Ceuta, plaque tournante des «femmes-mulets»

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corbier

noɯnoɯ ɐʎ ıuıu
Je vous dit tout de suite, cet article est "merdique" et incrédible, ça vient du Figaro.
Je le poste quand même car il y a quand même une part de vérité.


Ceuta, plaque tournante des «femmes-mulets»


De notre envoyée spéciale à Ceuta, Diane Cambon
26/06/2009 | Mise à jour : 12:58 |

Des Marocaines, transportant des fardeaux qui pèsent jusqu'à 70 kilos, font la queue au poste de frontière de Biutz. Crédits photo : SIPA
REPORTAGE - Des milliers de femmes transportent chaque jour sur leur dos des fardeaux pesant jusqu'à 70 kilos pour alimenter le commerce entre l'enclave espagnole de Ceuta et le Maroc.
Le dos plié sous le poids de la marchandise, Fatima peine à monter la côte vers la porte de Biutz, point de passage semi-officiel entre l'enclave espagnole de Ceuta et le Maroc. Patiente, sous une chaleur suffocante, cette mère de trois enfants avance pas à pas dans une file d'attente de deux kilomètres de long, où des milliers de femmes, mais aussi des aveugles et des personnes âgées, partagent le même sort. Ce sont les portadoras (porteuses), dénommées aussi mujeres mulas (femmes mulets). Telles des bêtes de somme chargées de fardeau pesant jusqu'à 70 kilos, elles sont employées par les commerçants de Ceuta pour acheminer de l'autre côté de la frontière de la marchandise qui sera ensuite vendue dans les souks du Nord marocain.
Chaque matin, c'est le même rituel. Quelque 10 000 Marocaines traversent la frontière espagnole pour s'engouffrer dans les méandres du gigantesque polygone commercial de Ceuta. À 8 heures, les 260 entrepôts de la zone sont déjà tous envahis par la horde de porteuses en djellaba de couleur et à la tête voilée. Devant chaque échoppe, les colis ont été préparés au préalable par les commerçants. À l'aide d'une corde, les hommes fixent les proéminents paquets sur l'échine courbée des femmes. Pas une minute n'est à perdre : pour chaque voyage effectué entre Ceuta et le Maroc, elles empochent cinq euros. Les plus résistantes des porteuses parviennent à en effectuer quatre par matinée.

Commerce d'un autre âge

Mais la cadence des voyages ne dépend pas seulement de leur endurance. Elle fluctue selon le bon vouloir des douaniers marocains, qui, au gré des bakchichs, filtrent les sorties à la porte de Biutz, un poste de frontière à la légalité douteuse. Il s'agit d'une porte uniquement ouverte vers l'Afrique, construite à quelques encablures du poste de douane officiel, et que seuls les porteurs chargés de marchandises peuvent emprunter. Côté Ceuta, la police nationale espagnole se contente de veiller à ce que le tourniquet des hommes et celui des femmes ne se bloquent pas. Aucun contrôle n'est effectué sur la nature des paquets. Sous les couvertures, qui recouvrent ces colis géants, on trouve toutes sortes de produits : tee-shirts, chaussures, couches pour enfants, shampooing ou produits ménagers. Parfois se glissent aussi des bouteilles d'alcool ou des produits électroniques (hi-fi, portables…).
L'existence de ce commerce d'un autre âge entre l'Europe et l'Afrique est possible grâce au statut juridique particulier de Ceuta. Sa condition de zone franche, tout comme celle de Melilla (l'autre enclave espagnole au Maroc), lui a permis de développer avec le royaume marocain un échange de produits dénué de taxes. En quelques années, cette ville de 75 000 habitants est devenue ainsi le temple de la pacotille. Une autre particularité explique aussi l'expansion de ce trafic : l'absence de douane commerciale avec le royaume chérifien. «Pour des raisons politiques, le Maroc ne reconnaît pas Ceuta comme ville espagnole indépendante et refuse donc d'officialiser un échange commercial, ce qui explique l'essor de ce commerce non déclaré», explique le conseiller économique du gouvernement local, José Ramon Olmedo.
 
