Un chirurgien accusé de pédophilie aurait fait plus de 200 victimes

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Des cahiers décrivant des centaines de scènes pédopornographiques ont été trouvés par les enquêteurs au domicile d'un médecin de Jonzac, incarcéré depuis 2017 pour des soupçons de viols et atteintes sexuelles. Plus de 200 noms y seraient recensés.

La découverte est glaçante et si les faits sont avérés, il pourrait s’agir de l’un des plus importants scandales pédophile de France. Les enquêteurs ont mis la main sur les journaux intimes d’un chirurgien sexagénaire à Jonzac (Charente-Maritime). Les carnets relateraient en détail depuis les années 90 les abus sexuels commis sur des enfants. C’est la Charente libre qui révèle l’affaire, plus de 200 noms de victimes y seraient recensés à travers la France. Le praticien exerçait à l’hôpital de Jonzac entre 2008 et 2017. D’après le quotidien, «il aurait agressé sexuellement des mineurs, parfois en ''phase de réveil'', lors de séjours à l’hôpital». Il a également travaillé en Touraine et en Bretagne. Les investigations ont débuté en 2017 lorsqu’une fillette de 6 ans a dit à son père avoir été abusée dans le jardin par son voisin. Lors de la perquisition au domicile du mis en cause, les gendarmes ont fait de troublantes découvertes. C’est à ce moment que les carnets ont été retrouvés ainsi que des poupées cachées sous le parquet, des perruques, des objets sexuels, des photos du médecin nu. Et des images à caractère pédopornographique. En parallèle, un groupe de personnes se disant victimes s’est également organisé sur les réseaux sociaux. Ses membres recueillent les témoignages et appellent «à se battre ensemble pour que cela cesse et ne plus avoir peur».

Accusé de deux viols commis sur des mineurs et trois atteintes sexuelles, le médecin, spécialisé en chirurgie digestive, est à ce jour renvoyé devant la cour d’assises de Saintes. En attendant, il est toujours incarcéré à la maison d’arrêt de la ville de Charente-Maritime depuis 2017. En remontant jusqu’aux personnes dont le nom figure dans les carnets, l’enquête devra déterminer si elles auraient elles aussi subi des sévices. Ou s’il s’agit plutôt de «fantasmes» comme l’affirme Thibaut Kurzawa, l’avocat du chirurgien. Contacté par Libération, ce dernier confirme l’existence des carnets intimes : «Des centaines, voire des milliers de pages ont effectivement été retrouvées. Mon client ne conteste pas les avoir rédigées mais selon lui ces descriptions seraient de l’ordre du fantasme. Certaines remontent à très loin et sont écrites au futur, au conditionnel, au passé ou au présent. Aucun élément objectif ne vient affirmer que ce qu’il a écrit s’est réellement produit. Ces journaux sont nauséabonds mais pour autant est-ce qu’ils relèvent de faits réels ? Personne ne peut le savoir à ce jour», pointe l’avocat, qui met en avant la présomption d’innocence du chirurgien.

D’après Thibaut Kurzawa, son client vivrait même depuis son arrestation «un extrême soulagement» : «Il s’était enfermé dans une spirale depuis une dizaine d’années. Car s’il nie avoir commis les agressions détaillées dans les carnets ainsi que des viols dont il est accusé, en revanche il ne conteste pas avoir commis les atteintes sexuelles – sans pénétration – pour lesquelles il a été renvoyé devant la cour d’assises de Saintes. Il regrette aujourd’hui profondément son comportement. Un premier procès pourrait se tenir en 2020», précise-t-il. En 2005, alors qu’il exerçait en Bretagne, le médecin avait déjà été condamné par le tribunal correctionnel de Vannes à quatre mois de prison avec sursis pour détention d’images à caractère pédopornographique.

https://www.liberation.fr/france/20...-d-un-chirurgien-de-charente-maritime_1746236
 

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Les mots de son enfant, l'image du grillage qui séparait leur jardin de celui de son agresseur présumé, hantent ce père de famille. C'était au printemps 2017, à Jonzac (Charente-Maritime), au retour d'une promenade, se souvient Pierre*. Alors qu'ils croisent leur voisin, sa petite fille de 6 ans le presse de rentrer à la maison pour « voir les photos de la balade », avant de lui confier : « Papa, tu sais que le monsieur m'a fait voir son zizi… »

Ainsi a commencé l'instruction visant Joël Le Scouarnec, médecin alors âgé de 66 ans, en poste comme chirurgien digestif à l'hôpital de Jonzac, déjà condamné en 2005 à Vannes (Morbihan) à quatre mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques.

