Chômage : ce qui se cache derrière "les bons résultats"

L’Insee vient de dévoiler les derniers chiffres du chômage, ce mercredi 14 août. Au deuxième trimestre de l’année 2019, il a reculé de 0,2 point (0,6 point par rapport à l’année précédente) et concerne 8,5% de la population active en France (en dehors de Mayotte), et 8,2% en France métropolitaine. C’est le chiffre le plus bas depuis le début de l’année 2009. De quoi satisfaire le gouvernement.

Mais ces chiffres fournis par l’Insee sont bien différents de ceux de la Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques, qui recense les inscrits à "Pôle Emploi". Selon les dernières estimations de la DARES, au deuxième trimestre de 2019, le nombre de chômeurs en France (hors Mayotte) dans la catégorie A - qui se rapproche le plus de la définition de l’Insee - s’élevait à 3 632 500. Ce qui équivaut à 12,2% de la population active (11,37% pour la France métropolitaine), bien loin des 8,5% de l’Insee. Soit une diminution de 0,27 point par rapport à l’année précédente - et non pas 0,6 point.
Un mode de calcul différent
Des résultats un peu moins glorieux. Mais cet écart vient en réalité du mode de calcul. L’Insee s’appuie sur la définition du Bureau international du travail. Les chômeurs comptés dans ses calculs sont les personnes en âge de travailler (c’est-à-dire ayant 15 ans ou plus) qui n’ont pas travaillé, ne serait-ce qu’une heure, au cours de la semaine de référence, sont disponibles pour travailler dans les deux semaines et ont entrepris des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent (ou a trouvé un emploi qui commence dans les trois mois).
Tandis que la DARES comptabilise toutes les personnes inscrites sur Pôle emploi. La catégorie A est celle qui se rapproche le plus de la définition de l’Insee. Elle comprend les personnes sans emploi, tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi quel que soit le type de contrat (CDI,CDD, à temps plein, à temps partiel, temporaire ou saisonnier).
Pour comparer les résultats de l’Insee et ceux de la DARES, il est nécessaire d’effectuer un petit calcul. L’Insee fournit un taux de chômage - c’est-à-dire le nombre de chômeurs au prorata de la population active. Pôle emploi fournit un nombre d’inscrits. Il est donc nécessaire de calculer le taux de chômage en fonction du nombre d’inscrits et du nombre d’actifs en France (29,7 millions de personnes, selon les derniers chiffres de l’Insee).
À Mayotte, le taux explose
D’autres chiffres fournis par l’Insee et Pôle emploi sont à prendre en compte pour comprendre la réalité du marché du travail. Il ne faut pas oublier que l’Insee calcule les résultats du chômage en France en excluant Mayotte. Or là-bas, son taux s’élève à 35% de la population, selon les dernières estimations, dévoilées par l’institut au début de l’année 2019. Il a augmenté de 5 points par rapport à l’année précédente.
Certaines données viennent contrebalancer la bonne nouvelle. Notamment sur les raisons pour lesquelles les actifs sont sortis des catégories A,B ou C - et ne sont donc plus comptés en tant que chômeurs. D’après la DARES, 42% des personnes sont sorties des catégories A, B ou C pour défaut d’actualisation et 8,5% pour radiation administrative. Seulement 20,8% sont sorties des décomptes parce qu’ils ont belle et bien repris un emploi déclaré.
D’après Libération, pour les économistes, l’indicateur le plus fidèle à la réalité du marché du travail reste tout de même celui de l’Insee, notamment parce qu’il utilise des règles harmonisées au niveau international.
 
vu sur le net
****
30% de chômage en France est un chiffre encore bien trop OPTIMISTE.
De plus il est mal calculé car il écarte TOUS les fonctionnaires de la population active. Or il ne faut pas sous-estimer l’apport des fonctionnaires, qui sont absolument nécessaires à la stabilité globale du système.
Mais en comparant le nombre de fonctionnaires français par habitant à celui des pays plus efficaces et moins gaspilleurs (ne serait-ce que l’Allemagne ou l’Estonie), on peut considérer que la moitié des 7M de fonctionnaires français est INUTILE (ou en moyenne inoccupée 50% du temps de travail payé, ce qui revient à dire la même chose). Cette moitié est donc faite de chômeurs, qui sont camouflés en fonctionnaires.
Il faut donc rajouter 3,5M aux 7 millions de chômeurs déjà recensés , soit 10,5 M de chômeurs.