Mortes étouffées

Les autorités espagnoles refusent de parler de contrebande, puisque la marchandise est vendue par des commerçants légaux et rapporte à Ceuta quelque 6 millions d'euros annuels. Une manne financière non négligeable pour ce territoire de 18 kilomètres dépourvu d'industrie. Toutefois, l'image inhumaine de ce commerce fait désormais tâche. Fin mai, deux femmes marocaines sont mortes étouffées dans une bousculade. Les porteuses ont été retrouvées ensevelies sous des paquets de marchandises. Pour les autorités espagnoles, il est désormais urgent de rendre les conditions de travail plus adaptées aux normes européennes.
En attendant des négociations avec le Maroc sur l'ouverture d'une douane commerciale, Madrid a renforcé le contingent de policiers afin d'éviter de nouveaux accidents. «On essaie d'instaurer des règles dans un système commercial chaotique et inhumain», reconnaît un policier. Les nouvelles règles sont basiques : obligation de marcher dans un corridor délimité par un cordon de sécurité, interdiction d'avoir des paquets trop proéminents, de courir, et avoir toujours une main libre pour se retenir en cas de chute. Fatima, elle, se réjouit de ces nouvelles mesures de sécurité. «On fait moins de voyages, mais c'est autant de gagné dans la lutte pour la vie», lance-t-elle avant de franchir la frontière.
 
moi ça m'est arrivé de travailler dans ces conditions merdiques l'année 2004 et j'ai vu les femmes de tous âges portant le commerce sur leur dos ; quelle détresse !!!
 
heureusement pour CEUTA et MELILIA que ces femmes que l'on dénigre existent..

tout ce que ce commerce leur apporte sans lui l'éco de ces deux villes s'effondra

bande d'ingra
 
Je vous dit tout de suite, cet article est "merdique" et incrédible, ça vient du Figaro.
Je le poste quand même car il y a quand même une part de vérité.


Ceuta, plaque tournante des «femmes-mulets»


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l'article n'est pas mal, c'est exactement ce qui se passe
mais cette appelation de "femmes-mulets" est plus que degradante pour ces femmes, je ne sais si cette journaliste a mesuré le poids de ses mots ou tout ce qui l'interesse c'est de vendre son article! le vrai mulet est celui qui a des oeilleres pour ne pas voir la detresse de ces femmes et avoir un minimum de respect pour elles
comprend qui peut!
 
J’espère qu’un journaliste ou un haut fonctionnaire au bled va réagir à cette insulte
<<femmes-mulets> elles font ça depuis des années comme leur gain de pains au lieu de la mendicité, pourtant travail très pénible , un peu de respects pour ses femmes pauvres.
Espérant un recensement du coté des autorités des deux villes afin de les aider financièrement. IN CHA ALLAH
 
Pour résoudre les pbs politique social et économique créés par ces deux enclaves, il y a un seul moyen: les pousser à la faillite, en développant à leur proximité un commerce et une économie bien plus solide qui transformera les équilibres économiques et le sens des flux commerciaux.

Je pense que c'est ce qui est entrain de se faire...
 
Azul,

Étant donnée que je suis de la région et je vis au quotidien le sujet dans la réalité, et au delà de terme dégénérant et insultant «mulets», je ne peut malheureusement que confirmer le continue de l'article dans son intégralité qui pourtant tres superficielle et il n'a pas traite le fonds de problem.

la situation de ces milliers de femmes et d'hommes montre le vrais visage de l'économie marocaine, c'est un indice scioeconomique de la vrai situation de la pauvreté et la précarité au maroc..

heureusement que ces milliers des femmes et d'hommes ont Melillia et Ceuta pour gagner leurs vie et travaile pour leurs enfants, sinon la douene marocain aurait au moin les aider ou lieux et ca je le vois au qautidien de frapper ces femmes avec zarwata et les insulter avec des termes vulgaires ..


au lieux de rapporter les faits d'une facon objectif comme la fait la chaine al arabiya avant un an, la chaine 2m a prefaire voiler la face de la maltraitence de ces femmes par les douaniers marocains par un reportage qui plus une campagne PR qui essaie de monter les douniers marocains comme des agents sociales..

www.2m.tv/emissions/article.asp?id=22432
 
Azul,

Étant donnée que je suis de la région et je vis au quotidien le sujet dans la réalité, et au delà de terme dégénérant et insultant «mulets», je ne peut malheureusement que confirmer le continue de l'article dans son intégralité qui pourtant tres superficielle et il n'a pas traite le fonds de problem.

la situation de ces milliers de femmes et d'hommes montre le vrais visage de l'économie marocaine, c'est un indice scioeconomique de la vrai situation de la pauvreté et la précarité au maroc..

heureusement que ces milliers des femmes et d'hommes ont Melillia et Ceuta pour gagner leurs vie et travaile pour leurs enfants, sinon la douene marocain aurait au moin les aider ou lieux et ca je le vois au qautidien de frapper ces femmes avec zarwata et les insulter avec des termes vulgaires ..


au lieux de rapporter les faits d'une facon objectif comme la fait la chaine al arabiya avant un an, la chaine 2m a prefaire voiler la face de la maltraitence de ces femmes par les douaniers marocains par un reportage qui plus une campagne PR qui essaie de monter les douniers marocains comme des agents sociales..

