« C’était un carnage » : un vol Ryanair perturbé par l’enterrement de vie de garçon de Britanniques

« C’était un carnage » : un vol Ryanair perturbé par l’enterrement de vie de garçon de Britanniques

Les deux passagers ivres ont été interpellés à l’atterrissage de l’appareil, à Alicante (Espagne), comme le montrent des images relayées sur les réseaux sociaux.

L’enterrement de vie de garçon a dégénéré. Un groupe de Britanniques apparemment alcoolisés a été arrêté par la Guardia Civil jeudi 4 septembre à l’aéroport d’Alicante (Espagne) après avoir perturbé un vol Ryanair de 2h30 en partance de Leeds (Angleterre).

L’arrestation musclée de deux passagers a été relayée par The Sun et le Daily Mail.


D’après un passager interrogé par The Sun, les deux Britanniques, qui fêtaient un enterrement de vie de garçon, semblaient déjà alcoolisés avant d’embarquer : « Ils ont tous deux été évalués par la sécurité pour voir s’ils étaient aptes à monter à bord - et regardez où cela les a menés. »

Selon lui, les deux hommes « sont devenus turbulents vers la fin du vol et l’équipage a appelé à l’avance des renforts de police ». « À la fin, tout le monde en avait assez. C’était un carnage », a-t-il ajouté.

« Une politique de tolérance zéro »

Un porte-parole de Ryanair a confirmé au média britannique que l’équipage avait appelé la Guardia Civil en renfort. L’avion a été accueilli par la police locale à son arrivée à l’aéroport d’Alicante vers 19h20 et les passagers ont été évacués.

Ryanair applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements répréhensibles des passagers et continuera à prendre des mesures fortes pour lutter contre les comportements indisciplinés, en veillant à ce que tous les passagers et l’équipage voyagent dans un environnement respectueux et sans stress, sans perturbations inutiles », a précisé le porte-parole de la compagnie.

Face à « l’augmentation notable » des problèmes de comportements des passagers ayant consommé de la drogue et de l’alcool, la compagnie irlandaise avait annoncé en juin l’instauration d’une amende de 500 euros contre « les passagers perturbateurs dont le comportement entraîne leur débarquement de l’appareil », en plus de poursuites civiles.

« Bien qu’il s’agisse de cas isolés que connaissent toutes les compagnies aériennes, un comportement perturbateur dans un espace aussi confiné et partagé est inacceptable », avait justifié Ryanair.

Si le problème est global, il est « pire » sur les liaisons entre le Royaume-Uni et certaines destinations comme Ibiza, selon la compagnie.

.
 
Retour
Haut