De même on doit rajouter les autres 3,5 M de fonctionnaires véritablement utiles (et donc actifs à 100% du temps payé), à la population active de 23,6 M soit 27,1 M de vrais actifs.
Le vrai taux de chômage est donc de 10,5 /27,1 = 39 %.
On pourrait évidemment affiner ce calcul en rajoutant au nombre de chômeurs une large portion des étudiants qui, à l’âge de travailler sont dans des cursus d’études « de garage » c.à.d. n’ayant aucun débouché réel en pratique (sauf pour une proportion vraiment négligeable). On peut rajouter une partie des assimilés fonctionnaires (entreprises telles que EDF, SNCF, etc…). Il y a aussi les préretraites plus ou moins abusives (fonctionnaires ou non).
On arrive certainement à 50% de chômage
(et plus) dans la population qui « pourrait travailler » si elle n’était pas stérilisée par une mauvaise utilisation de la force vive disponible en France.
Imaginons la richesse française si toutes ces déperditions étaient colmatées et que d’un coup la production de biens et de richesse puisse doubler, et ceci pour chaque heure, chaque jour ouvrable…
La délinquance diminuerait de façon dramatique, car une bonne partie provient du désœuvrement (oisiveté, mère de tous les vices) et aussi de la pauvreté induite.
 

Yoel1

VIB
L’Insee vient de dévoiler les derniers chiffres du chômage, ce mercredi 14 août. Au deuxième trimestre de l’année 2019, il a reculé de 0,2 point (0,6 point par rapport à l’année précédente) et concerne 8,5% de la population active en France (en dehors de Mayotte), et 8,2% en France métropolitaine. C’est le chiffre le plus bas depuis le début de l’année 2009. De quoi satisfaire le gouvernement.


Mais ces chiffres fournis par l’Insee sont bien différents de ceux de la Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques, qui recense les inscrits à "Pôle Emploi". Selon les dernières estimations de la DARES, au deuxième trimestre de 2019, le nombre de chômeurs en France (hors Mayotte) dans la catégorie A - qui se rapproche le plus de la définition de l’Insee - s’élevait à 3 632 500. Ce qui équivaut à 12,2% de la population active (11,37% pour la France métropolitaine), bien loin des 8,5% de l’Insee. Soit une diminution de 0,27 point par rapport à l’année précédente - et non pas 0,6 point.
Un mode de calcul différent
Des résultats un peu moins glorieux. Mais cet écart vient en réalité du mode de calcul. L’Insee s’appuie sur la définition du Bureau international du travail. Les chômeurs comptés dans ses calculs sont les personnes en âge de travailler (c’est-à-dire ayant 15 ans ou plus) qui n’ont pas travaillé, ne serait-ce qu’une heure, au cours de la semaine de référence, sont disponibles pour travailler dans les deux semaines et ont entrepris des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent (ou a trouvé un emploi qui commence dans les trois mois).
Tandis que la DARES comptabilise toutes les personnes inscrites sur Pôle emploi. La catégorie A est celle qui se rapproche le plus de la définition de l’Insee. Elle comprend les personnes sans emploi, tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi quel que soit le type de contrat (CDI,CDD, à temps plein, à temps partiel, temporaire ou saisonnier).

