Charlie Hebdo :entre islamophobie et antisémitisme deux poids de mesures

Siné ironise sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy avant son mariage annoncé par la presse avec la fille du fondateur des magasins Darty :
« Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l'UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit !»

Siné est connu pour son athéisme ultra-militant, particulièrement à l’encontre des trois religions du Livre. En juin non plus, nul n’avait moufté quand il avait écrit ceci:

« J’avoue que, de plus en plus, les musulmans m’insupportent et que, plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j’ai envie de leur botter violemment le ***! »

les deux liens suivants relatent le déroulement des faits dans cette polémique, dites moi ce que vous pensez sur les déclarations de Siné....et surtout votre point de vue sur cette déclaration sur les femmes voilées qui est passé inaperçue...et le traitement des questions liés aux musulmans et juifs " sont-ils traités de la même manière ?"

http://rue89.com/2008/07/17/sine-vire-charlie-hebdo-en-deuil-philippe-val-dans-la-tourmente

http://www.telerama.fr/idees/l-affaire-sine-une-chronologie,31699.php
 
A

AncienMembre

Non connecté
il y aurait bcp à dire mais si c'est pr entendre"cessez de vs prendre pr des victimes" mieux vaut se la boucler.
 

AAbdoullah

Powered by SNK
Siné ironise sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy avant son mariage annoncé par la presse avec la fille du fondateur des magasins Darty :
« Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l'UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit !»

Siné est connu pour son athéisme ultra-militant, particulièrement à l’encontre des trois religions du Livre. En juin non plus, nul n’avait moufté quand il avait écrit ceci:

« J’avoue que, de plus en plus, les musulmans m’insupportent et que, plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j’ai envie de leur botter violemment le ***! »

les deux liens suivants relatent le déroulement des faits dans cette polémique, dites moi ce que vous pensez sur les déclarations de Siné....et surtout votre point de vue sur cette déclaration sur les femmes voilées qui est passé inaperçue...et le traitement des questions liés aux musulmans et juifs " sont-ils traités de la même manière ?"

http://rue89.com/2008/07/17/sine-vire-charlie-hebdo-en-deuil-philippe-val-dans-la-tourmente

http://www.telerama.fr/idees/l-affaire-sine-une-chronologie,31699.php



L'islamophobie et l'antisémitisme ne sont absolument pas du tout comparables; donc purement logique que l'on en fasse un "2 poids 2 mesures" ...

L'islamophobie en soit, fut un terme inventé à la base par les islamistes afin de museler le débat autour des critiques de l'islam mais ce n'est en aucun cas du racisme (car on dénigre une doctrine religieuse et non un peuple ou des gens) ....


Il y a pas mal de nuances maintenant à faire pour l'antismétisme; il faut savoir qu'il ne s'agit pas de "judaïsmophobie" car là ce n'est pas une religion mais bien tout un peuple (le peuple juif) qui se fait dénigrer, insulter, ...
 

tinky

Moche ou Bekheir hamdullah
L'islamophobie et l'antisémitisme ne sont absolument pas du tout comparables; donc purement logique que l'on en fasse un "2 poids 2 mesures" ...

L'islamophobie en soit, fut un terme inventé à la base par les islamistes afin de museler le débat autour des critiques de l'islam mais ce n'est en aucun cas du racisme (car on dénigre une doctrine religieuse et non un peuple ou des gens) ....


Il y a pas mal de nuances maintenant à faire pour l'antismétisme; il faut savoir qu'il ne s'agit pas de "judaïsmophobie" car là ce n'est pas une religion mais bien tout un peuple (le peuple juif) qui se fait dénigrer, insulter, ...

salam, bonjour,

Tu racontes n'importe quoi ... depuis quand la HALDE sont des islamistes ? pour ta gouverne la HALDE prend en compte les cas d'islamophobie ...

Il y a selon vous une « islamophobie à la française », qui se greffe sur un contentieux historique, au sein duquel l'islam est à la fois considéré comme une religion en voie de francisation et un problème national.


