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Chronologie pour comprendre la crise en Ukraine (Entre Histoire et Géographie)
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[QUOTE="Anadolu, post: 17608029, member: 401295"] La plupart des Ukrainiens sont russophones, dans le sens où la plupart peuvent parler couramment le russe (à la louche 80 à 90 %). Presque tous les Ukrainiens sont capables de s'exprimer correctement en russe. Environ 80 % des Ukrainiens ont l'ukrainien pour langue maternelle, et 30 % le russe (on peut avoir plusieurs langues maternelles). Il n'y a pas d'intercompréhension directe entre les deux langues, mais ceux qui ne parlent pas une des deux langues maîtrisent souvent décemment le sourjyk, une [I]lingua franca[/I] qui mélange les deux. La plupart des Ukrainiens passent d'une langue à l'autre dans la même conversation. Contrairement à ce que raconte le Kremlin, la russophonie n'a rien à voir avec la russophilie ou le soutien à une politique pro-russe en Ukraine : Volodomyr Zelenski est russophone (il a même du prendre des cours d'ukrainien pour être capable de le parler décemment), de même qu'Andriy Biletsky, fondateur du régiment Azov, et incarnation de son courant le moins sympathique. Il est parfaitement ukrainophone mais sa langue maternelle est le russe. La majeure partie des recrues initiales du fameux régiment Azov (ceux qui incarnent le mieux l'image que M. Poutine veut en donner) sont d'ailleurs de langue maternelle russe. Paradoxalement le côté "ukrainophone de langue maternelle" s'est étoffé avec l'élargissement du recrutement à des gens d'horizons plus variés et sans sympathies pour le nazisme (rappelons que le régiment Azov depuis quatre ou cinq est fait de bric et de broc, incluant des néo-nazis, des anarchistes, des socialistes, des nationalistes, des communistes et des gens sans idéologie particulière, hormis une profonde défiance à l'égard de la Russie). Dans une guerre aussi terrible, aucun camp n'est exempt de crimes de guerre. Jamais. C'est un des pires conflits que j'ai vu. Sur le terrain, pas mal de mes collègues ukrainiens me refilaient les soldats russes à soigner, parce qu'on commence la guerre avec ses valeurs de médecin, et qu'on la finit avec celle du gars qui a vu un cadavre mutilé ou une femme violée de trop. Par expérience, dans une guerre, plus ça dure plus la tendance générale vire à la criminalité et à la sauvagerie. L'armée ukrainienne risque de rejoindre le niveau de certaines unités de l'armée russe, chaque nouvelle exaction justifiant une chose encore pire. Il n'y a pas de meilleurs viviers de bourreaux que les anciennes victimes : enfants soldats, prostitués... [/QUOTE]
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