Chronologie pour comprendre la crise en Ukraine (Entre Histoire et Géographie)

Un article excellent. Un peu long pour un forum, et je m ' en excuse, mais j ' ai cru bon de le proposer à votre attention.

Après ses 43 cancers et son alzheimer, il est costaud le Poutine.

Je m’inquiéterais plutôt de l’état de santé des tous ces vieux déchets (biden, Pelosi, Rotschild, Soros, la reine Elizabeth II etc …) même le diable n’en veut pas.

Ce qui les tient en vie, c’est le pouvoir, la moindre perte de contrôle et ils vont tomber comme des mouches.
 
Chaque fois que les Occidentaux remarquent une faiblesse dans le dispositif militaire des Ukrainiens, ils envoient des armes pour faire disparaître cette faiblesse, et ce depuis le début du conflit. Les élites occidentales sont résolues à mener une guerre d ' usure contre la Russie par Ukraine interposé; au plus cette guerre dure au plus elles sont satisfaites. Ils ne faut pas compter sur eux pour une solution négociée.
Aucun militaire occidental ne risque sa vie dans ce conflit. Il peut, pour les élites occidentales, durer le plus possible.
Ci-dessous les derniers armements lourds fournis à l ' Ukraine :
 
Chaque fois que les Occidentaux remarquent une faiblesse dans le dispositif militaire des Ukrainiens, ils envoient des armes pour faire disparaître cette faiblesse, et ce depuis le début du conflit. Les élites occidentales sont résolues à mener une guerre d ' usure contre la Russie par Ukraine interposé; au plus cette guerre dure au plus elles sont satisfaites. Ils ne faut pas compter sur eux pour une solution négociée.
Aucun militaire occidental ne risque sa vie dans ce conflit. Il peut, pour les élites occidentales, durer le plus possible.
Ci-dessous les derniers armements lourds fournis à l ' Ukraine :
Rajoutons à cela tous les mercenaires qui combattent aux côtés des ukros.
Selon plusieurs sources, près de 150 Français participeraient aux combats aux côtés des Ukrainiens comme ce jeune français qui vient de mourir.


Trompé par une propagande de tous les instants , ce stupide jeune homme a mis sa vie au service d’intérêts géo stratégiques qui le dépassaient complètement . Il croyait défendre l’Ukraine et son peuple alors qu’il ne faisait qu’apporter sa pierre à un sacrifice décidé par des autorités occidentales sans scrupules.
Ce fût exactement la même chose dans les années 2010 en Syrie :On y envoya beaucoup de jeunes exaltés et on s’en ficha de leurs sorts car ils étaient musulmans , mais question stupidité ils se valaient tous.

Il est à parier que cet exalté de pacotille soit français de souche et question stupidité le français de souche n’a rien à envier à personne dès lors qu’il est sous contrôle de la propagande otanesque.
Et si on faisait le procès de ceux qui gèrent la propagande, parce que ce sont eux qui envoient ces jeunes décérébrés au casse pipe et pour le compte de qui ??

Faute de faire ce procès, la propagande continuera d’envoyer des décérébrés se jeter sous le feu de l’artillerie russe : Une fin comme une autre, mais une fin que d’autres auront décidé à la place de ce pauvre hère !
 
Bilan des 100 jours qui auraient ébranlé le monde, il est clair que ce bilan du côté russe mais pas nécessairement du côté du pouvoir n’a rien à voir avec celui de nos médias qui ne savent plus comment expliquer que les Russes perdent, que Poutine est à l’agonie alors même que dans la même phrase ils sont obligés de concéder que la Russie est en train d’obtenir ses objectifs. Certes ils mentent mais leur mensonge a un sens celui de l’incompréhension de ce que ces 100 jours ont bouleversé dans l’opinion russe. Le plus important de ce texte très critique est dans ce constat : “C’est Poutine lui-même qui a commencé. En lançant cette opération spéciale, en s’appuyant sur l’armée et le peuple, le président est allé à l’encontre de la majeure partie de l’élite russe“. L’intervieweur reconnait les erreurs initiales et les fausses estimations mais aussi ce que cela a durablement transformé dans la société russe contre les oligarques vendus. A ne pas rater, le titre fait clairement allusion au livre de Reed sur la révolution bolchevique. On retrouve l’appel de Ziouganov à célébrer les vrais héros. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/war21/article/335946/

Mariupol est prise, Kherson et Melitopol sont sous notre contrôle, le “chaudron” du Donbass se referme. L’Occident est perplexe
Sergey Aksenov, 3 juin 14 h 13

Avec les commentaires de : Alexey Leonkov et Viacheslav Tetiokine

Le 3 juin, exactement 100 jours se sont écoulés depuis le début de l’opération spéciale de la Russie en Ukraine. Les forces armées russes, ainsi que les unités de la DNR et de la LNR, se sont battues avec acharnement pour le Donbass. L’action militaire a déjà eu de graves conséquences économiques dans le monde entier.