Pour comparer les résultats de l’Insee et ceux de la DARES, il est nécessaire d’effectuer un petit calcul. L’Insee fournit un taux de chômage - c’est-à-dire le nombre de chômeurs au prorata de la population active. Pôle emploi fournit un nombre d’inscrits. Il est donc nécessaire de calculer le taux de chômage en fonction du nombre d’inscrits et du nombre d’actifs en France (29,7 millions de personnes, selon les derniers chiffres de l’Insee).
À Mayotte, le taux explose
D’autres chiffres fournis par l’Insee et Pôle emploi sont à prendre en compte pour comprendre la réalité du marché du travail. Il ne faut pas oublier que l’Insee calcule les résultats du chômage en France en excluant Mayotte. Or là-bas, son taux s’élève à 35% de la population, selon les dernières estimations, dévoilées par l’institut au début de l’année 2019. Il a augmenté de 5 points par rapport à l’année précédente.
Certaines données viennent contrebalancer la bonne nouvelle. Notamment sur les raisons pour lesquelles les actifs sont sortis des catégories A,B ou C - et ne sont donc plus comptés en tant que chômeurs. D’après la DARES, 42% des personnes sont sorties des catégories A, B ou C pour défaut d’actualisation et 8,5% pour radiation administrative. Seulement 20,8% sont sorties des décomptes parce qu’ils ont belle et bien repris un emploi déclaré.
D’après Libération, pour les économistes, l’indicateur le plus fidèle à la réalité du marché du travail reste tout de même celui de l’Insee, notamment parce qu’il utilise des règles harmonisées au niveau international.
Rien de nouveau , c'est connu de tous du moins je l’espère !
 

Yoel1

VIB
Je te trouve bien optimisite je pense exactement le contraire les gens gobent tous ce qu ils entendent dans les médias mainstream pour vérité
C'est pas les médias... tous les mois depuis plus de 20 ans les chiffres sont annoncés avec les catégories A, B et C..voir E ..faut vraiment etre neuneu que de retenir que la catégorie A ...mais , c'est un norme internationale qui fait qu'au Maroc , il n'y a 10% de chômageur , alors qu'il est évident que le chômage est bien supérieur

En Allemagne le chômage catégorie A est de 3.5 , mais en B et C c'est le double ou le triple ..plus que la France !


Rien ne sert de taper sur le thermomètre ;)
 
C'est pas les médias... tous les mois depuis plus de 20 ans les chiffres sont annoncés avec les catégories A, B et C..voir E ..faut vraiment etre neuneu que de retenir que la catégorie A
Là tu surestimes nos compatriotes du moins une grande partie et je ne plaisante meme pas ,la plupart des gens ne font pas la difference entre les categories a ,b , ou c on leur dit que le chomage baisse et c est tout ce qu ils retiennent
 
le chômage baisse et a retrouvé le niveau de 2019, les chiffres de l'INSEE c'est factuel ...l'indicateur de l'INSEE n'a pas changé depuis 2009.....et comparer 2 indicateurs différents çà n'a pas de sens en terme de mesure d'évolution ...
.les entreprises les artisans ont du mal à trouver de la main d'oeuvre qualifiée:
je parle pas de ceux qui ont un master 2 en sociologie, management, psychologie, histoire, sport, communication etc..etc .diplômes BAC +5 sans valeur sur le marché du travail.....
je parle de plombiers, électriciens, ouvriers de la métallurgie, ingénieurs en informatique, infirmières, bouchers, carreleurs, couvreurs zingueur, hôtellerie, restauration, professeur de mathématiques etc etc....
c'est une bonne nouvelle que le chômage baisse pour tous ceux qui ont trouvé un emploi ils retrouvent aussi leur dignité......
grâce à l'action de notre cher président ..... Emmanuel MACRON qui sera probablement réélu en 2022...celui qui mange des pizzas à 28 euros au restaurant...... ah ah ah .....trop trop fort.....
et c'est pas fini attendez les effets de la réforme de l'indemnisation du chômage.....çà va encore augmenter le retour à l'emploi....
la FRANCE va enfin pouvoir parler à égalité avec l'ALLEMAGNE au sein de l'EUROPE.....
PS: à côté de chez moi une entreprise de plantation de myrtilles emploi 500 travailleuses polonaises pour la saison ....travail saisonnier, difficile et payé au SMIC....
il faut ouvrir grandes les portes de l'immigration,...(tous ces pauvres AFRICAINS qui cherchent juste à avoir une vie meilleure) çà relancera la croissance.....
 