En effet, ma thèse est que la nouvelle islamophobie n'est pas simplement une réactualisation du racisme anti-arabe, anti-maghrébin et anti-immigré. Elle constitue également une religiophobie, en ce sens que c'est bien l'élément religieux qui est visé par une telle haine. Celle-ci s'inscrit dans une forme de paradoxe « à la française » : les Musulmans sont de plus en plus considérés comme des Français « à part entière » et pourtant l'islam est toujours représenté comme une « religion » qui fait problème national. C'est un peu comme si, l'on admettait que les Musulmans puissent être français mais en leur demandant de « diluer » leur religiosité, parce que celle-ci est toujours perçue comme un obstacle au processus d'assimilation. D'où les nombreuses tensions qui peuvent surgir ici et là qui sont moins le fait des Musulmans que du regard de l'Autre : le Musulman tend être identifié à un « bon Français » à partir du moment où il se dépouille des signes de religiosité. Le recours récurrent à des expressions, telles que « Musulmans laïques » ou « Musulmans modérés », est le symptôme de cette crispation nationale. On signifie par là que tous les autres Musulmans sont des « radicaux », « intégristes », voire, plus grave, des « apprentis terroristes ».


En fait, nous sommes encore dans une configuration assimilationniste qui ne veut pas dire son nom. Le paradoxe est que ce sont souvent des élites laïques qui la défendent avec le plus de vigueur : au nom des valeurs de la liberté et de la tolérance, elles expriment leur rejet de tout ce qui serait contraire à la « civilisation française », supposée être « la mère » de l'universalisme. Derrière le rejet du Musulman pointe aussi le rejet du Juif, mais là il y a un tabou. Le rejet du voile est aussi une autre manière d'exprimer le rejet de la kippa. Mais l'on peut relever une nuance de taille : dans le premier cas, on suscite une polémique médiatique et on créé une « commission de réflexion sur la laïcité » ; dans le second cas, on préfère se taire, parce que l'on a peur d'être taxé d'antisémite.


Tout en rappelant la recrudescence des actes islamophobes ces dernières années, vous consacrez plusieurs pages dans votre ouvrage au nouveau visage de la discrimination que vous appelez « l'islamophobie professionnelle ». Comment cette islamophobie se traduit-elle exactement ?


C'est encore un terrain d'enquête totalement vierge. Les études sociologiques sur cette question de l'islamophobie professionnelle sont extrêmement rares. Mon livre lance un appel en ce sens : recenser de manière plus systématique tous les actes islamophobes dans les milieux professionnels, mais aussi dans l'attribution des logements et les espaces semi-publics (entreprises, cafés, restaurants…). Sur ce plan, la France est très en retard sur les Etats-Unis qui, par tradition libérale, accordent beaucoup d'importance et de moyens à la lutte contre l'islamophobie. J'entends par islamophobie professionnelle, la discrimination qui ne vise plus exclusivement les référents ethniques, culturels ou raciaux mais aussi les registres religieux. C'est une discrimination qui s'attaque aux signes visibles de la « religiosité musulmane ».


Toutefois, je différencierais deux registres :




L'islamophobie professionnelle implicite : elle s'en prend aux porteurs de signes de visibilité religieuse en se réfugiant derrière l'argument de la laïcité. En somme, c'est une islamophobie qui se cache derrière les valeurs dites « universalistes » et qui touche en priorité les jeunes filles et les femmes portant le hijeb. En somme, ces dernières ne sont pas considérées comme « dignes » d'exercer une activité professionnelle dans les espaces publics ou semi-publics, parce qu'elles seraient supposées être porteuses d'une idéologie néfaste et surtout contre-productive : les femmes voilées risqueraient de faire fuir les clients ou les usagers. C'est un argument que l'on entend souvent dans la bouche d'entrepreneurs privés ou de hiérarques de la fonction publique.


L'islamophobie professionnelle explicite : dans certains secteurs économiques, les musulmans croyants et pratiquants tendent à être considérés comme « dangereux ». Ce sont des salariés « à risque ». Je pense personnellement que ce type d'islamophobie est amenée à se développer dans les prochaines années. Là aussi, il y a un paradoxe : alors que les populations françaises de culture musulmane s'insèrent désormais dans tous les secteurs professionnels (mobilité intergénérationelle), les Musulmans croyants et pratiquants rencontrent de plus en plus de difficultés. C'est un peu comme si on leur disait : dépouillez-vous de vos signes de religiosité et on vous engagera.