Selon les sociologues, 56% des Russes suivent de près l’opération spéciale. 80 % des personnes interrogées sont préoccupées par les événements en Ukraine, tandis que 77 % soutiennent les actions des forces armées russes. Dans le même temps, la majorité des personnes interrogées sont convaincues que l’opération durera encore six mois à un an, voire plus.

“SP” a demandé à des experts d’évaluer les résultats intermédiaires de l’opération spéciale.

– 100 jours après le début de l’opération spéciale, nous développons l’offensive”, déclare l’expert militaire Alexei Leonkov. – Nous avons libéré 224 localités. Le territoire contrôlé par les forces alliées a été multiplié par 4 ou 5 pendant cette période. Les bastions du Donbass sont méthodiquement frappés. La ville fortifiée de Marioupol a été prise.


 
Des milliers de combattants ont été faits prisonniers (selon certaines informations, il y en aurait 8 000 dans la seule RPD – aut.). Il y a des redditions sur pratiquement toute la ligne de contact. Il s’agit principalement de combattants de la défense territoriale, qui ont été envoyés là à la demande du commandement ukrainien.

“SP : – Le premier chiffre des pertes annoncé par le ministère russe de la Défense est effrayant…

– Si au début le rapport des pertes non récupérables était de 1 à 10 en notre faveur, maintenant il n’y a presque plus de pertes de notre côté, et l’ennemi perd plusieurs centaines de personnes par jour, bien que Zelensky ait dit seulement une centaine. Les pertes totales de Kiev pendant toute l’opération spéciale, selon les estimations étrangères sont de 100 à 200 mille hommes, sans compter les blessés, qui ne retourneront pas au front.

Nous avons pu réduire nos pertes en changeant de tactique. Avant de prendre une zone, il y a d’abord une reconnaissance, puis un pilonnage des positions ennemies, et seulement ensuite une offensive. Si la résistance persiste, les combattants s’arrêtent, font à nouveau appel aux tirs de suppression, et tout recommence.

A Severodonetsk, ils ont fait une démonstration magistrale. Ils ont rapidement conduit les combattants hors des limites de la ville, dans la zone industrielle de l’usine locale Azot, et les ont maîtrisés. Ils s’emparent maintenant de la ville adjacente de Lissitchansk, car elle se trouve en surplomb et les tirs sont dirigés vers les zones résidentielles depuis cette ville. Par conséquent, nous devons prendre Lissitchansk pour achever le nettoyer Severodonetsk.

“SP : – Dans quelle mesure les livraisons d’armes en provenance de l’étranger affectent-elles les opérations de combat ? Quel est l’état des ressources humaines de l’AFU ?

– Au début de l’opération spéciale, cette influence était forte, car depuis 2018, l’Ukraine est approvisionnée en armes. Sans les fournitures étrangères, l’Ukraine aurait été désarmée depuis longtemps. Son propre arsenal, qui était répertorié dans tous les ouvrages de référence, s’est épuisé il y a un mois. Mais les armes étrangères ne peuvent pas compenser entièrement les pertes et les besoins en armement de l’AFU.
 
Étant donné que ces armes sont détruites par nos soins dans les lieux de stockage, peu atteignent les lignes de front. Mais les forces armées ukrainiennes ont maintenant changé de tactique et ont commencé à frapper des objets civils et des bâtiments résidentiels avec ces armes pour tenter de les réduire en poussière. Quant à leurs hommes, la qualité de leur formation est médiocre. Ils peuvent boucher des trous pendant 2 ou 3 jours, mais ensuite ils se rendent, battent en retraite ou meurent.

Ainsi, la bataille décisive pour le Donbass, que Zelensky avait annoncée, il l’a effectivement perdue. Et il est probable qu’il perde la bataille pour l’Ukraine.

– À en juger par le début de l’opération, on s’attendait à ce qu’une partie de l’élite ukrainienne et une partie de l’AFU passent de notre côté, et à ce que nous rencontrions un soutien plus ou moins massif de la population locale”, estime le correspondant militaire Dmitriy Seleznev. – Hélas, cela ne s’est pas produit. En conséquence, nous avons été obligés de nous retirer des environs de Kiev et de Tchernigov. Puis il y a eu une réinitialisation et l’opération spéciale a commencé à se développer plus lentement. C’est exact, les militaires ne peuvent pas accomplir des tâches politiques.