Yoel1

VIB
Non pas tous les gens mais une grosse partie oui , apres ils ne sont pas stupides mais conditionné a croire ce que les médias mainstream leurs disent
e
C'est là que nos avis divergent ..je lis les médias mainstream comme tu les appelles d'Atlantico à Media part et toutes infos sont présentes et rien n'est caché ni manipulé ....sauf pour les idiots qui ne sont pas capable de croiser 2 infos
 

Esperluette

Vivre et laisser vivre
VIB

Yoel1

VIB
le chômage baisse et a retrouvé le niveau de 2019, les chiffres de l'INSEE c'est factuel ...l'indicateur de l'INSEE n'a pas changé depuis 2009.....et comparer 2 indicateurs différents çà n'a pas de sens en terme de mesure d'évolution ...
.les entreprises les artisans ont du mal à trouver de la main d'oeuvre qualifiée:
je parle pas de ceux qui ont un master 2 en sociologie, management, psychologie, histoire, sport, communication etc..etc .diplômes BAC +5 sans valeur sur le marché du travail.....
je parle de plombiers, électriciens, ouvriers de la métallurgie, ingénieurs en informatique, infirmières, bouchers, carreleurs, couvreurs zingueur, hôtellerie, restauration, professeur de mathématiques etc etc....
c'est une bonne nouvelle que le chômage baisse pour tous ceux qui ont trouvé un emploi ils retrouvent aussi leur dignité......
grâce à l'action de notre cher président ..... Emmanuel MACRON qui sera probablement réélu en 2022...celui qui mange des pizzas à 28 euros au restaurant...... ah ah ah .....trop trop fort.....
et c'est pas fini attendez les effets de la réforme de l'indemnisation du chômage.....çà va encore augmenter le retour à l'emploi....
la FRANCE va enfin pouvoir parler à égalité avec l'ALLEMAGNE au sein de l'EUROPE.....
PS: à côté de chez moi une entreprise de plantation de myrtilles emploi 500 travailleuses polonaises pour la saison ....travail saisonnier, difficile et payé au SMIC....
il faut ouvrir grandes les portes de l'immigration,...(tous ces pauvres AFRICAINS qui cherchent juste à avoir une vie meilleure) çà relancera la croissance.....
Faut arrêter la groupie de Macron ...Vive les chômeurs de Catégorie B ou C ...tu parles d'une vision :(
 
je me marre...
en arriver au point de changer d'indicateur pour contester la diminution des chiffres du chômage .....
peu importe même avec l'indicateur de la DARES, le chômage baisse en FRANCE....c'est factuel....dis moi que çà te réjouis quand même....
au fait comment va RUFFIN (ton poulain pour 2022)?? le député qui réclamait "MACRON démission" j'en entends plus parler .....
il se rend compte qu'il risque de prendre une raclée comme candidat député en 2022 donc il se fait oublier????
Chacun sa chapelle (avec ses groupies) c'est la démocratie...même ceux qui votent bleu MARINE c'est leur droit....
Vive MACRON, notre cher président élu démocratiquement par le peuple FRANÇAIS, attendons 2022.....et si c'est MELENCHON et bien je te présenterais mes félicitations....
 

Esperluette

Vivre et laisser vivre
VIB
C'est là que nos avis divergent ..je lis les médias mainstream comme tu les appelles d'Atlantico à Media part et toutes infos sont présentes et rien n'est caché ni manipulé ....sauf pour les idiots qui ne sont pas capable de croiser 2 infos

Là je te trouve bien optimiste. A part peut-être Médiapart (et encore) tous les autres ne font que relayer les dépêches des grandes agences.
 
