Tout ce qui change le 1er septembre

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Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Droits de succession, interdiction des ampoules halogènes, incitant pour les métiers en pénurie,... : voici les mesures qui entreront en vigueur dès le 1er septembre.

Le nouveau droit successoral arrive
La nouvelle loi sur les successions entrera en vigueur le 1er septembre prochain, censée apporter une plus grande liberté dans l'attribution de l'héritage.

Première nouveauté: tout le monde pourra disposer au minimum de la moitié de son patrimoine, peu importe le nombre d'enfants. La personne qui rédige son testament pourra ainsi faire don d'une plus grande partie de celui-ci ou l'octroyer, par exemple, à son partenaire cohabitant de fait ou aux beaux-enfants, explique la Fédération royale du notariat belge.

Dès septembre, l'autre moitié de l'héritage ("la réserve") sera systématiquement réservée aux héritiers protégés par la loi. Plus il y a d'enfants, plus la réserve individuelle se verra donc réduite. Tandis qu'auparavant, plus les enfants étaient nombreux, plus la part totale dans la succession qui devait leur être réservée était grande.

Par ailleurs, il n'est toujours pas possible de donner ou léguer son patrimoine de manière illimitée, au risque de toucher à la part réservée aux enfants et/ou conjoint. Si toutefois quelqu'un lègue ou donne quand même la majorité de son patrimoine sans tenir compte de cette réserve, la compensation ("réduction") devra à l'avenir être versée aux héritiers réservataires "en valeur", c'est-à-dire sous la forme d'une somme d'argent calculée en fonction de la valeur du bien donné (une habitation par exemple). Alors qu'actuellement, le bénéficiaire d'un don immobilier devait restituer ce bien "en nature".

La nouvelle loi introduit encore le "pacte successoral familial (global)", permettant de conclure des arrangements avec les héritiers de son vivant et d'éviter de futurs conflits.

Enfin, la réforme offre plus de sécurité pour les biens donnés de son vivant. Ces donations doivent toujours être prises en compte dans la succession, mais des changements sont prévus. Actuellement, lorsque l'un des héritiers reçoit une donation de la part du défunt, celle-ci est considérée comme une avance sur sa part dans la succession. C'est pourquoi il doit la "rapporter" à la succession pour qu'elle soit comptabilisée dans sa part. Le système actuel présentait des problèmes pratiques, puisque une donation immobilière à un enfant par exemple devait être "rapportée" en nature. A partir de septembre, ces donations seront prises en compte en valeur dans la succession (valeur du bien le jour de la donation indexée jusqu'au moment du décès). L'habitation pourra donc être conservée par l'enfant mais sa valeur sera imputée sur sa part d'héritage. De plus, la réforme prévoit que seuls les descendants devront désormais "rapporter" leur donation.

Outre ces donations "avances sur héritage", il est toujours possible de faire des donations qui sont, au contraire, un "avantage en plus" sur la part normale dans la succession.

Des dispositions transitoires sont prévues pour ne pas bouleverser les opérations déjà effectuées. La loi prévoit notamment que des parents qui auraient déjà fait une donation puissent décider auprès de leur notaire que certaines anciennes règles "continueront de s'appliquer aux donations qu'ils ont faites avant le 1er septembre 2018". Ce choix ne peut par contre être effectué que jusqu'au 1er septembre 2019.


Les ampoules halogènes interdites
La décision de la Commission européenne de retirer les ampoules halogènes du marché européen entrera en vigueur ce 1er septembre 2018.

Ces ampoules seront interdites à la vente principalement à cause de leur consommation en énergie trop importante par rapport à l'éclairage qu'elles fournissent. Les ampoules halogènes consomment en effet près de 90% de l'énergie pour produire de la chaleur. Elles ont également une durée de vie plus faible que les ampoules fluocompactes (ampoules munies à l'intérieur de tubes repliés parfois en spirale) ou LED par exemple.

Deux types de lampes halogènes échapperont à l'interdiction: celles avec les culots G9 et R7s, difficiles à remplacer par d'autres modèles. Les ampoules intégrées dans certains produits comme celles des fours ne seront également pas concernées.

Enfin malgré l'interdiction, les magasins seront autorisés à vendre les stocks déjà en leur possession et les consommateurs ne seront pas obligés de se débarrasser de leur ampoules halogènes immédiatement.
 