Maintenant la situation sur le front s’est normalisée. Mais l’Occident ne dort pas non plus. À Donetsk, où je me trouve actuellement, on peut le ressentir. Après la livraison des obusiers américains M777, les obus ont commencé à atteindre le quartier central de la ville. Ça pourrait être pire à partir de maintenant. Des solutions radicales sont nécessaires. Le tunnel dans les Carpates a finalement été “calibré”. Nous aurions dû briser l’infrastructure du pays en guerre contre nous depuis longtemps. En passant, cela n’implique pas du tout des pertes civiles.

“SP : – Mais il y a aussi eu des succès…

– Il y a eu une opération militaire unique à Mariupol, qui a été prise par des chars. Auparavant, la ville venait toukours à bout des chars. Ils étaient coincés là-bas, ils étaient brûlés, mais ici tout a été réussi. Et ce, malgré le fait que l’ennemi disposait d’un grand nombre d’ATGM américains et britanniques. C’est le résultat de l’entraînement des unités de l’armée DNR, le fameux bataillon “somalie”. En général, cette guerre est unique. Aucune munition, même puissante, n’est épargnée. Parfois, un missile est dépensé sur un seul chasseur ennemi.

Les drones chinois sont très populaires auprès des troupes, car ils permettent de contrôler les tirs d’artillerie. Ils sont utilisés partout. On a d’abord supposé qu’ils seraient bloqués par l’EMP, mais il s’est avéré qu’ils ne bloquent rien, ainsi ils sont d’une grande utilité. En fait, la Chine est en guerre avec nous, même si elle ne le sait pas. Malheureusement, il n’y a pas eu jusqu’à présent d’unité d’état-major de ce type dans l’armée. Mais les volontaires aident.
 
“SP : – Vous avez rencontré des combattants des forces spéciales tchétchènes à Marioupol…


– Les Tchétchènes ont combattu au même titre que d’autres unités – marines, “Somalis” de la République populaire de Donetsk. Parfois, ils étaient en deuxième échelon, mais ils étaient aussi en première ligne. Mais ce n’est pas tout. La guerre de l’information fonctionne bien pour eux. Dans la LNR, nous avons avec peine pu surmonter les difficultés liées à l’accréditation. Dans ces conditions, nous devons faire preuve de souplesse.


Nous devons mettre plus activement en valeur nos héros. Le bilan positif de ces cent jours est que les héros qui se sont montrés brillants en 2014, 2015 sont enfin reconnus. L’attribution à titre posthume de décorations à Arsen Pavlov, “Motorola”, et à son successeur au bataillon “Sparta”, Vladimir Zhoga, “Vokha”. – Tout cela est très correct. Nous les avons ainsi reconnus et avons fait d’eux les héros de toute la Russie.


“SP : – L’Ukraine change lentement mais sûrement avec notre aide, et la Russie ?


– L’un des résultats de l’opération spéciale est que, bien que la réinitialisation en Russie même – la réinitialisation dont les forces gaucho-patriotiques rêvent depuis si longtemps – ait commencé, elle est au point mort. C’est Poutine lui-même qui a commencé. En lançant cette opération spéciale, en s’appuyant sur l’armée et le peuple, le président est allé à l’encontre de la majeure partie de l’élite russe. Avions-nous vraiment besoin d’une action militaire contre l’Ukraine pour commencer à vendre du gaz en roubles ?


Des changements profonds sont nécessaires pour mobiliser la société russe. Mobiliser non pas tant dans le sens militaire, mais dans le sens de soulever le pays entier, l’économie dans l’intérêt de la victoire. Une purge de l’élite est nécessaire. La situation est extrêmement grave. Ce n’est pas la Tchétchénie des années 1990. En fait, la Russie se bat contre toute l’Europe, contre l’OTAN. Tout pour le front, pour la victoire – cela devrait être notre slogan. Sinon, nous risquons de perdre le pays. C’est pourquoi nous devons tous nous serrer les coudes.


