral Express se sont révoltés contre les conditions de la traversée. Un remboursement se profile…

Jamais des passagers d’un ferry n’avaient bloqué un débarquement à la gare maritime de Sète. Il y avait eu des mécontentements relevés par l’association des usagers des lignes maritimes France-Maroc. Mais, cette fois, ce sont tous les passagers, ou presque, qui ont manifesté leur indignation à l’arrivée sur le port, vers 7 h du matin. En cause, « l’inhumanité » de la traversée.

Pour Mohamed, Adil, Christophe et les autres, tout commence à l’embarquement, à Nador (Maroc), dans la nuit de mardi à mercredi. Le "Berkane", initialement prévu pour assurer la liaison avec Sète en 30 heures, a été remplacé au pied levé par le petit "Mistral Express", aménagé pour des courtes traversées de 5 à 6 h.

Adil explique : « Certains d’entre nous avaient au départ des places en cabines tout confort. Et ils se sont retrouvés dans les couloirs, parfois séparés de leur conjoint, de leurs enfants. On nous a même demandés de l’argent en plus pour monter. » Christophe poursuit : « On est quatre motards de Toulouse. On a payé 2 200 € aller-retour. La bouffe pitoyable, passe encore. Mais beaucoup de toilettes étaient fermées ou inutilisables. L’hygiène laissait à désirer et on ne pouvait même pas se laver les mains. »

Durant le voyage, des altercations verbales vont opposer personnels et passagers. Tandis que femmes enceintes, enfants et handicapés semblent souffrir du manque de commodités. Au fil des heures, la rancœur grandit. Au point qu’à l’arrivée, l’ensemble des passagers veut exprimer son ras-le-bol au commandant de bord. En vain. Ils décident alors de rester tant qu’ils n’auront pas obtenu le remboursement de leurs billets. Alertée, la police de l’air et des frontières sécurise les lieux. On craint le débordement.
A 10 h, Sidi Abdelfattah El Kadiri, consul général du Maroc à Montpellier, arrive en médiateur. Deux heures plus tard, il est en mesure de promettre que « les personnes qui ont été lésées vont être indemnisées ».

Ce que venait de confirmer Philippe Sala, P-DG d’Euromer, l’agence maritime qui commercialise les billets : « La convention d’Athènes dit que l’armateur peut changer le bateau à tout moment. Ensuite, beaucoup de passagers bénéficiaient déjà d’une promotion. Néanmoins, nous étudierons les cas individuellement et proposerons un geste commercial. »

A 12 h 30, enfin, le débarquement a débuté. Mais sur tous les visages, le souvenir d’une traversée de l’amer.


Yohan DOUCET


http://www.midilibre.com/articles/2...un-ferry-bloquent-le-debarquement-940022.php5


C'est quand la catastrophe de la "traversée à tout prix" arrivera que l'on se demandera "le pourquoi du comment".
 
Ce que venait de confirmer Philippe Sala, P-DG d’Euromer, l’agence maritime qui commercialise les billets : « La convention d’Athènes dit que l’armateur peut changer le bateau à tout moment. Ensuite, beaucoup de passagers bénéficiaient déjà d’une promotion. Néanmoins, nous étudierons les cas individuellement et proposerons un geste commercial. »

quel culot qd meme !! et il se fout du monde en plus, comme toujours!!

on ne remplace pas un bateau conçu pour une traversée de 30 heures par un petit express conçu pour 5 heures mr salas!! !!! c 'est tout a fait logique que la traversée va etre horible, deja dans le biladi ou le berkane ou le marakech qd il ya bcp de monde c'est le souk alors.. dans un petit canoé
 
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