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Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
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Métiers en pénurie en Wallonie: une prime de 350 euros
Un incitant financier de 350 euros accordé à tout demandeur d'emploi qui réussira une formation dans un métier en pénurie sera accessible dès le 1er septembre prochain en Région wallonne.

Cette mesure vise à aider à résoudre l'inadéquation entre les compétences requises par les entreprises et celles acquises par les demandeurs d'emploi.

Le budget est prévu à charge de la Région mais la mesure pourrait se décliner finalement sous forme d'une exonération fiscale, si le Comité de concertation devait en décider ainsi.

La pénurie de main-d'oeuvre touche plusieurs secteurs en Wallonie, qui recense par ailleurs plus de 200.000 demandeurs d'emploi inoccupés.

Le juge de paix pourra traiter des litiges jusqu'à 5.000 euros
Le juge de paix pourra dès le 1er septembre prochain traiter des litiges allant jusqu'à 5.000 euros, contre 2.500 euros à ce jour. "Le juge de paix deviendra encore davantage le juge de proximité", a commenté le cabinet du ministre de la Justice, Koen Geens.

D'autres mesures sont prévues pour contribuer à réduire la charge de travail de la Justice et à la rendre plus rapide et efficace, selon le cabinet.

Ainsi, lors d'un divorce par consentement mutuel, les citoyens ne devront plus comparaître en personne devant le juge, mais la procédure se déroulera de manière totalement écrite.

Indexation des seuils d'accès à l'aide juridique
Le montant des seuils d'accès à l'aide juridique de deuxième ligne et à l'assistance judiciaire seront indexés au 1er septembre prochain, indique la porte-parole du ministre de la Justice Koen Geens.

Les montants avaient été adaptés le 1er septembre 2017 comme suit: l'aide juridique totalement gratuite était accordée à toute personne isolée avec un revenu net inférieur à 994 euros ou cohabitante avec un revenu mensuel net du ménage inférieur au minimum insaisissable, soit 1.276 euros. L'aide juridique partiellement gratuite était accordée à la personne cohabitante dont le revenu mensuel net du ménage se situait entre 1.276 et 1.556 euros.

Selon les nouveaux montants en vigueur au 1er septembre, l'aide juridique totalement gratuite sera accordée à toute personne isolée avec un revenu net inférieur à 1.011 euros ou cohabitante avec un revenu mensuel net du ménage inférieur à 1.298 euros. L'aide juridique partiellement gratuite sera accordée à la personne cohabitante dont le revenu mensuel net du ménage se situait entre 1.298 et 1.583 euros.




https://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Be.../27/Tout-ce-qui-change-le-1er-septembre.dhtml
 
Droits de succession, interdiction des ampoules halogènes, incitant pour les métiers en pénurie,... : voici les mesures qui entreront en vigueur dès le 1er septembre.

Le nouveau droit successoral arrive
La nouvelle loi sur les successions entrera en vigueur le 1er septembre prochain, censée apporter une plus grande liberté dans l'attribution de l'héritage.

Première nouveauté: tout le monde pourra disposer au minimum de la moitié de son patrimoine, peu importe le nombre d'enfants. La personne qui rédige son testament pourra ainsi faire don d'une plus grande partie de celui-ci ou l'octroyer, par exemple, à son partenaire cohabitant de fait ou aux beaux-enfants, explique la Fédération royale du notariat belge.

Dès septembre, l'autre moitié de l'héritage ("la réserve") sera systématiquement réservée aux héritiers protégés par la loi. Plus il y a d'enfants, plus la réserve individuelle se verra donc réduite. Tandis qu'auparavant, plus les enfants étaient nombreux, plus la part totale dans la succession qui devait leur être réservée était grande.

Par ailleurs, il n'est toujours pas possible de donner ou léguer son patrimoine de manière illimitée, au risque de toucher à la part réservée aux enfants et/ou conjoint. Si toutefois quelqu'un lègue ou donne quand même la majorité de son patrimoine sans tenir compte de cette réserve, la compensation ("réduction") devra à l'avenir être versée aux héritiers réservataires "en valeur", c'est-à-dire sous la forme d'une somme d'argent calculée en fonction de la valeur du bien donné (une habitation par exemple). Alors qu'actuellement, le bénéficiaire d'un don immobilier devait restituer ce bien "en nature".

