Christine lagarde (fmi) sur les monnaies virtuelles (bitcoin etc.)

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Lagarde n’est pas une référence pour moi, et elle ne dit pas comment on va financer ce qui est public avec des monnaies qui permettent d’échapper aux taxes ou aux impôts.

Pour le reste, c’est une monnaie spéculative, ça ne peut pas être autre chose puisque des changes incessants sont nécessaires et que son cours est variable.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Lagarde n’est pas une référence pour moi, et elle ne dit pas comment on va financer ce qui est public avec des monnaies qui permettent d’échapper aux taxes ou aux impôts.

Avant les virements electroniques, ordinateurs, banques... les gens et commerces payaient les taxes et impots avec l'ultime monnaie anonyme (1,000,000x plus anonyme que les Bitcoins), le bon vieux cash, et ca marchait parfaitement.

Le probleme que je vois la est plutot d'ordre technique: le reseau bitcoin ne scalera jamais pour traiter le volume de transactions des monnaies traditionnelles, car 1/ il sera trop lent a calculer et verifier autant de transactions par seconde, et 2/ la taille de la blockchain va explorer exponentiellement.

Pour le 1/ et le 2/, seule une sorte de distribution (hierarchique?) sur plusieurs sous-blockchains resoudra peut etre le probleme du computing power et de la vitesse... au prix d'une plus grande complexite. Pour 2/, il faudra aussi songer comment compacter regulierement la ou les blockchains, comme les companies qui font 1x par an un resume de leurs livres.

Et ne t'en fais pas pour l'anonymite: bitcoin est uniquement pseudonyme et 100% publiquement traceable (c'est pour ca que la grande finance commence a l'endorser). C'est pas comme les monnaies virtuelles de 2eme generation comme Monero, qui elles sont plus resistantes au traceage... mais qui souffriront des memes 2 problemes mentionnes plus haut.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
C’est l’or qui remplacera le « bitcoin » et non pas le « bitcoin » qui remplacera l’or.


Marc Rousset
Économiste
Ancien haut dirigeant d'entreprise

<Rien ne sert de parler pendant des heures de la technique géniale de la « chaîne de blocs » pour justifier la valeur du « bitcoin ».
Cette technique est l’arbre qui cache la forêt.
Un bitcoin ne repose sur rien et ne vaut rien si ce n’est le prix auquel des imbéciles souhaitent l’acheter dans un méga-système à la Ponzi qui n’est rien d’autre qu’une répétition, au XXIe siècle, de la fameuse crise spéculative des bulbes de tulipe en Hollande au XVIIe siècle.

De même qu’il est impossible d’empêcher des gens, s’ils le souhaitent, de se jeter du haut de la tour Eiffel, il n’est pas possible d’empêcher des gens de se ruiner ! La seule valeur réelle du bitcoin est la valeur marchande du brevet technologique « blockchain ».

Cette technologie, qui s’est affranchie de l’intervention étatique, a pour garant seulement un algorithme et repose sur la seule valeur que lui donne la masse des acheteurs du bitcoin.

Son créateur est inconnu et il a jeté la clef au fond du puits après la conception de la chaîne de blocs. Ne sont capables de créer des bitcoins que ceux qui disposent d’une capacité de calcul avec des fermes d’ordinateurs, avec la capacité technique pour les émettre.

Certains technocrates évoquent la loi de Metcalfe comme quoi la valeur d’un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateurs.
Ce qu’ils oublient, c’est que cent fois zéro, cela fait toujours zéro ! Mais ils confondent, en fait, valeur du réseau des utilisateurs du bitcoin et valeur du bitcoin. Un deuxième arbre technocratique vient ainsi s’ajouter à l’arbre technologique pour cacher la forêt du néant et du vide absolu bitcoin.

La valeur du bitcoin repose, en réalité, sur la confiance que lui donnent des imbéciles,[pardon@Sanid_]
des spéculateurs et des mafieux. Le bitcoin n’est adossé à aucune autorité centrale et il est probable que les États lui tordront un jour le cou.

Le Maroc, après la Chine et le Vietnam, est le dernier État qui vient d’interdire purement et simplement le bitcoin.

Le bitcoin, créé le 3 janvier 2009, a connu un cours ultra-volatile en dessous des 20 dollars jusqu’à son véritable envol en 2013, avec en moyenne une explosion de bulle chaque année. Le bitcoin, qui vient d’atteindre 14.000 dollars, est en train de monter jusqu’au ciel. Certains s’en réjouissent alors qu’il est, en fait, le signe annonciateur d’un krach pire que 1929 et de l’apocalypse économique, politique, civilisationnelle qui nous menace.

Les politiques monétaires irresponsables, l’hyper-endettement des États, des entreprises et des particuliers dans la plupart des pays du monde (Chine, Japon, pays émergents inclus), contrairement à 1929, où les problèmes se cantonnaient essentiellement à l’Europe et aux États-Unis, les chiffres réels de chômage, cachés en France ou aux États-Unis, de 20 %, les ratios catastrophiques des banques italiennes, le déficit public et commercial américain, le dollar attaqué par la Chine comme devise principale des contrats pétroliers : tout cela sent plus l’apocalypse qu’un simple krach à venir.

