Au moment où beaucoup de pays réduisaient la lutte contre le terrorisme à sa dimension sécuritaire, le Maroc a tablé sur son islam modéré et tolérant.
En tant que Commandant des croyants, le Souverain est la plus Haute autorité religieuse du Royaume. Le modèle religieux du Maroc puise d’ailleurs son caractère exceptionnel de cette autorité. Depuis son accession au Trône, SM le Roi a fait du modèle religieux marocain une référence dans un monde qui faisait face à de nouveaux défis liés à la religion. Alors que la religion revêt un caractère particulier, le Maroc, sous la conduite de la Commanderie des croyants, a su trouver une ligne médiane entre les bases immuables et les pistes du renouveau.C’est ainsi qu’une réforme ambitieuse du code de la famille mêlant considérations religieuses et renouveau sociétal est lancée en 2004. Une réforme qui permet au Maroc d’entrer de plain-pied dans la modernité tout en consolidant ses bases religieuses. La même année, un discours royal pose les jalons d’une réforme plus vaste du champ religieux avec une nouvelle organisation du Conseil supérieur des ouléma et l’apparition de nouveaux conseils régionaux.Formation des imams, un chantier prioritaireQuelques années plus tard, un autre chantier est ouvert. Il concerne cette fois-ci la formation des imams avec le lancement en 2008 du programme de mise à niveau et de qualification des imams. Cette opération a concerné des milliers d’imams à travers le pays dans l’objectif de mettre à jour leur formation pour mieux répondre aux sujets en rapport avec la religion dans un contexte marqué par le développement des chaînes satellitaires et l’arrivée de l’Internet et des réseaux sociaux. Ces changements s’inscrivaient dans le cadre de la charte «Mithaq Al Oulamae», dont l’objectif premier était d’assurer un renouveau pour le champ religieux...........
aujourdhui.ma
En tant que Commandant des croyants, le Souverain est la plus Haute autorité religieuse du Royaume. Le modèle religieux du Maroc puise d’ailleurs son caractère exceptionnel de cette autorité. Depuis son accession au Trône, SM le Roi a fait du modèle religieux marocain une référence dans un monde qui faisait face à de nouveaux défis liés à la religion. Alors que la religion revêt un caractère particulier, le Maroc, sous la conduite de la Commanderie des croyants, a su trouver une ligne médiane entre les bases immuables et les pistes du renouveau.C’est ainsi qu’une réforme ambitieuse du code de la famille mêlant considérations religieuses et renouveau sociétal est lancée en 2004. Une réforme qui permet au Maroc d’entrer de plain-pied dans la modernité tout en consolidant ses bases religieuses. La même année, un discours royal pose les jalons d’une réforme plus vaste du champ religieux avec une nouvelle organisation du Conseil supérieur des ouléma et l’apparition de nouveaux conseils régionaux.Formation des imams, un chantier prioritaireQuelques années plus tard, un autre chantier est ouvert. Il concerne cette fois-ci la formation des imams avec le lancement en 2008 du programme de mise à niveau et de qualification des imams. Cette opération a concerné des milliers d’imams à travers le pays dans l’objectif de mettre à jour leur formation pour mieux répondre aux sujets en rapport avec la religion dans un contexte marqué par le développement des chaînes satellitaires et l’arrivée de l’Internet et des réseaux sociaux. Ces changements s’inscrivaient dans le cadre de la charte «Mithaq Al Oulamae», dont l’objectif premier était d’assurer un renouveau pour le champ religieux...........

Champ religieux : consolidation de l’exception marocaine
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