La nouvelle loi introduit encore le "pacte successoral familial (global)", permettant de conclure des arrangements avec les héritiers de son vivant et d'éviter de futurs conflits.

Enfin, la réforme offre plus de sécurité pour les biens donnés de son vivant. Ces donations doivent toujours être prises en compte dans la succession, mais des changements sont prévus. Actuellement, lorsque l'un des héritiers reçoit une donation de la part du défunt, celle-ci est considérée comme une avance sur sa part dans la succession. C'est pourquoi il doit la "rapporter" à la succession pour qu'elle soit comptabilisée dans sa part. Le système actuel présentait des problèmes pratiques, puisque une donation immobilière à un enfant par exemple devait être "rapportée" en nature. A partir de septembre, ces donations seront prises en compte en valeur dans la succession (valeur du bien le jour de la donation indexée jusqu'au moment du décès). L'habitation pourra donc être conservée par l'enfant mais sa valeur sera imputée sur sa part d'héritage. De plus, la réforme prévoit que seuls les descendants devront désormais "rapporter" leur donation.

Outre ces donations "avances sur héritage", il est toujours possible de faire des donations qui sont, au contraire, un "avantage en plus" sur la part normale dans la succession.

Des dispositions transitoires sont prévues pour ne pas bouleverser les opérations déjà effectuées. La loi prévoit notamment que des parents qui auraient déjà fait une donation puissent décider auprès de leur notaire que certaines anciennes règles "continueront de s'appliquer aux donations qu'ils ont faites avant le 1er septembre 2018". Ce choix ne peut par contre être effectué que jusqu'au 1er septembre 2019.


Les ampoules halogènes interdites
La décision de la Commission européenne de retirer les ampoules halogènes du marché européen entrera en vigueur ce 1er septembre 2018.

Ces ampoules seront interdites à la vente principalement à cause de leur consommation en énergie trop importante par rapport à l'éclairage qu'elles fournissent. Les ampoules halogènes consomment en effet près de 90% de l'énergie pour produire de la chaleur. Elles ont également une durée de vie plus faible que les ampoules fluocompactes (ampoules munies à l'intérieur de tubes repliés parfois en spirale) ou LED par exemple.

Deux types de lampes halogènes échapperont à l'interdiction: celles avec les culots G9 et R7s, difficiles à remplacer par d'autres modèles. Les ampoules intégrées dans certains produits comme celles des fours ne seront également pas concernées.

Enfin malgré l'interdiction, les magasins seront autorisés à vendre les stocks déjà en leur possession et les consommateurs ne seront pas obligés de se débarrasser de leur ampoules halogènes immédiatement.
Mais peut on quand même continuer à raconter des blagues belges?
 

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Les normes d'émissions des voitures changent dès ce 1er septembre: attention, certains clients pourraient payer leurs taxes... deux fois!



Des changements vont entrer en vigueur en ce qui concerne les normes d'émissions des voitures dès le 1er septembre. Certains garagistes immatriculent ainsi de nombreux véhicules avant vendredi, afin de pouvoir les vendre. Mais l'acheteur devra payer une taxe supplémentaire...
Les normes à respecter changent ce 1er septembre. Du coup, certaines voitures ne les respecteront plus. Si certaines ne sont pas encore immatriculées avant le 31 août, elles ne pourront plus être vendues. Résultat : le vendeur va devoir l’immatriculer et payer la taxe de mise en circulation. Plusieurs milliers d'euros pour certains modèles.

"C'est une perte sèche, clairement, parce que je ne peux pas répercuter cette taxe sur le client", a expliqué Danny Bulot, vendeur de voitures, à notre journaliste Sébastien Prophète.

L’entrée en vigueur de la nouvelle norme, le 1er septembre, pousse les vendeurs à immatriculer des voitures neuves. Une fois propriétaire du véhicule, le futur acheteur devra faire de même… et payera lui aussi la taxe de mise en circulation. "C'est clairement aberrant. C'est hallucinant. Cela dépasse l'entendement de se dire qu'on va payer deux fois cette taxe alors qu'elle n'est normalement dûe qu'une seule fois",a ajouté Danny Bulot.


"Normalement, il y a un délai suffisant..."

Le client payera deux fois la taxe si le vendeur choisit de répercuter son montant sur la facture. Cette situation inquiète la fédération belge de l’automobile.


