Salah Ben Lahrir, chirurgien viscéral excerçant en France, s'est vu interdire la pratique de la chirurgie dans l'Hexagone suite à la mort de l'un de ses patients.
Ce qui ne l'a pas empêché de s'installer à Marrakech pour continuer à pratiquer la médecine.
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Salah Ben Lahrir, chirurgien viscéral et digestif, spécialiste de l’obésité, a été interdit d’exercer la médecine par la chambre disciplinaire de première instance de l’Ordre des médecins de Lorraine, indique le journal régional Le Républicain lorrain.
Il a également été mis en examen en septembre 2016 pour homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence et interdit d’exercer la médecine pendant trois ans par l’Ordre national des médecins. Il est également soumis à un contrôle judiciaire.
Toujours selon Le Républicain lorrain, l’enquête se poursuit au tribunal de Reims où a été dépaysé le dossier à la demande des parents.
Pourtant, deux ans et demi après la mort de l’un de ses patients âgé de 11 ans, décédé au bloc opératoire de l’hôpital clinique Claude Bernard à Metz après que son aorte abdominale a été perforée par un instrument de cœlioscopie pratiquée par le médecin, ce dernier s’est installé au Maroc, son pays d’origine.
Son cabinet se trouve à Marrakech, au deuxième étage d’un immeuble du quartier Guéliz, indique la même source.
Contacté par Yabiladi, le Conseil national de l’ordre des médecins, basé à Paris, confirme que suite à une décision administrative non communicable, le Dr Salah Ben Lahrir a l’interdiction de pratiquer des actes de cœlioscopie pendant un an.
Un vide juridique «dont profite le praticien»
(...)
Selon les avocats et magistrats que le journal régional a consulté, cette installation au Maroc peut constituer une entrave à son contrôle judiciaire mis en place fin août 2016 lors de sa mise en examen.
Le président du Syndicat national des médecins du secteur libéral, Badredine Dassouli a précisé à Yabiladi qu’un médecin interdit d’exercice en France ne devrait pas exercer au Maroc, ce qui n'est malheureusement pas le cas déplorant un vide juridique «dont profite le praticien».
Contacté par Yabiladi, le Conseil national de l’Ordre des médecins marocains, domicilié à Rabat, n’a pas été en mesure de nous répondre.
(...)
Au-delà de la déontologie, le docteur Salah Ben Lahrir a-t-il le droit d’exercer au Maroc dans ces conditions ?
Au royaume, l’exercice de la médecine est conditionné à l’enregistrement à l’Ordre national des médecins marocains et à la présentation d’un extrait de casier judiciaire vierge.
N’ayant pas encore été condamné au pénal, mais seulement par l’Ordre des médecins français, Salah Ben Lahrir a pu le fournir.
Source
https://www.yabiladi.com/articles/details/57429/chirurgien-marocain-interdit-d-exercice-france.html
Ce qui ne l'a pas empêché de s'installer à Marrakech pour continuer à pratiquer la médecine.
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Salah Ben Lahrir, chirurgien viscéral et digestif, spécialiste de l’obésité, a été interdit d’exercer la médecine par la chambre disciplinaire de première instance de l’Ordre des médecins de Lorraine, indique le journal régional Le Républicain lorrain.
Il a également été mis en examen en septembre 2016 pour homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence et interdit d’exercer la médecine pendant trois ans par l’Ordre national des médecins. Il est également soumis à un contrôle judiciaire.
Toujours selon Le Républicain lorrain, l’enquête se poursuit au tribunal de Reims où a été dépaysé le dossier à la demande des parents.
Pourtant, deux ans et demi après la mort de l’un de ses patients âgé de 11 ans, décédé au bloc opératoire de l’hôpital clinique Claude Bernard à Metz après que son aorte abdominale a été perforée par un instrument de cœlioscopie pratiquée par le médecin, ce dernier s’est installé au Maroc, son pays d’origine.
Son cabinet se trouve à Marrakech, au deuxième étage d’un immeuble du quartier Guéliz, indique la même source.
Contacté par Yabiladi, le Conseil national de l’ordre des médecins, basé à Paris, confirme que suite à une décision administrative non communicable, le Dr Salah Ben Lahrir a l’interdiction de pratiquer des actes de cœlioscopie pendant un an.
Un vide juridique «dont profite le praticien»
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Selon les avocats et magistrats que le journal régional a consulté, cette installation au Maroc peut constituer une entrave à son contrôle judiciaire mis en place fin août 2016 lors de sa mise en examen.
Le président du Syndicat national des médecins du secteur libéral, Badredine Dassouli a précisé à Yabiladi qu’un médecin interdit d’exercice en France ne devrait pas exercer au Maroc, ce qui n'est malheureusement pas le cas déplorant un vide juridique «dont profite le praticien».
Contacté par Yabiladi, le Conseil national de l’Ordre des médecins marocains, domicilié à Rabat, n’a pas été en mesure de nous répondre.
(...)
Au-delà de la déontologie, le docteur Salah Ben Lahrir a-t-il le droit d’exercer au Maroc dans ces conditions ?
Au royaume, l’exercice de la médecine est conditionné à l’enregistrement à l’Ordre national des médecins marocains et à la présentation d’un extrait de casier judiciaire vierge.
N’ayant pas encore été condamné au pénal, mais seulement par l’Ordre des médecins français, Salah Ben Lahrir a pu le fournir.
Source
https://www.yabiladi.com/articles/details/57429/chirurgien-marocain-interdit-d-exercice-france.html