Vyacheslav Tetekin, conseiller politique principal du président du comité central du KPRF, résume : “Le modèle mondial unipolaire s’est effondré. – C’est la principale chose qui s’est passée. Nous avions l’habitude de dire que ce modèle s’effritait parce que la Russie et un groupe de puissants pays asiatiques rejetaient l’américano-centrisme. Mais ensuite, c’était plus sur le terrain politique. Et maintenant, pour la première fois depuis la Grande Guerre Patriotique, Moscou a ouvertement défié l’hégémonie occidentale.


L’opération spéciale en Ukraine n’est pas le combat de la Russie contre l’Ukraine, mais le combat de la Russie contre la tentative de l’Occident de maintenir sa domination sur le reste de l’humanité. Parce que l’expansion de l’OTAN, bien que dirigée extérieurement contre la Russie, est en fait une tactique néocoloniale visant à soumettre d’autres nations. Ils ont commencé par l’Europe, puis ils se sont étendus au reste du monde. Les guerres en Libye, en Afghanistan, en Syrie, en Irak font toutes partie du même processus.


Lorsque l’Occident a tenté de faire pression sur la Russie avec l’aide de l’Ukraine, il a lancé trois batailles contre nous en même temps. La première est la phase chaude dans laquelle il est en train de perdre. La seconde est d’ordre économique. Là aussi, ses conséquences ont frappé l’Occident plus durement que la Russie. L’économie mondiale a changé, de nombreux pays ont refusé de participer aux sanctions, ce qui signifie un effondrement du système. La troisième est la propagande, dans laquelle les mensonges diffusés par l’Occident jouent contre lui.


Ainsi, un changement tectonique dans le monde est en train de se produire. La domination des États-Unis et de l’Europe a été remise en question. Le dollar perd de sa puissance et les pays passent aux monnaies nationales. La situation dans les pays occidentaux s’échauffe. La baisse du niveau de vie, à laquelle ils ne sont pas habitués, entraînera inévitablement des troubles politiques intérieurs. La Russie, en revanche, conserve une stabilité politique et économique intérieure, ce qui indique l’échec des plans de nos adversaires.

 
La Pologne et l’Ukraine ont une histoire complexe de massacres des deux côtés. Pourtant depuis huit ans, elles font bloc contre la Russie. Après avoir envisagé d’annexer un territoire russe si Moscou perdait la guerre, Varsovie se verrait bien annexer un territoire ukrainien, si Kiev perd. Le président Andrzej Duda aurait reçu des garanties de son homologue Volodymyr Zelensky : en remerciement pour son aide militaire contre les Russes, son pays pourrait annexer la Galicie.



De la chaîne des Carpates à l’Oural, il n’y a aucune montagne. Par conséquent l’Europe orientale est une vaste plaine dans laquelle de nombreux peuples sont passés et se sont parfois fixés sans que le relief permette de délimiter les frontières de leur territoire. La Pologne, la Moldavie, l’Ukraine, la Biélorussie, les pays baltes et la partie européenne de la Russie sont des couloirs de passage dont l’histoire est dominée par des flux. La plupart de ces États sont adossés à une mer ou à une montagne. Seules la Biélorussie et l’Ukraine n’ont aucune frontière naturelle.
 
Lorsqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, la Conférence de Paix de Versailles a tenté de fixer des frontières en Europe orientale, elle n’y est pas parvenue. Selon que l’on emploie des critères historiques, linguistiques, ethniques, économiques on aurait dû imaginer des cartes différentes, mais les intérêts des vainqueurs (les États-Unis, la France, le Royaume-Uni) étaient contradictoires de sorte que les décisions prises ne satisfirent que la moitié des personnes concernées. Aujourd’hui encore, on a beau tourner le problème dans tous les sens : les frontières de la Biélorussie et de l’Ukraine sont et resteront artificielles. Il s’agit là d’une situation très particulière, difficile à comprendre pour les peuples ayant une longue histoire nationale.

Une fois ce constat posé, il faut admettre que ni la Biélorussie, ni l’Ukraine ne peuvent êtres des nations au sens habituel du terme, ce qui ne veut pas dire qu’elles ne puissent pas être des États. Le « nationalisme ukrainien » est une idéologie artificielle qui ne peut se construire qu’en rejetant d’autres peuples. C’est ce qu’on fait les Bandéristes durant l’entre-deux-guerres et aujourd’hui encore contre les « Moscovites » ou les « Grands Russes ». Cette forme de nationalisme ne peut être que destructrice. L’exemple de la Biélorussie montre qu’une autre voie est possible.