Mais, comme je l'ai signalé dans mon livre, l'islamophobie professionnelle est encore peu explorée. Je le regrette en tant que sociologue. Je constate également que les associations musulmanes de France se sont peu investies sur cette question, contrairement à leurs homologues américains qui font un véritable travail sur le plan des enquêtes statistiques et des poursuites judiciaires. Bien sûr, il ne faut pas tomber dans le communautarisme en criant « au loup », chaque fois qu'un Musulman rencontre des difficultés dans son activité professionnelle. Il ne faut pas verser dans le « martyrisme », en voyant de l'islamophobie partout. Toutefois, les associations musulmanes françaises ont encore beaucoup de travail à faire en ce domaine et cela pourrait devenir un terrain d'action privilégié dans les années à venir, en étroite coopération avec les pouvoirs publics, les centres de recherches et les cabinets d'avocats. En quelque sorte - sans vouloir faire de jeux de mots - il est nécessaire de professionnaliser la lutte contre l'islamophobie professionnelle en se dotant de réels moyens d'investigation qui nous éviteraient de tomber dans le phénomène de la rumeur.


Vous évoquez une autre forme d'islamophobie, celle des médias qui certes n'ont pas créer l'islamophobie mais contribuent à la banaliser en véhiculant notamment une vision sécuritaire des enjeux de l'islam de France.


Dans leur grande majorité, les médias et les journalistes ne sont pas islamophobes. Sur ce plan, il est nécessaire de rester nuancé. Toutefois, l'effet d'ensemble contribue à créer une « atmosphère islamophobe ». La raison principale est que le discours médiatique sur l'islam en général traite presque toujours d'un phénomène particulier : l'islamisme et le terrorisme. C'est un peu que comme si pour parler du judaïsme, on montrait exclusivement les extrémistes religieux d'Israël. Une telle posture est réductrice, voire malhonnête. De plus, j'ai analysé, dans mon ouvrage, ce que j'appelle la « mise en scène de l'islam de France ». D'une manière générale, les articles des journalistes sont plutôt objectifs et modérés mais c'est l'ensemble qui produit un « effet de peur ». Car, en effet, les articles sont souvent accompagnés de photographies qui représentent les musulmans sous les mêmes postures : un groupe en prière, des jeunes filles voilées, des islamistes radicaux, etc. Comme l'écrivait, il y a quinze ans déjà, Franck Frégosi (CNRS-Strasbourg), l'islam n'est perçu médiatiquement qu'à travers le prisme de l'islamisme radical. En somme, les médias participent à renforcer les préjugés négatifs sur l'islam et les Musulmans. Ils se livrent à ce que j'appelle du « prêt-à-clicher islamique », c'est-à-dire à une mise en scène sur des registres catastrophistes. Il faut dire que la « peur de l'islam » se vend bien médiatiquement : elle permet aux hebdomadaires généralistes d'augmenter considérablement leurs ventes dans un contexte de crise économique de la presse française (baisse du nombre de lecteurs-acheteurs).


tawmat
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
L'islamophobie et l'antisémitisme ne sont absolument pas du tout comparables; donc purement logique que l'on en fasse un "2 poids 2 mesures" ...
L'islamophobie en soit, fut un terme inventé à la base par les islamistes afin de museler le débat autour des critiques de l'islam mais ce n'est en aucun cas du racisme (car on dénigre une doctrine religieuse et non un peuple ou des gens) ....


Il y a pas mal de nuances maintenant à faire pour l'antismétisme; il faut savoir qu'il ne s'agit pas de "judaïsmophobie" car là ce n'est pas une religion mais bien tout un peuple (le peuple juif) qui se fait dénigrer, insulter, ...

mais oui bien sûr :rolleyes:

après on nous reproche de nous faire passer pr des victimes
 

AAbdoullah

Powered by SNK
Salam Tinky,

Je t'invite à lire ceci :


Islamophobie ?
Caroline Fourest & Fiammetta Venner



Le mot “islamophobie” a été pensé par les islamistes pour piéger le débat et détourner l’antiracisme au profit de leur lutte contre le blasphème. Il est urgent de ne plus l’employer pour combattre à nouveau le racisme et non la critique laïque de l’islam. C’est la conclusion de Caroline Fourest et Fiammetta Venner après une longue enquête sur ce mot parue dans leur dernier ouvrage, Tirs Croisés...