En cas de faillite de l’État et d’un taux de chômage réel à 40 %, les banlieues de non-droit pourraient se conduire en France comme à Saint-Martin après l’ouragan.
En 1913, la dette totale des États-Unis s’élevait à 39 milliards de dollars. Aujourd’hui, elle se situe à 70.000 milliards de dollars, soit 1.800 fois plus. Les taux d’intérêt sont aujourd’hui à 1,5 % aux États-Unis ; demain, ils atteindront immanquablement 15-20 %. Et si le Dow Jones a chuté de 90 % entre 1929 et 1932, le NASDAQ a décliné de 80 % entre 2000 et 2002. Le Dow Jones, qui était à 1.000 en 1982, se situe aujourd’hui autour de 23.400.


Il est probable que, lors du prochain krach, une impression monétaire illimitée se produira et que le monde ressemblera à l’Allemagne en 1923, avec les devises dollar et euro qui vaudront zéro.

Le seul vrai bitcoin naturel depuis Nabuchodonosor, l’or, lui, vaudra alors 15.000 ou 80.000 dollars, soit bien plus que le bitcoin actuel des hommes. C’est l’or qui remplacera le bitcoin, et non pas le bitcoin qui remplacera l’or.> o_O

mam
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
L'or a l'avantage d'avoir garde un pouvoir d'achat (par gramme) presque constant depuis l'antiquite.

Une partie de mes reserves est en or physique, et non en bitcoins. Et ca, bien que je suis avide usager de bitcoins comme monnaie d'echange.
 
A

AncienMembre

Non connecté
J'ai lu un truc récemment, mais la source était pas super credible alors je sais pas trop, mais :

Ca disait que Le dollars/petrodollar etaient de plus en plus menacés.

Et que c'est pour cette raison qu'on commence a s'intéresser sérieusement aux cryptocurrencies.

Je sais pas ce que ca vaut.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
@farid_h y’a des vrais riches grace aux bitcoin ?
Des gens qui ont speculé et revendu leurs bitcoin au plus haut pour recuperer du cash ?

A partir de quand on est vrai riche?

Oui, il y a plein de gens qui ont achete 1 BTC pour $200 a $300 a l'epoque. Ils sont maintenant multimillionnaires... c.a.d. s'ils n'ont pas revendu avant.
 

Sanid

Je ne suis pas là !
VIB
A partir de quand on est vrai riche?

Oui, il y a plein de gens qui ont achete 1 BTC pour $200 a $300 a l'epoque. Ils sont maintenant multimillionnaires... c.a.d. s'ils n'ont pas revendu avant.
Je parle de ceux qui ont vendus et qui ont actuellement des dollars ou euros pas ceux qui sont millionaires en bitcoin
 
@farid_h y’a des vrais riches grace aux bitcoin ?
Des gens qui ont speculé et revendu leurs bitcoin au plus haut pour recuperer du cash ?

Moi j'en avais acheté quand le cours était a 800 euros pour les revendre vers 1400 euros... Si j'avais su. Déjà à l'époque, on parlait d'une bulle Bitcoin et l'on prédisait un crash. Ceux qui n'ont pas revendu sont certainement nombreux, ils ont pensé au long-terme....
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Oui mais ce que je veux dire c’est qu’ils ont pas revendu ?
Demain ils peuvent encore tout perdre

oui, cependant
Le bitcoin débarque à la Bourse de Chicago : un moment historique !

Pour la première fois, le bitcoin va être traité comme un actif financier traditionnel.
Un signal positif pour son hypothétique légitimation, mais l’entrée dans la cour des grands n’est pas sans risques.
Lundi 11 décembre à minuit et une minute (heure française), le bitcoin a vécu un moment historique.

La monnaie virtuelle fait l’objet de contrats à terme au Chicago Board Options Exchange (CBOE), la principale bourse d’options américaine. Le 18 décembre, ce sera au tour de son concurrent du Chicago Mercantile Exchange (CME) de lancer des instruments financiers indexés sur les cours de la monnaie virtuelle. Sans compter le Nasdaq qui prévoit de les imiter en 2018...
Avec quelle incidence sur le bitcoin ?
Premièrement c’est une entrée incontestable dans le monde des actifs traditionnels. Les contrats à terme sont particulièrement utilisés par les grands fonds d’investissement pour miser sur les matières premières (pétrole, gaz), les produits agricoles (soja, coton, bétail, etc.) et les métaux précieux (or, argent). De quoi donner un peu de légitimité à ce bien immatériel au centre de l’actualité financière (+1.718% sur les 12 derniers mois).
>> La journée complètement folle du bitcoin
>> Le glossaire complet du Bitcoin pour tout comprendre
Mais si l’annonce fin octobre du lancement des contrats a tiré le cours vers le haut, les Cassandre pensent que cet événement pourrait faire éclater la bulle “bitcoin”. Les contrats à terme (“futures contracts” en anglais) permettent aux traders de spéculer sur le prix d’un actif sous-jacent (en l’occurrence, sur le cours du bitcoin) sans avoir à détenir cet actif. Ils peuvent ainsi générer des profits (ou des pertes) en achetant ou en vendant de tels contrats, qui vont leur permettre de miser sur les évolutions du prix du bitcoin. À la hausse… comme à la baisse.
Ce qu’il faut attendre sur le cours la semaine prochaine

.../...