La Pologne, qui avait complètement disparu durant le XIXe siècle, a été reconstituée après la défaite de l’Empire austro-hongrois et la Révolution russe. Cependant la Conférence de Versailles, si elle n’avait pas de problème pour fixer sa frontière occidentale, ne savait pas où établir sa frontière orientale. Aussi la Seconde République polonaise tenta de grandir en livrant une guerre à l’Ukraine. Elle parvint à annexer la totalité de la Galicie. Aujourd’hui Cracovie est toujours polonaise, tandis que Lviv est ukrainienne. Il n’y a en réalité aucune raison évidente à cette division, sinon le hasard des conflits armés.
 
Lorsque le président Volodymyr Zelensky affirme que le Donbass et la Crimée sont ukrainiens, il décrit l’état actuel du cadastre, mais ne peut pas le justifier.

En 1792, la Crimée a été conquise par l’empire russe à l’empire ottoman ainsi que la liberté pour sa flotte d’emprunter les détroits des Dardanelles et du Bosphore. La tsarine Catherine II entendait étendre son influence vers les mers du Sud. Mais les Britanniques, inquiets de voir les Russes entrer en Méditerranée et rivaliser avec leur hégémonie navale organisèrent une coalition avec la France et l’empire ottoman. Ils parvinrent à vaincre l’armée russe, mais pas à reprendre ce territoire.

Celui-ci fut conservé, en 1917, par l’Union soviétique. C’est en Crimée, à Sébastopol, qu’eut lieu la bataille décisive de la « Seconde Guerre mondiale » (ou de la « Grande Guerre patriotique » selon la terminologie russe) qui marqua le début de la fin du IIIème Reich.



En 1954, le Premier secrétaire de l’URSS, l’Ukrainien Nikita Khrouchtchev, décida en même temps d’amnistier les Bandéristes et de rattacher administrativement la Crimée à la République socialiste soviétique d’Ukraine. Il s’agissait de tourner la page des crimes des bandéristes et des nazis durant la Guerre mondiale ainsi que celle des crimes des Bandéristes et de la CIA au début de la guerre « froide ».
 
Lorsque l’Union soviétique s’effondra, la Crimée se déclara indépendante par référendum, le 12 février 1991, sous le nom de République socialiste soviétique autonome de Crimée. Le reste de l’Ukraine actuelle ne confirma son indépendance que neuf mois plus tard, le 1er décembre 1991. Cependant le président russe Boris Eltsine refusa de rattacher la Crimée à son pays de sorte que celle-ci décida de revenir en Ukraine le 26 février 1992.

Lorsque le président démocratiquement élu Viktor Ianoukovytch fut renversé par une révolution colorée organisée par les États-Unis, le gouvernement qui se constitua comprit une douzaine de bandéristes2. Dans ces conditions, la Crimée refusa de se voir imposer un régime politique raciste. Elle décida par référendum de reprendre son indépendance et de demander son adhésion à la Fédération de Russie.

Après l’installation de bases militaires russes en Syrie, Londres considère la présence russe en Crimée comme le retour d’un rival crédible, capable de menacer son hégémonie maritime.

Après avoir conquis la Crimée, la tsarine Catherine II envoya sa flotte à Beyrouth et à Lattaquié. Elle installa aussi une colonie de peuplement au sud de l’Ukraine, la « Nouvelle Russie » (Novorossia). Ce territoire comprenait le Donbass, Mykolaïv, Kirovograd (aujourd’hui Kropyvnytskyï), Kherson, Odessa, la Gagaouzie et la Transnsitrie (actuelle République moldave du Dniestr). Pavel Goubarev, qui était gouverneur de Donetsk en 2014, s’opposa lui aussi au nouveau régime de Kiev imposé par le « coup d’État » ou par la « révolution » (cela dépend du point de vue). Il proposa donc de faire sécession de l’Ukraine avec tous les territoires de la « Nouvelle Russie » de Catherine II. Il faut savoir que Goubarev n’était ni pro-Russe, ni pro-US, mais au contraire pro-Européen. Ce n’est que lorsque Kiev l’arrêta et l’emprisonna qu’il devint pro-Russe. Lorsque le président Zelensky a refusé l’offre de paix russe, le président Poutine lui a répondu que ses exigences s’accroîtraient avec le temps. Désormais, libérer la « Nouvelle Russie » (Novorossia) est l’objectif stratégique des armées russes. Dans presque toutes les guerres, le vainqueur exige des compensations, souvent des territoires. Ici, ce sera la Novorossia.
 
