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Christine Lagarde à la BCE: pour le meilleur ou pour le pire?
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[QUOTE="remake, post: 16364028, member: 285471"] [SIZE=6][B]La patronne a su "conquérir Washington, ce qui n'est pas donné à tous"[/B][/SIZE] Si beaucoup des intervenants ont insisté sur son humanité, sa tolérance, Richard Quest, le journaliste économique vedette de la chaîne américaine CNN, a évoqué avec humour sa façon de réagir à une question malvenue : « Le sourcil se fronce légèrement, l’œil se noircit, la voix se durcit… et on sait qu’il faut dare-dare choisir une autre voie. » Pour le milliardaire David Rubenstein, la patronne a su « conquérir Washington malgré la jalousie et l’animosité, ce qui n’est pas donné à tout le monde ». Avant d’ajouter, en souriant, qu’elle avait bien de la chance d’entendre tous ces éloges de son vivant : « La plupart du temps, lorsque les discours sont aussi laudatifs, ils ne sont prononcés qu’une fois le destinataire au fond de son cercueil. » L’héroïne de la soirée s’est, comme il se doit, exprimée en dernier. « Vous avez tous touché ma vie, a-t-elle remercié. Vous m’avez soutenue et aidée, et donné la force de passer toutes ces années loin des miens. » Auprès d’elle ce soir-là, son mari, Xavier Giocanti, l’un de ses deux fils, Thomas, architecte, accompagné de sa femme, Taylor, son neveu Edouard, en poste à l’ambassade de France à Washington, et Arthur, le fils de Xavier. Après avoir aussi insisté sur la nécessité de « chérir et de protéger » le sentiment d’humanité partagé par les convives, Christine Lagarde a ensuite stupéfié l’assistance. Toujours au micro, elle a chanté, accompagnée par l’orchestre, l’inoubliable succès d’Edith Piaf « Non, je ne regrette rien ». Une performance qui lui a valu une standing ovation de plusieurs minutes. [SIZE=6][B]A Francfort, au sein de la BCE, le climat est explosif[/B][/SIZE] L’atmosphère risque de se révéler bien plus fraîche à Francfort. Car les dernières annonces de Mario Draghi, qui a décidé le 12 septembre de poursuivre à la fois la politique de taux d’intérêt bas et le programme de rachats d’actifs de 2,2 trillions d’euros (« Quantitative Easing », en termes techniques), ont provoqué de violentes dissensions au sein de la BCE. Fait exceptionnel, plusieurs membres du conseil exécutif ont manifesté leur désaccord : Jens Weidmann, le gouverneur de la Bundesbank, adversaire acharné d’une politique monétaire « laxiste », son homologue des Pays-Bas, Klaas Knot, et Ewald Nowotny, ancien gouverneur de la Banque centrale d’Autriche, ont chacun dénoncé des mesures « dangereuses et disproportionnées ». Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, longtemps donné favori pour le poste de Mario Draghi, leur a emboîté le pas. En Allemagne, où Draghi a été rebaptisé « comte Draghila » par le quotidien populaire « Bild », caricature avec dents ensanglantées à l’appui, cette politique est dénoncée par l’ensemble de la classe politique, y compris l’extrême gauche. En cause : les dégâts infligés aux épargnants, qui voient les rendements de leurs placements s’effriter. [B]Lire aussi.[/B][U]Christine Lagarde : "les femmes sont l'avenir du monde"[/U] La rupture est telle que l’Allemande Sabine Lautenschläger, numéro deux de la BCE, a annoncé sa démission la semaine dernière, comme deux autres compatriotes avant elle. Plus de deux ans avant la fin de son mandat, et le jour même de la prise de fonction de Christine Lagarde. Dans ce climat explosif, la nouvelle patronne devra faire taire les critiques sur son manque d’expérience en matière de politique monétaire et tenter d’apaiser les tensions internes. Sans pour autant désavouer son prédécesseur, ni se mettre à dos les membres du conseil. Le tout dans un contexte de stagnation économique en zone euro, de récession en Allemagne, de Brexit et de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine… Heureusement, parmi les nombreuses qualités énumérées pendant la soirée, son « sens de la diplomatie » a été abondamment mentionné. Elle en aura besoin [/QUOTE]
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