Tu penses pas que tout les gens sont "stupides" à ce point tout de même ?
Je ne pense que les gens sont stupides , j ai juste dit que les gens se font a mon avis manipulés par la tv les journaux tenus par une petite elite , tous les grands medias ayant une vrai influence sur le peuple appartiennent au plus grands chefs d entreprises de ce pays ils n ont aucune independance
 

Yoel1

VIB
Cela fait des années que l'on nous parle de 6 millions de chômeurs, alors qu'en fait on est plus proche des 10 millions.
Cela fait 5 ans et ce sont les chiffres du thermometre DARES ...c'est à dire toutes les personnes inscrites à pole emploi soit un peu moins que 6 millions ..il y aurait donc 4 millions de personnes non inscrites selon toi ?
 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
je me marre...
en arriver au point de changer d'indicateur pour contester la diminution des chiffres du chômage .....
peu importe même avec l'indicateur de la DARES, le chômage baisse en FRANCE....c'est factuel....dis moi que çà te réjouis quand même....
au fait comment va RUFFIN (ton poulain pour 2022)?? le député qui réclamait "MACRON démission" j'en entends plus parler .....
il se rend compte qu'il risque de prendre une raclée comme candidat député en 2022 donc il se fait oublier????
Chacun sa chapelle (avec ses groupies) c'est la démocratie...même ceux qui votent bleu MARINE c'est leur droit....
Vive MACRON, notre cher président élu démocratiquement par le peuple FRANÇAIS, attendons 2022.....et si c'est MELENCHON et bien je te présenterais mes félicitations....
Beuuuuuurk.
Tu m'as donné la nausée.
 
Cela fait 5 ans et ce sont les chiffres du thermometre DARES ...c'est à dire toutes les personnes inscrites à pole emploi soit un peu moins que 6 millions ..il y aurait donc 4 millions de personnes non inscrites selon toi ?


Aucun intérêt à s'inscrire sans indemnités, mais 4 millions ca fait quand même beaucoup
 
Et bien non tu oublies tous les droit à l'APL etc etc et les trimestres comptabilsés pour la retraite ...tu me diras avec Macron , cela ne va plus exister :(:fou:


Si un chômeur n'a pas le droit à une allocation chômage, qu'il soit inscrit ou pas au pôle emploi cela ne lui change rien à ses droits aux apl et autres allocs, et aucun trimestre n'est comptabilisé pour la retraite si le chômeur n'est pas indemnisé.
 
tu as tout faux !


je ne pense pas,

si tu est par exemple au RSA, t'inscrire au pôle emploi ne t'apportera rien de plus au niveau de tes droits, et rien de plus au niveau de ta retraite. Tes droits sont calculés sur la base de tes revenus, et ta retraite sur la base de tes cotisations, pas de cotisations pas de retraite. inscrit ou pas au pôle emploi tu as le droit à toutes les allocs ( apl, caf,rsa).
 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
Je te présente mes souhaits de bon rétablissement.....
Faut pas se rendre malade parce qu'on a pas les mêmes opinions politiques....
De la à faire l'apologie de ce chien de son maître au service des banques et des lobbies de tous genres qui est en train de vendre ce qu'il reste des biens nationaux ...
 
Les émoluments d’abord. Comme ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy bénéficiera d’une "retraite" sous la forme d’une indemnité de 6.000 euros brut mensuels. A cette somme, il pourra ajouter 11.500 euros net par mois s’il décide, comme son statut d’ancien président de la République le lui permet, de siéger au Conseil constitutionnel. Nicolas Sarkozy devrait cependant être le dernier à profiter de cette nomination à vie automatique. François Hollande a en effet promis de supprimer cette disposition dans le cadre de la moralisation de la vie politique. Mais cette nouvelle donne ne sera pas rétroactive.





Enfin, toujours au niveau pécuniaire, Challenges évoque une "sujétion spéciale" attribuée à tous les anciens présidents, pour "compenser les contraintes subies dans l’exercice des fonctions", dit la loi. Le montant de cette indemnité n’est pas connu.