En créant les Nations unies, les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale espéraient mettre fin aux guerres de conquête. Toutefois, ils reconnaissaient que la guerre peut-être une réponse légale à certains conflits. Les grandes puissances se sont abstenues jusqu’à ce que l’OTAN dépèce la Yougoslavie, créant sept nouveaux pays. Le Kosovo s’est transformé en base militaire états-unienne dans les Balkans. Sa sécurité est toujours assurée par un contingent de l’OTAN. La Bosnie-Herzégovine est toujours une colonie de l’Union européenne. Elle reste dirigée par un Haut représentant international. Ces exemples déplorables forment un précédent qui ne permettra pas de critiquer une éventuelle adhésion de la Novorossia à la Fédération de Russie.

La Pologne, qui n’a toujours pas accepté la perte de la Galicie orientale, a participé en 2014 à l’opération anglo-saxonne de renversement du président élu. À l’époque, je publiais un article révélant que 86 émeutiers de la milice bandériste Pravy Sektor avaient été formés par la Pologne au centre de police de Legionowo en septembre 20133. L’opération avait été supervisée par Radosław Sikorski, ministre de la Défense, puis des Affaires étrangères. Cette information fut démentie par l’intéressé, mais en définitive le Procureur général de Pologne ouvrit une information judiciaire sur cette étrange affaire.

Le soutien de la Pologne aux Bandéristes contre le président ukrainien était une belle manipulation. Stepan Bandera avait en effet supervisé, en 1934, l’assassinat du ministre polonais de l’Intérieur Bronisław Pieracki pour le compte de la Gestapo. Puis il avait commandé de nombreux massacres de Polonais durant la Seconde Guerre mondiale.

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Le spécialiste de sécurité polonais Jerzy Dziewulski et le président par intérim ukrainien Oleksandr Tourtchynov supervisent les opérations militaires contre les insurgés du Donbass (juin 2014).
 
Il apparut rapidement que la révolution colorée/coup d’État ukrainien de 2014 était supervisée par les diplomates straussiens Victoria Nuland (actuelle n°2 du secrétariat d’État US) et Derek Chollet (actuel conseiller du secrétaire d’État US), mais mis en œuvre par des Canadiens et les Polonais Radosław Sikorski et Jerzy Dziewulski. Ce dernier est un prestigieux policier, formé en Israël, puis conseiller du président de la République et parlementaire. Une photo, prise en juin 2014, le montrait dirigeant les forces d’intervention ukrainiennes aux côtés du président par intérim ukrainien Oleksandr Tourtchynov.

La Pologne est revenue à la charge au début de l’opération militaire spéciale russe de 2022. Lorsque l’OTAN annonçait une imminente défaite russe, le général Waldemar Skrzypczak demanda que Kaliningrad (qui n’a jamais été polonaise) soit rétrocédé par la Russie à la Pologne au titre des dommages de guerre. Comme il s’avéra vite que la Russie progressait et que la défaite serait ukrainienne, le président Andrzej Duda envisagea de récupérer la Galicie orientale, perdue lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans un premier temps, il proposa aux Ukrainiens de déployer une force de paix polonaise pour protéger la Galicie. Puis il prononça un vibrant discours pour assurer ses voisins de leur soutien face à la Russie. Enfin, il se rendit à Kiev et fit un discours devant la Verkhovna Rada. Finalement, la Pologne a commencé à mettre en place une coopération à sens unique. Elle a déployé de hauts-fonctionnaires pour administrer le pays qu’une large partie de la population a fui. Mais pas l’inverse : il n’y a aucun fonctionnaire ukrainien en Pologne. Identiquement, après avoir accueilli deux millions de réfugiés politiques ukrainiens, la Pologne a indiqué qu’elle cesserait de leur verser des allocations à partir du 1er juillet.

L’acceptation enthousiaste de l’aide de Varsovie par les Bandéristes contre des territoires atteste de la nature artificielle de leur « nationalisme ».
TM

Un avant-goût de comment certains « problèmes » pourraient être règlés dans les décennies à venir: http://echelledejacob.blogspot.com/2022/06/operation-z-sur-la-levee-du-rideau-de.html#more
 
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Korozif

C4H10FO2P
VIB
L'ukraine possède 33 % des terres agricoles de la zone Europe. Si Poutine veut récupérer ce pays c'est qu'il y a une raison. Dans un avenir ou les aléas climatiques peuvent changer la donne sur les productions agricoles, l'Europe doit récupérer ces terres ukrainiennes.