Le mot "islamophobie" est aujourd'hui très largement repris, du MRAP à Jean-Pierre Raffarin, et plus maladroitement encore par Claude Imbert du Point. Il est dans l'air d'un temps où l'on s'obstine à vouloir réduire la question du racisme et de l'intégration à une question confessionnelle, comme si tous français originaires du Maghreb étaient tous musulmans pratiquants et comme si l'enclavement des banlieues n'était plus qu'une question de choc des religions. En cela, le remplacement du mot "racisme" par "islamophobie" correspond bien à la politique menée par Nicolas Sarkozy. La création artificielle d'un Conseil français du culte musulman n'a pas eu seulement pour effet désastreux d'amalgamer les musulmans libéraux et les musulmans extrémistes de l'UOIF, elle donne surtout le sentiment de vouloir traiter le dossier de l'exclusion sociale uniquement par le biais de l'intégration religieuse : les banlieusards révoltés par les bavures n'ont qu'à adresser leurs réclamations à des imams puisque le retour à la religion semble être la seule médiation possible proposée par le ministère de l'intérieur…

Plus inquiétant, de plus en plus de militants de gauche, y compris antiracistes, participent à cet amalgame en faisant de la question du foulard islamique une question de "racisme" et non plus une question d'"intégrisme". Comme s'il n'était plus possible d'être à la fois antiraciste et opposé aux interprétations sexistes du Coran sous peine de se voir traiter d'"islamophobes". Les militants laïques, ceux qui ne souhaitent pas voir de signes religieux ostentatoires et prosélytes entrer à l'école, ceux qui s'opposent aux diktats de la religion des extrémistes, sont aussitôt soupçonnés de racisme. Comment en est-on arrivé là ? Par quel retournement de situation hallucinant, le débat public français a-t-il pu être piégé et verrouillé à ce point ? La réponse tient en un seul mot : "ISLAMOPHOBIE".


Le mot “islamophobie” a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens qui souhaitaient faire passer les femmes qui refusaient de porter le voile pour de "mauvaises musulmanes" en les accusant d'être "islamophobes". Il a été réactivité au lendemain de l'affaire Rushdie, par des associations islamistes londoniennes comme Al Muhajiroun ou la Islamic Human Rights Commission dont les statuts prévoient de “recueillir les informations sur les abus des droits de Dieu”. De fait, la lutte contre l'islamophobie rentre bien dans cette catégorie puisqu'elle englobe toutes les atteintes à la morale intégriste (homosexualité, adultère, blasphème, etc.). Les premières victimes de l'islamophobie sont à leurs yeux les Talibans, tandis que les "islamophobes" les plus souvent cités par ces groupes s'appellent Salman Rushdie ou Taslima Nasreen ! En réalité, loin de désigner un quelconque racisme, le mot islamophobie est clairement pensé pour disqualifier ceux qui résistent aux intégristes : à commencer par les féministes et les musulmans libéraux.