"Normalement, lorsqu'une norme euro évolue, il y a un délai suffisant pour permettre d'écouler les stocks, ce qui n'est pas le cas", a expliqué Serge Istas, secrétaire général de la fédération automobile Traxio.

Le ministre de l’économie rappelle qu’une dérogation peut être accordée pour 10 % des stocks. Il s’étonne par ailleurs que le secteur s’alarme aujourd’hui. Selon lui, le changement est connu depuis plus d’un an.

Comment empêcher le double paiement de la taxe de mise en circulation ?



Le ministre wallon du budget devrait solliciter à ce propos une concertation entre régions.




https://www.rtl.be/info/belgique/so...ient-payer-leurs-taxes-deux-fois-1054413.aspx





https://www.rtl.be/info/video/679954.aspx





 

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Mariage: ce qui change en septembre dans le régime de la séparation de biens


La réforme du droit des régimes matrimoniaux entre en vigueur ce 1er septembre 2018.


Ce texte corrige certains effets non désirés du régime de séparation de biens, choisi par certains époux pour des raisons professionnelles, et dont les conséquences peuvent être difficiles pour l'un des conjoints en cas de divorce.

La réforme permet notamment aux époux de mieux se protéger.


Qu'est-ce que le régime légal?



Il n’est pas obligatoire d’établir un contrat de mariage lorsqu’on se marie.


Ceux qui se marient sans contrat sont automatiquement soumis au régime légal de communauté.


Dans ce régime, les conjoints conservent chacun leur patrimoine (ce qu’ils possédaient avant le mariage, et les donations ou héritages reçus, y compris durant le mariage).


Il y a par ailleurs un patrimoine commun : les biens acquis durant le mariage, ainsi que ceux dont on ne peut pas prouver qui en est propriétaire.

Les revenus des conjoints sont considérés comme communs.


Leurs dettes sont aussi communes : l’un des conjoints peut être amené à devoir rembourser les dettes de l’autre.

Qu'est-ce que le régime de la séparation de biens?


Si les partenaires ne souhaitent pas instaurer une telle solidarité, et préfèrent garder des patrimoines séparés, ils peuvent faire établir un contrat de mariage dans le but d’être mariés sous le régime de la séparation de biens.

Cela peut être le cas par exemple si l’un des conjoints est indépendant, afin d’éviter que les biens de l’autre conjoint soient impactés par les dettes professionnelles de l’indépendant.

En établissant le contrat de mariage, les conjoints peuvent ajuster comme ils le veulent certains aspects du régime de séparation de biens, prévoir certaines clauses qui maintiennent l’autonomie durant le mariage, mais qui rétablit une solidarité en cas de séparation ou de divorce.

Ce qui change


Dans le régime de séparation de biens, à partir du 1er septembre un cadre légal est donné à la clause de participation aux acquêts.

Les acquêts sont les économies et acquisitions réalisées par chacun des conjoints durant le mariage.


Par cette clause chacun a un droit sur les contributions apportées au patrimoine des époux.


Cela évite qu'un conjoint qui a participé aux affaires de l'autre ne se retrouve démuni lorsque survient un décès ou un divorce.

En cas de dissolution du mariage, l’époux plus solide économiquement paiera une somme d’argent à l’époux plus faible économiquement.

Si une telle clause n'est pas inscrite dans le contrat de mariage, la nouvelle loi prévoit une possibilité de correction en cas d'iniquité manifeste, à prononcer par un juge.

L’autre possibilité offerte à partir du 1er septembre est la clause de correction en équité : cette clause est applicable en cas de de divorce pour désunion irrémédiable, dans le cas où les circonstances se sont modifiées défavorablement et de manière imprévue depuis la conclusion du contrat de mariage.


Si cela entraîne des conséquences manifestement inéquitables pour l’un des époux, celui-ci peut, à certaines conditions, solliciter une indemnité auprès du tribunal.

Apport anticipé


Le nouveau régime matrimonial permet encore aux personnes qui cohabitent sans être mariées et qui font l'acquisition d'un bien immobilier de procéder à un "apport anticipé" dans l'acte d'achat du bien, en cas de mariage dans le futur.


Un seul passage chez le notaire sera dès lors nécessaire.

Les nouveautés en matière de régime de séparation de biens sur le site de la Fédération royale des notaires.



https://www.rtbf.be/info/societe/de...-regime-de-la-separation-de-biens?id=10005721




 
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