Ma mère est morte juste avant décembre 2005, un coup dur, elle était le centre de mon univers, mon pire ennemi parfois mais aussi ma meilleure amie, ma " petite sœur " sur laquelle je veillais depuis mon enfance.
Je lui ai sauvé la vie plusieurs fois, notamment en la ramenant moi même aux urgences de cardio, mais la dernière fois je n'ai rien pu faire, je n'ai pu que attendre les secours qui sont arrivés bien trop tard, une défaillance des services.
J'ai pris conscience de notre fragilité, de notre mortalité, du défaut de services de secours rapides et compétents.
Si j'avais su les techniques de réanimation, si j'avais eu un de ces défibrillateurs mobiles qu'on voit partout, j'aurais peut être pu la sauver.