 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite

Bloomberg a interrogé une demi-douzaine de traders du secteur et beaucoup pensent parier à la baisse.

“Cet instrument financier devrait ramener le cours du bitcoin à un niveau plus proche de réalité”, prophétise Craig Pirrong, professeur en finance à l’université américaine de Houston.

Un avis que tempère Ari Paul, co-fondateur du hedge fund BlackTower Capital : “Alors que certains traders se tiennent prêts pour parier à la baisse, il y a aussi beaucoup d’argent qui attend d’être investi sur le long terme en anticipant une hausse.”

Certains estiment que les contrats pourraient réduire la volatilité du cours.
Le responsable de la recherche macroéconomique chez Saxo Bank, Christopher Dembik, préfère regarder dans le rétro de l’histoire pour donner une perspective. “Le bitcoin est souvent comparé à l’or, rappelle-t-il à Capital, et quand les premiers contrats à terme sur l’or ont été lancés par le CME dans les années 1970 cela n’a pas eu beaucoup d’incidence sur sa valeur”.

Impossible toutefois d’exclure des turbulences au début, le bitcoin a rarement épargné le cœur de ses investisseurs, “mais sur le moyen-long terme je pense que l’effet sera limité”, déclare-t-il.
>> Les Winklevoss, premiers milliardaires en bitcoins connus
>> À quel point est-on blindé en ayant investi 100 dollars en 2011?

Faut-il quand même s’attendre à d’importantes variations à partir de lundi ?

“Le temps que les courtiers s’organisent et proposent massivement ces contrats à leurs clients, il faudra attendre le premier trimestre 2018”, explique Christopher Dembik.
La banque d’affaires Goldman Sachs a par exemple attendu le 7 décembre pour annoncer qu’elle était prête à faire l'interface entre acheteurs et vendeurs en bitcoins. Beaucoup d’autres établissements se sont dit intéressés mais n’ont pas donné de calendrier.

La saturation du réseau beaucoup plus inquiétante
L’avenir à court terme du bitcoin pourrait, en revanche, être contrarié par des problèmes techniques.
La plateforme de vente de jeux vidéo Valve a annoncé le 7 décembre qu’elle suspendait les paiements en bitcoins à cause de l’explosion des frais de transaction.
Le réseau est tellement saturé que ces derniers atteignent des sommets.

“Les frais de transaction supportés par chaque payeur en bitcoins ont explosé cette année, explique Valve dans un communiqué, atteignant 20 dollars par transaction la semaine dernière (comparé à 0,20 dollars en 2016) [...].
Les frais élevés sont beaucoup plus pénalisants qu’une chute importante de la valeur du bitcoin”. En effet, un jeu vidéo excède rarement 60 euros. L’application de tels frais fait fuir les acheteurs.
Nous avons également constaté sur plusieurs forums en ligne consacrés aux monnaies virtuelles (dont Le Club du Bitcoin que nous animons sur Facebook) que de nombreux investisseurs relevaient des délais de plusieurs jours avant qu’une transaction soit validée.
Des désagréments qui viennent contredire ceux qui prêtent au bitcoin l’ambition de s’imposer dans les flux financiers.
Au final, la surchauffe pourrait venir d’où on s’y attendait le moins.
>> Le Bitcoin consomme plus d'électricité que l'Irlande (et 158 autres pays) :eek:


https://www.capital.fr/entreprises-...ium=email&utm_source=nl-cap-matinale-dimanche

mam
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
La saturation du réseau beaucoup plus inquiétante
L’avenir à court terme du bitcoin pourrait, en revanche, être contrarié par des problèmes techniques.
(...)

Nous avons également constaté sur plusieurs forums en ligne consacrés aux monnaies virtuelles (dont Le Club du Bitcoin que nous animons sur Facebook) que de nombreux investisseurs relevaient des délais de plusieurs jours avant qu’une transaction soit validée.

Ca, c'est partiellement aussi ma faute: j'avais stoppe quelques bitcoin full nodes (bitcoind) sur quelques ordinateurs a moi pendant 2 semaines, car j'avais besoin des cycles CPU pour convertir des videos en HEVC/h.265. Ca a du saturer le reste des autres full nodes, et ralentir davantage les validations. :p :D
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Ca, c'est partiellement aussi ma faute: j'avais stoppe quelques bitcoin full nodes (bitcoind) sur quelques ordinateurs a moi pendant 2 semaines, car j'avais besoin des cycles CPU pour convertir des videos en HEVC/h.265. Ca a du saturer le reste des autres full nodes, et ralentir davantage les validations. :p

m'étonne même pas ...........
petit galopin :D

mam
 
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