Au même moment, en France, les intégristes chrétiens ont d'ailleurs entamé très exactement la même démarche. L'AGRIF, l'association de Bernard Antony (FN) qui s'est beaucoup impliqué dans les campagnes contre Scorsese, ont imaginé un moyen beaucoup plus efficace de lutter contre le blasphème : faire des procès pour "racisme anti-chrétien". La seule différence entre les deux démarches tient aux contre-feux qu'ils rencontrent. En effet, personne n'est dupe lorsque l'Agrif fait des procès pour "racisme anti-chrétien". Tout le monde sait qu'il s'agit en réalité de lutter contre toute critique de la religion. En revanche, tout le monde est tombé dans le panneau de l'"islamophobie". Après avoir gagné les associations antiracistes anglaises, le mot a été intronisé en France par Tariq Ramadan, dont la double casquette de musulman réformiste fondamentaliste et de militant tiersmondiste a permis sa diffusion rapide vers l'extrême gauche. Depuis, il piège nos débats mettant systématiquement en situation d'accusés, mieux que ne l'aurait fait une fatwa, toutes celles et tous ceux qui osent résister aux interprétations politiques et radicales de l'Islam… Un livre sur La nouvelle islamophobie, de Vincent Geisser, ne vient-il pas de qualifier de "facilitateurs d'islamophobie" pêle-mêle les associations comme SOS racisme, les recteurs et les imams libéraux proches de la Mosquée de Paris et les journalistes d'investigation enquêtant sur le terrorisme islamiste ? La boucle est bouclée. Qui osera encore s'opposer au voile ou aux autres interprétations archaïques de l'Islam sans avoir peur d'être traités d'"islamophobes" ? Hier encore, à l'occasion de l'affaire Rushdie ou Scorsese, la presse et les associations de droits de l'homme se soudaient pour dire non aux "croisés de l'ordre moral" que sont les intégristes… Aujourd'hui, c'est tout le contraire. Les opposants au voile sont traités de "croisés de la laïcité" voire "d'ayatollahs de la laïcité" (sic) dans les pages du Monde. Tandis que les militants et les militantes intégristes de l'UOIF (une organisation dont le Conseil européen de la Fatwa approuve les attentats kamikazes) sont invités sur tous les plateaux télé pour y jouer les victimes… Preuve que le mot a tenu toutes ses promesses.


Non seulement, il sert merveilleusement la lutte contre le blasphème mais il évacue totalement la question du racisme. Car c'est de "brûlot islamophobe" et non de "brûlot raciste" que le MRAP a traité le livre d'Oriana Fallacci. Au lieu de poursuivre les passages clairement racistes (et il y en avait), l'association a préféré poursuivre également les passages simplement critiques envers l'islam. Résultat, le MRAP a été débouté et l'auteure peut parader. Pire, La Ligue des droits de l'homme, qui jadis soutenait Salman Rushdhie, s'est récemment jointe aux associations musulmanes qui avaient attaqué les Versets Sataniques. Leur cible commune ? Une phrase de Houellebecq disant "quand on lit le Coran, on est effondré". Rien de très alarmant, du moins si l'on considère que l'on peut toujours critiquer la religion et surtout que Houellebecq n'est pas tendre avec les autres religions. Voilà bien la situation intenable dans laquelle nous a conduit le concept d'"islamophobie". Plus personne ne parle de racisme — le seul vrai fléau qu'il faut combattre — mais si Salman Rushdie sortait aujourd'hui ses Versets sataniques, certaine associations antiracistes seraient aux côtés des islamistes pour le traiter d''"islamophobe" !


Caroline Fourest et Fiammetta Venner,
Fondatrices de la revue ProChoix et auteures de Tirs Croisés.


http://www.prochoix.org/frameset/26/islamophobie26.html


Je ne nie pas que la halde et autres associations du genre condamnent l'islamophobie, mais il serait bon de savoir la signification exacte à l'origine; par ailleurs le fameux sologan "l'islamophobie n'est pas une opinion, c'est un délit" a été inventé non pas par les assocs telles que la halde mais bien par des musulmans au départ.

Personnellement je ne partage nullement le point de vue de l'auteur que tu cites; surtout en ce qui concerne l'interdiction du hijab dans les administrations et écoles au nom de la laïcité; il ne s'agit nullement d'islamophobie mais bien de respect vis à vis de la laïcité qui interdit les signes ostentatoires d'appartenance religieuse (à ce titre une kippa est toute aussi mal vue qu'un hijab) ... ensuite pour les employeurs refusant d'employer des femmes voilées, difficile là aussi de les taxer d'islamophobes, peut être bien de racistes mais certainement pas d'islamophobes car il est bon de rappeller que les moeurs dans les pays occidentaux interdisent tout couvre chef et imposent de les enlever surtout dans le secteur des services où l'on se trouve en face de clients; par exemple un banquier qui s'occupe de toi avec une casquette sur la tête sera fatalement perçu comme indécent, grossier et irrespectueux vis à vis du client ..... et bien il en va totalement de même si c'était une femme voilée ...
 