L'Ukraine dispose des deuxièmes plus grandes réserves de gaz connues en Europe. Lithium, cobalt, manganèse, terres rares - y compris des gisements uniques de béryllium, de zirconium, de tantale et un complexe de terres rares phosphoreuses et de minerais de métaux rares. L'Ukraine est le deuxième plus grand producteur de gallium après la Chine avec neuf tonnes par an, et le pays possède également d'autres métaux et minéraux rares tels que l'indium, le thallium, le niobium, et le scandium, par exemple utilisé pour les réservoirs de carburant. Cette guerre a pour but de s'emparer de ces richesses. Ça n'a rien à voir avec une quelconque denazification ou russification.

C'est un vol et un génocide. Du pur impérialisme.

A ce propos :
 
La Russie résiste à une conquête perverse de sa zone d’influence historique de la part des anglo-saxons qui ont été obligés d’embaucher des nazis, des corrompus, des profiteurs et des dépravés pour s’imposer en zone très Russophone. Si la Russie voulait s’imposer au Missouri, elle devrait également s’appuyer sur la lie de la société américaine, le KKK, les gang de trafiquants de drogue, les extrémistes noirs haineux, les revanchards de tout poil quelque soit leurs raisons car aucun américain ne voudrait se mettre à l’alphabet cyrillique de sa propre volonté, c’est évident.
Voila pourquoi les enfumeurs mondialistes génèrent guerres et chaos, la réalité humaine des terroirs leur résiste et leur résistera toujours.
 
La Grand Bretagne quelle honte quand elle a extradé Assange. Maintenant la Suède et la Finlande qui devraient extrader ou renvoyer les opposants à Erdogan. Erdogan quel traitre ! Il se fera sans doute avoir, car après la signature de la Suède et de la Finlande à l'OTAN ces deux pays n'enverront pas les opposants.
 
La Grand Bretagne quelle honte quand elle a extradé Assange. Maintenant la Suède et la Finlande qui devraient extrader ou renvoyer les opposants à Erdogan. Erdogan quel traitre ! Il se fera sans doute avoir, car après la signature de la Suède et de la Finlande à l'OTAN ces deux pays n'enverront pas les opposants.
Cela devrait être les Suédois et les Finlandais qui ont planté un couteau dans le dos des Kurdes. Je me demande quel est le texte exact de l’accord !
Par ailleurs, l'attitude d Erdogan est trouble surtout en Syrie où il fait le jeu de son allié : l entité sioniste, qui voudrait que ce conflit dure le plus longtemps possible
Erdogan je ne le sens pas mais alors pas du tout
 
Je l'ignore, mais une chose est sûre, c'est que la Suède et la Finlande ce qui leur importe le plus est de rentrer dans l'OTAN.
Les Kurdes ont déjà réagi et parlent de bloquer l’accès des militaires américains aux puits de pétrole syrien…

L’intérieur de l’OTAN est déjà un bazar, ce sera encore plus le cas au fur et à mesure que cette organisation s’étends.

Je lis parfois dans les news du Washington Post cette idée des élites US d’étirer (géographiquement) les forces militaires russes au point de la rendre fragile…
Outre le fait qu’il y a là une fâcheuse manie de prendre les Russes pour des imbéciles, personne aux US ne semble s’interroger sur l’étirement des forces de l’OTAN en Suède, Finlande, etc.

Ainsi que V. Poutine le rappelait hier, il est essentiel de noter que cette situation pour l’instant ne présente aucun préjudice pour la Russie, tant que les forces de l’Otan ne s’y installent pas !

Si l’Otan venait à y mettre un pied, alors la chanson serait réécrite d’une autre façon.
 
Dernière édition:

noobnoob

Bladinaute averti
  • La révolution civile emporte le président pro-Russie. Et un régime pro-Union Européennz prend le pouvoir entre 2005 à 2010 et l’Ukraine se rapproche ainsi de l’Union européenne.
    2010:
  • Un Pro-Russe Viktor Ianoukovytch reprend le pouvoir en Ukraine mais une “révolution” ( Euromaïdan) pro-UE le pousse à la démission et il s’enfuit en Russie en 2014.
avec l'aide de la CIA ,n'oublions pas de le préciser
 
avec l'aide de la CIA ,n'oublions pas de le préciser
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La Russie résiste à une conquête perverse de sa zone d’influence historique de la part des anglo-saxons qui ont été obligés d’embaucher des nazis, des corrompus, des profiteurs et des dépravés pour s’imposer en zone très Russophone. Si la Russie voulait s’imposer au Missouri, elle devrait également s’appuyer sur la lie de la société américaine, le KKK, les gang de trafiquants de drogue, les extrémistes noirs haineux, les revanchards de tout poil quelque soit leurs raisons car aucun américain ne voudrait se mettre à l’alphabet cyrillique de sa propre volonté, c’est évident.
Voila pourquoi les enfumeurs mondialistes génèrent guerres et chaos, la réalité humaine des terroirs leur résiste et leur résistera toujours.
tu crois vraiment a toutes les salades que tu racontes ?
 