Incarcéré depuis mai 2017, le praticien a depuis été renvoyé aux assises, en mars dernier, pour des agressions sexuelles et des viols commis sur quatre fillettes – « des faits susceptibles d'avoir été commis entre 1989 et 2017 », a précisé le parquet de La Rochelle. Son procès devrait se tenir début 2020. Mais une autre enquête à son encontre, ouverte en parallèle en 2018 et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers (Vienne), se poursuit.

Poupées, perruques et ******* à son domicile
Elle se fonde sur des carnets découverts chez lui en perquisition, où plus de 200 noms apparaissent, comme l'a révélé La Charente Libre. « Des dizaines de victimes potentielles ont été identifiées et entendues, pour des faits parfois très anciens », indique une source proche de l'enquête. Avec cette difficulté : « Toutes ne se souviennent pas de ce qu'elles ont subi, et certaines n'ont pas encore déposé plainte. »

Retour à Jonzac, il y a deux ans. Très vite, le soupçon d'une affaire d'exhibition sexuelle laisse place à celui de violences sexuelles sur sa petite voisine. Car l'enfant révèle des gestes perpétrés à travers le grillage, dont une pénétration, que corroborent les constatations médicales. En garde à vue, Joël Le Scouarnec – qui nie tout viol — admet son attirance pour les mineures et évoque sans détour sa première condamnation.


La perquisition de son domicile révèle qu'il possède de nombreux contenus pédopornographiques, mais aussi des poupées, cachées sous un plancher, des perruques, des *******… Et ces carnets, où il écrit et dessine, dont les titres évoquent sans ambiguïté des récits pédophiles : « Avec mes petites danseuses, mes lettres pédophiles, petite fille précoce, petites filles de l'île de Ré ».

De lui-même, lors d'un interrogatoire, le médecin avoue d'autres agressions sexuelles, commises notamment à l'époque où il exerçait à Loches, en Touraine. Certaines sur ses nièces et une voisine, d'autres sur des enfants hospitalisés dans son service – des scènes de ce type figurent dans ses carnets. Six victimes, nées entre 1977 et 1990, sont identifiées et localisées mais les faits sont prescrits pour trois d'entre elles. Les fillettes étaient âgées de 4 à 10 ans au moment des faits.

Retrouver les autres victimes
Confronté à leurs témoignages, voire à des photographies qu'il a prises, Joël Le Scouarnec reconnaît les agressions sexuelles, pas les pénétrations. Une position qu'il entend défendre au procès, avance son avocat, Me Thibaut Kurzawa : « Il ne conteste pas le caractère déviant de son comportement. Il assume ses responsabilités et cherche à comprendre ses actes et à se soigner en prison. »

Pour l'heure, dans le cadre de l'instruction initiale, Joël Le Scouarnec n'a été que brièvement entendu sur ses carnets. « Il affirme qu'il s'agit d'écrits romancés de ses fantasmes, aussi nauséabonds soient-ils », rapporte son conseil. La localisation des personnes qui y figurent reste le premier défi posé aux enquêteurs de Poitiers.

Convaincue de l'existence d'autres victimes, Me Francesca Satta, avocate de la famille de la fillette de Jonzac, souligne aussi que « les faits remontent dans le temps » et qu'« il est parfois compliqué de vouloir entrer dans le processus judiciaire ».


Pierre, lui, se félicite que la chape de plomb sur ce dossier se fissure, afin que d'autres paroles se libèrent. Et se dit « fier » de sa petite fille : « Qu'elle ait réussi à parler, à dénoncer, c'est un exploit ! Sans elle, cet homme serait encore en liberté. »

http://www.leparisien.fr/faits-dive...n-accuse-de-pedophilie-21-08-2019-8136660.php
 
A

AncienMembre

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Le Epstein francais...

Ce coup ci Epstein aurait fini sa vie en prison, d'où son suicide...

Mais là en France, à combien va t on condamner ce prédateur en série déjà récidiviste ?
 
A

AncienMembre

Non connecté
Pauvres enfants victimes de ce pervers ....

Heureusement cette petite a parlé ...
Il faut sensibiliser nos enfants a ces dangers , et leur répéter souvent que si qqun fait ou leur demande qqchose de bizarre , tout nous raconter
Les victimes d'agressions sexuelles ont souvent honte .

Pour ce monstre aucune pitié ...profiter de la faiblesse de ces enfants pour assouvir ses pulsions malsaines ....prison à vie
 
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