AAbdoullah

Powered by SNK
mais oui bien sûr :rolleyes:

après on nous reproche de nous faire passer pr des victimes


Il faut savoir que l'europe dans ses moeurs et surtout d'un point de vue historique dû à la seconde guerre mondiale, à l'holocauste et au génocide des juifs, se doit obligatoirement d'être moralement très prudente vis à vis de l'antisémitisme.

Par ailleurs, soyons honnêtes un instant ... est ce que les chrétiens se plaignent d'islamophobie ? Est ce que les juifs se plaignent de judaïsmophobie ? Est ce que les boudhistes se plaignent de boudhistophobie ? Est ce que les hindous se plaignent d'hindousophobie ?

Et bien non, preuve supllémentaire qu'il faut arrêter de nous victimiser sans cesse sans aucun fondement.


J'estime que parler d'islamophobie n'est censé que dans 2 cas : quand il s'agit d'attaques/insultes infondées envers la religion islamique ou quand il s'agit d'une incitation à la haine raciale contre les musulmans .... dans tous les autres cas de figure, ce terme ne sert qu'à vouloir se victimiser ridiculement et rien d'autre.
 
revenons au sujet svp
les déclarations du dessinateur SIné sur Jean sarkozy, d'après vous sont ils antisémites...
et que pensez vous du licenciement de ce dessinateur ?
 

tinky

Moche ou Bekheir hamdullah
salam, bonjour,

Depuis quand Caroline Fourest est elle considéré comme une référence ?

Cette femme n'est pas crédible. Désolé trouve autre chose ... discutons plutot sur qq'un qui fait l'unanimité comme Vincent Geisser ... et laissons les incompétents au placard.

tawmat
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Il faut savoir que l'europe dans ses moeurs et surtout d'un point de vue historique dû à la seconde guerre mondiale, à l'holocauste et au génocide des juifs, se doit obligatoirement d'être moralement très prudente vis à vis de l'antisémitisme.

Par ailleurs, soyons honnêtes un instant ... est ce que les chrétiens se plaignent d'islamophobie ? Est ce que les juifs se plaignent de judaïsmophobie ? Est ce que les boudhistes se plaignent de boudhistophobie ? Est ce que les hindous se plaignent d'hindousophobie ?

Et bien non, preuve supllémentaire qu'il faut arrêter de nous victimiser sans cesse sans aucun fondement.


J'estime que parler d'islamophobie n'est censé que dans 2 cas : quand il s'agit d'attaques/insultes infondées envers la religion islamique ou quand il s'agit d'une incitation à la haine raciale contre les musulmans .... dans tous les autres cas de figure, ce terme ne sert qu'à vouloir se victimiser ridiculement et rien d'autre.
qu'en est il des muslmans de la serbie alors, des milliers d irakiens, sans parler des palestiniens dans les camps de réfugiés sans droit au retour et je t en passe d autre

quand il s'agit d'attaques/insultes infondées envers la religion islamique ou quand il s'agit d'une incitation à la haine raciale contre les musulmans .... dans tous les autres cas de figure, ce terme ne sert qu'à vouloir se victimiser ridiculement et rien d'autre.

c t le cas lors des caricatures du prophète et pourtant c t perçu com étant une liberté d expression non je me trompe :rolleyes:
 
Siné ironise sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy avant son mariage annoncé par la presse avec la fille du fondateur des magasins Darty :
« Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l'UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit !»

Siné est connu pour son athéisme ultra-militant, particulièrement à l’encontre des trois religions du Livre. En juin non plus, nul n’avait moufté quand il avait écrit ceci:

« J’avoue que, de plus en plus, les musulmans m’insupportent et que, plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j’ai envie de leur botter violemment le ***! »

les deux liens suivants relatent le déroulement des faits dans cette polémique, dites moi ce que vous pensez sur les déclarations de Siné....et surtout votre point de vue sur cette déclaration sur les femmes voilées qui est passé inaperçue...et le traitement des questions liés aux musulmans et juifs " sont-ils traités de la même manière ?"

http://rue89.com/2008/07/17/sine-vire-charlie-hebdo-en-deuil-philippe-val-dans-la-tourmente

http://www.telerama.fr/idees/l-affaire-sine-une-chronologie,31699.php

Salam,

Je pense qu'il devrait être viré, j'espère bien qu'il arrêtera de faire croire les gens, que l'Islam est une religion de terreur, comme le cas de la caricature du prophète Mohammed (sws).