Je l'ignore, mais une chose est sûre, c'est que la Suède et la Finlande ce qui leur importe le plus est de rentrer dans l'OTAN.
L’Otan (le Gang de Davos) s’en fout de sacrifier les pays limitrophes à la Russie et toute l’Europe avec, du moment que les US et l’Angleterre s’en sortent avec un minimum de dégâts. Les généraux du Pentagone ne considèrent ils pas désormais la guerre nucléaire comme une option envisageable !


En cas de déploiement dans ces 2 pays du même système de « protection anti-missiles » qui existe en Roumanie par exemple, la Russie serait sans défense en cas de première frappe (pas le temps de se protéger), et Poutine en est bien conscient.

 

noobnoob

Bladinaute averti
L’Otan (le Gang de Davos) s’en fout de sacrifier les pays limitrophes à la Russie et toute l’Europe avec, du moment que les US et l’Angleterre s’en sortent avec un minimum de dégâts. Les généraux du Pentagone ne considèrent ils pas désormais la guerre nucléaire comme une option envisageable !


En cas de déploiement dans ces 2 pays du même système de « protection anti-missiles » qui existe en Roumanie par exemple, la Russie serait sans défense en cas de première frappe (pas le temps de se protéger), et Poutine en est bien conscient.

je pense que les américains sont capables de farcir toute l'europe et l'asie pour préparer la venue de jésus.Ils ont vraiment une logique de fous furieux.Comment peux tu croire que jésus réapparaitra sur des montagnes de cadavres ,première,deuxième guerre et sans doute 3em guerre mondiale.Ce sont des dégénérés pédôlatres qui pratiquent des sacrifices humaines et ils pensent que jésus viendra pour eux .Ils ont perdu le sens des réalité ces malades mentaux
 
Je l'ignore, mais une chose est sûre, c'est que la Suède et la Finlande ce qui leur importe le plus est de rentrer dans l'OTAN.
Concernant l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN, il semble donc qu’on soit revenu à la case « Départ ».

 

noobnoob

Bladinaute averti
Concernant l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN, il semble donc qu’on soit revenu à la case « Départ ».

☺️ bien joué erdogan
 
La puissance militaire russe est sur le point de redessiner les frontières d’une Ukraine sacrifiée sur l’autel du techno-féodalisme élitiste. L’armée de Zelensky perd chaque jour plus d’unités et les mercenaires de l’OTAN déployés dans le Donbass ne changeront pas l’issue du conflit, les objectifs de l’Opération Z seront atteints. Les va-t-en-guerre occidentaux se réveillent à une nouvelle réalité, les pénuries, le rationnement et la limitation de la consommation d’énergie seront bientôt la norme dans une Europe aux airs d’Union soviétique dans ses heures les plus sombres.

lien YouTube :
lien Rumble : https://rumble.com/ri-tv-zap-du-04.07.22-nous-fournissons-les-armes-vous-fournissez-les-cadavres
 

noobnoob

Bladinaute averti
Il a mis en place les conditions du jeu qui dit « pile tu perds, face je gagne ». Je reste étonné de la candeur stupide du gouvernement suédois (et finlandais).
erdogan est le seul à avoir capté la fourberie occidentale et leurs quadruples faces. Les autres nations parce qu'ils voient que l'occident sont friqués ,pensent qu'ils sont dignes de confiance.Comme le proverbe le dit bien ,on ne prête qu'aux riches
 

noobnoob

Bladinaute averti
La puissance militaire russe est sur le point de redessiner les frontières d’une Ukraine sacrifiée sur l’autel du techno-féodalisme élitiste. L’armée de Zelensky perd chaque jour plus d’unités et les mercenaires de l’OTAN déployés dans le Donbass ne changeront pas l’issue du conflit, les objectifs de l’Opération Z seront atteints. Les va-t-en-guerre occidentaux se réveillent à une nouvelle réalité, les pénuries, le rationnement et la limitation de la consommation d’énergie seront bientôt la norme dans une Europe aux airs d’Union soviétique dans ses heures les plus sombres.

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je vais regarder .Mais moi ce que j'espère c'est que les russes auront plié cette affaire rapidement
 
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