www.2m.tv/emissions/article.asp?id=22432
heureusement que ces milliers de femmes et hommes et jeunes aussi existent pour que ces deux enclaves vivent ou devrais je dire survivre vu la conjoncture actuelle dans ces deux enclaves..

oui la situation est précaire pour c gens au Maroc et tout le bla bla qui va avec..mais j'aurais apprécié que tu mettes aussi l'accent sur leur apport pour l'Espagne et les espagnoles qui eux aussi ne se gènent pas de les traiter comme des moins que rien!!!eux pays des droits de l'Homme et tt le tralala !!!!
 
l'article n'est pas mal, c'est exactement ce qui se passe
mais cette appelation de "femmes-mulets" est plus que degradante pour ces femmes, je ne sais si cette journaliste a mesuré le poids de ses mots ou tout ce qui l'interesse c'est de vendre son article! le vrai mulet est celui qui a des oeilleres pour ne pas voir la detresse de ces femmes et avoir un minimum de respect pour elles
comprend qui peut!

Il y a des femmes et des hommes contrairement à ce que voulait faire croire la journaliste, et puis des femmes qui portent sur leurs dos 70 kg,perso j' y crois pas, c' est juste du sensationnel.
 
Pas a ce point vu un tel travail pénible un peux de respect ses femmes vu leurs âges
qui font vivres leurs enfants voir parfois le mari handicapé.

Je voulais faire comprendre par là que la prostitution est devenu une étape aisée au Maroc quand on est confronté à l' impossible et l' inaction des gouverneurs d'ou l' augmentation sans cesse au Maroc de la prostitution
 
au debut tu postes l article et tu n y crois pas, ensuite tu te focalises sur les 70 kilos, ce qui est un detail par rapport a l essentiel qui est que ces femmes font en quelques sort un travail de mulet....

Une amie qui a fait les regions recule entourant Marrrakech, me disais qu elle avait vu cela aussi pour l agriculture par exemple...

Elle porte des montagnes de branchange sur leur dos pour chauffer les habitations....



Il y a des femmes et des hommes contrairement à ce que voulait faire croire la journaliste, et puis des femmes qui portent sur leurs dos 70 kg,perso j' y crois pas, c' est juste du sensationnel.
 
au debut tu postes l article et tu n y crois pas, ensuite tu te focalises sur les 70 kilos, ce qui est un detail par rapport a l essentiel qui est que ces femmes font en quelques sort un travail de mulet....

Une amie qui a fait les regions recule entourant Marrrakech, me disais qu elle avait vu cela aussi pour l agriculture par exemple...

Elle porte des montagnes de branchange sur leur dos pour chauffer les habitations....

si tu ne le vois pas de tes propres yeux tu ne le croirai pas...mais une fois devant cette image tu es subjugué de part leur force et surtout leur volonté de survivre!
 
au debut tu postes l article et tu n y crois pas, ensuite tu te focalises sur les 70 kilos, ce qui est un detail par rapport a l essentiel qui est que ces femmes font en quelques sort un travail de mulet....

Une amie qui a fait les regions recule entourant Marrrakech, me disais qu elle avait vu cela aussi pour l agriculture par exemple...

Elle porte des montagnes de branchange sur leur dos pour chauffer les habitations....

Je ne sais pas ou t' as lu que je n' y croyais pas, sinon 70 kg c' est du mitho et ce n' est pas un détail pour moi c' est signe d' une volonté de la part du journaliste de verser dans le sensationnel et une preuve qu' elle n' hésiterais pas une seconde pour rajouter du sien, femme mulet....c' est signe qu' elle n' a aucun respect pour ces femmes son but à elle c' est son article si il va vendre ou pas.
 
Je voulais faire comprendre par là que la prostitution est devenu une étape aisée au Maroc quand on est confronté à l' impossible et l' inaction des gouverneurs d'ou l' augmentation sans cesse au Maroc de la prostitution

That's true................
A l'heure actuelle, certains n'osent toujours pas se l'avouer
 
l'article n'est pas mal, c'est exactement ce qui se passe
mais cette appelation de "femmes-mulets" est plus que degradante pour ces femmes, je ne sais si cette journaliste a mesuré le poids de ses mots ou tout ce qui l'interesse c'est de vendre son article! le vrai mulet est celui qui a des oeilleres pour ne pas voir la detresse de ces femmes et avoir un minimum de respect pour elles
comprend qui peut!

je suis pas sur que le mulet dans l'imagerie populaire française soit si insultant
 
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