J'ai appris que ce monsieur est athée, il ne connait rien ce qui se passe dans la religion musulmane, tout ces provocations qui fait envers les musulmans de France, il doit le payé clairement ces actes. J'appuie sur le soutien de Jean Sarkozy, parce qu'il mérite de le balader ailleurs.

Après ce que le fils de Sarkozy à fait concernant l'affaire du scooter volé, il est à sa propre responsabilité d'assumer son acte, qu'il soit converti au judaïsme est un cas personnel.

Mais Nicolas Sarkozy l'a bien dit clairement dans les médias, il condamne tout ce qui est "antisémite", une preuve de lui, car malgré il se dit chrétien catholique du coté de son père, sa mère est bien juive, donc ce qui veut dire il soutien les juifs lui-même.

Comme étant un fils d'hangrois que une bonne partie des familles juifs ont été persécutés auprès les nazis en Europe de l'Est, c'est comme-çi envers cette loi française intégré dans la Constitution, que l'antisémitisme est une sorte de revanche du passé juif en France.

Wa alikoum salam.
 
Salam,

Je pense qu'il devrait être viré, j'espère bien qu'il arrêtera de faire croire les gens, que l'Islam est une religion de terreur, comme le cas de la caricature du prophète Mohammed (sws).

J'ai appris que ce monsieur est athée, il ne connait rien ce qui se passe dans la religion musulmane, tout ces provocations qui fait envers les musulmans de France, il doit le payé clairement ces actes. J'appuie sur le soutien de Jean Sarkozy, parce qu'il mérite de le balader ailleurs.

Après ce que le fils de Sarkozy à fait concernant l'affaire du scooter volé, il est à sa propre responsabilité d'assumer son acte, qu'il soit converti au judaïsme est un cas personnel.

Mais Nicolas Sarkozy l'a bien dit clairement dans les médias, il condamne tout ce qui est "antisémite", une preuve de lui, car malgré il se dit chrétien catholique du coté de son père, sa mère est bien juive, donc ce qui veut dire il soutien les juifs lui-même.

Comme étant un fils d'hangrois que une bonne partie des familles juifs ont été persécutés auprès les nazis en Europe de l'Est, c'est comme-çi envers cette loi française intégré dans la Constitution, que l'antisémitisme est une sorte de revanche du passé juif en France.

Wa alikoum salam.

je suis d'accord sur le fait qu'il doit être sanctionner mais de là à le virer c'est une autre affaire...mais ce qui m'étonne le plus c'est que ça se passe dans charlie hebdo ou tous les journalistes se présentent comme les défenseurs absolues de la liberté d'expression. je peux comprendre que les déclarations de Siné peuvent être interprétés comme antisémites mais la vraie question est ce qu'il est lui même antisémite ?
 
on se pose aussi des questions sur le climat interne de Charlie Hebdo...apparemment ils sont en crise parce que pour arriver à ce point là : virer un journaliste avec une telle brutalité ... c'est un peu suspect
en tout cas moi personnellement ça me fait plutôt marrer ce qui se passe à charlie Hebdo: les copains d'hier qui étaient tous unis ;il n'y a pas longtemps pour défendre soit disant la liberté d'expression avec des caricatures odieuses sur notre prophète; se déchirent aujourd'hui en oubliant la liberté d'expression. moi je leurs dis continuez vous etes sur le bon chemin, LOL déchirez vous.

ce que je pense c'est que cette polémique sur l'antisémitisme est juste un prétexte pour régler des compte à l'intérieur de charlie Hebdo et philipe Val a bien profité (comme toujours) de cette occasion pour virer Siné.

mais bon au moins cette fois ci ils sont bien occupés, ils auront pas le temps de balancer des âneries sur l'islam et les musulmans.
 
je suis d'accord sur le fait qu'il doit être sanctionner mais de là à le virer c'est une autre affaire...mais ce qui m'étonne le plus c'est que ça se passe dans charlie hebdo ou tous les journalistes se présentent comme les défenseurs absolues de la liberté d'expression. je peux comprendre que les déclarations de Siné peuvent être interprétés comme antisémites mais la vraie question est ce qu'il est lui même antisémite ?