Voyages à volonté





Et pour profiter de cette manne, Nicolas Sarkozy pourra par ailleurs voyager à volonté. Il bénéficiera en effet d’une carte illimitée pour se déplacer à l’envi sur le réseau SNCF, en première classe, et sur tous les vols Air France, en classe affaires. Et s’il se rend à l’étranger, il sera accueilli par l’ambassadeur de France, qui sera chargé d’assurer son hébergement.





Mais si Nicolas Sarkozy préfère rester en France, il pourra profiter de son logement meublé et équipé gracieusement mis à disposition par l’Etat. Et ce en toute sécurité, puisque deux fonctionnaires de la police nationale assureront sa protection. Et pour les tâches administratives, le futur ex-président de la République aura à sa disposition sept personnes, dont un chef de cabinet, deux assistants, un fonctionnaire des archives nationales et trois secrétaires. Nicolas Sarkozy pourra alors remercier Laurent Fabius, qui a mis en place ce dispositif alors qu’il était Premier ministre de François Mitterrand, en 1985.





Evidemment, tous ces avantages ont un coût pour l’Etat. Le montant est difficile à évaluer, mais selon René Dosière, député PS spécialisé dans les finances publiques, le tout coûterait 1,5 million par an et par ancien président.
 
Une question : savez-vous comment sont recensés les chômeurs américains ? Parce que là-bas, pas de Pôle emploi, pas d'inscriptions sur des listes, pas de pointages. Non, aux Etats-Unis, les chômeurs (et ce qui reste de salariés) sont recensés par sondage.

Chaque mois, le très officiel Census Bureau procède à 60 000 appels téléphoniques. Pour être pris en compte, le nombre de réponses crédibles doit être au moins égal à 90 % du total. Exit les zigotos qui raccrochent précipitamment en disant qu'ils sont aux toilettes ou que leur cuisine est déjà suffisamment équipée.

Eh oui, une simple enquête par téléphone ! Mais attention, vu l'importance de l'échantillon retenu, un sondage considéré comme « scientifique ».

Et alors, direz-vous, quid si par accident le Census Bureau recense moins de 90 % de réponses acceptables ? Il ne publie pas de stats ? Si, si, vient de révéler l'honorable New York Post, il bricole. Laisse les agents compléter eux-mêmes des fiches d'entretiens inaboutis. Scientifiquement.

Des instructions venues d'en haut

Le lecteur soupçonneux aura vite compris les possibilités de manipulation offertes par ce zinzin impossible. Eh bien, la réalité lui donne raison. Les chiffres de 2012, par exemple - oui, oui, ceux qui précèdent la réélection de Mr Obama - étaient bel et bien trafiqués.

Selon le New York Post, un des agents les plus zélés du Census Bureau, Julius Buckmon, s'est fait pincé et a vendu la mèche. Rappelez-vous, cette sidérante baisse du taux de chômage US en septembre 2012, passant aussi sec de 8,1 à 7,8 % sans aucune raison économique. Julius Buckmon était à la baguette magique et le Census Bureau le savait déjà.

Mais, hého, se défend l'indélicat, j'étais pas tout seul ! D'ailleurs, insinue une autre source sous couvert d'anonymat (mais prête à en discuter avec le ministère du Travail et le Congrès si demandé), on avait des instructions venues d'en haut. (Aux dernières nouvelles, ni le Ministère du Travail, ni le Congrès ne se sont manifestés.)

Eh oui, les stats US, c'est comme le vent et les promesses des candidats politiques. Vous remarquerez aussi que les chiffres du chômage américain se sont encore améliorés (7,3 %) depuis septembre 2012, en dépit de la situation économique et sociale catastrophique constatée sur le terrain.

Pas grave, par temps hostile, le rêve américain impose de ne pas trop se réveiller.
 

Yoel1

VIB
C'est encore plus drole avec Trump
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