Salam,

Sincèrement, il y a pas à se poser la question : "est-ce qu'il est antisémite ?", il en a fait trop avec ces débilités, lors d'une conférence de Nicolas Sarkozy, il a bien dit qu'il contrôler les médias, il a le pouvoir de tout faire avec la presse, les magazines, la télé, la radio, etc… Qu'il soit président de la République, cette "liberté d'expression" à été trop dérivé sur plusieurs propos de Siné, tout ce que je souhaite est qu'il part de ce magazine.

Personnellement, j'aime pas, qu'une personne qu'il soit journaliste défenseur ou autre qui critique sur les manières du prophète Mohamed (sws), il y a rien à chercher autre chose, il assume ce qu'il fait, il est âgé à son âge, il est temps qu'il arrête, point ferme.

Wa alikoum salam.
 
caroline fourest : on ne l'a pas entendu parler sur cette polémique c'est bizare c'est pas dans ses habitudes. je crois qu'elle mijote qqc
a votre avis pourquoi ce silence?
 
Il faut savoir que l'europe dans ses moeurs et surtout d'un point de vue historique dû à la seconde guerre mondiale, à l'holocauste et au génocide des juifs, se doit obligatoirement d'être moralement très prudente vis à vis de l'antisémitisme.

Par ailleurs, soyons honnêtes un instant ... est ce que les chrétiens se plaignent d'islamophobie ? Est ce que les juifs se plaignent de judaïsmophobie ? Est ce que les boudhistes se plaignent de boudhistophobie ? Est ce que les hindous se plaignent d'hindousophobie ?

Et bien non, preuve supllémentaire qu'il faut arrêter de nous victimiser sans cesse sans aucun fondement.


J'estime que parler d'islamophobie n'est censé que dans 2 cas : quand il s'agit d'attaques/insultes infondées envers la religion islamique ou quand il s'agit d'une incitation à la haine raciale contre les musulmans .... dans tous les autres cas de figure, ce terme ne sert qu'à vouloir se victimiser ridiculement et rien d'autre.

Siné est connu pour son athéisme ultra-militant, particulièrement à l’encontre des trois religions du Livre. En juin non plus, nul n’avait reagit quand il avait écrit ceci:

« J’avoue que, de plus en plus, les musulmans m’insupportent et que, plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j’ai envie de leur botter violemment le ***! »

Lorsqu'il par de musulmans c'est bien de tout un peuple qu'il parle pas d'une religion seulement. Il faut arrete de se voilé la face en refusant de dire que :l'islamophobie existe comme le judeophobie a existé dans le debut du 19 eme siecle et qui a aboutit a la shoah. Je suis etonné de voir que des juifs ne soient pas revolté devant cette monté de l'islamophobie alors que les ingrédients sont tous la pour nous faire craindre le pire pour l'avenir des musulmans. qui par ailleur les ont protégé pendant que la france de vichy les vendait aux nazis
 
L'islamophobie et l'antisémitisme ne sont absolument pas du tout comparables; donc purement logique que l'on en fasse un "2 poids 2 mesures" ...

L'islamophobie en soit, fut un terme inventé à la base par les islamistes afin de museler le débat autour des critiques de l'islam mais ce n'est en aucun cas du racisme (car on dénigre une doctrine religieuse et non un peuple ou des gens) ....


Il y a pas mal de nuances maintenant à faire pour l'antismétisme; il faut savoir qu'il ne s'agit pas de "judaïsmophobie" car là ce n'est pas une religion mais bien tout un peuple (le peuple juif) qui se fait dénigrer, insulter, ...

c'est quoi antésmite pour toi ?
 
Haut