Dans le dernier long-métrage d'Anne Fontaine, Robin Wright et Naomi Watts incarnent deux femmes d'âge mûr devenant chacune amantes du fils de l'autre.
Ici, la morale ne joue pas, balayée par le désir, l'océan, l'amitié, la douceur des épidermes. Dans Perfect Mothers, deux femmes (Robin Wright et Naomi Watts), deux amies, inséparables depuis l'enfance, deux superbes mères qui devraient envisager tranquillement, sous le soleil d'Australie, de s'adonner à l'art d'être grand-mères, sont allongées sur une plage. Elles sortent de l'eau, elles sont dorées par le soleil, elles regardent avec admiration deux garçons de 17 ou 18 ans qui dévalent les vagues bleu-vert sur leur planche de surf. "C'est nous qui avons fait ça ?" demande l'une à l'autre. "Oui, c'est nous. Ils sont tellement beaux, on dirait de jeunes dieux."
Les maris sont absents : l'un est mort, l'autre est prof de fac, en partance pour Sydney, sans doute occupé à lutiner une étudiante. Les deux mamans vivent en voisines avec leur deux garçons dans deux maisons d'architecte, côte à côte au bord de cette plage de rêve. Une utopie. On surfe, on travaille à la ville voisine, et le soir, pieds nus sur le parquet frais, on danse sur du rock suave.
Un soir, l'un des garçons embrasse la mère de l'autre et termine dans son lit. L'autre garçon s'en aperçoit et s'empresse de faire de même. Deux jeunes lions pour deux cougars. Le réveil est brutal, mais la honte sera bue. "Je n'ai jamais été aussi heureuse", dit l'une des femmes. "C'est pareil pour moi", répond l'autre. Et c'est pareil pour les garçons. Les corps exultent malgré la différence d'âge, ce n'est pas moral, mais on est si bien. Les amies font un pacte : elles vont vivre leur passion. En secret, dans cet Olympe gardé par les vagues. Et quand les garçons auront une petite amie ? Il faudra se rendre à la raison. Vraiment ?
Ici, la morale ne joue pas, balayée par le désir, l'océan, l'amitié, la douceur des épidermes. Dans Perfect Mothers, deux femmes (Robin Wright et Naomi Watts), deux amies, inséparables depuis l'enfance, deux superbes mères qui devraient envisager tranquillement, sous le soleil d'Australie, de s'adonner à l'art d'être grand-mères, sont allongées sur une plage. Elles sortent de l'eau, elles sont dorées par le soleil, elles regardent avec admiration deux garçons de 17 ou 18 ans qui dévalent les vagues bleu-vert sur leur planche de surf. "C'est nous qui avons fait ça ?" demande l'une à l'autre. "Oui, c'est nous. Ils sont tellement beaux, on dirait de jeunes dieux."
Les maris sont absents : l'un est mort, l'autre est prof de fac, en partance pour Sydney, sans doute occupé à lutiner une étudiante. Les deux mamans vivent en voisines avec leur deux garçons dans deux maisons d'architecte, côte à côte au bord de cette plage de rêve. Une utopie. On surfe, on travaille à la ville voisine, et le soir, pieds nus sur le parquet frais, on danse sur du rock suave.
Un soir, l'un des garçons embrasse la mère de l'autre et termine dans son lit. L'autre garçon s'en aperçoit et s'empresse de faire de même. Deux jeunes lions pour deux cougars. Le réveil est brutal, mais la honte sera bue. "Je n'ai jamais été aussi heureuse", dit l'une des femmes. "C'est pareil pour moi", répond l'autre. Et c'est pareil pour les garçons. Les corps exultent malgré la différence d'âge, ce n'est pas moral, mais on est si bien. Les amies font un pacte : elles vont vivre leur passion. En secret, dans cet Olympe gardé par les vagues. Et quand les garçons auront une petite amie ? Il faudra se rendre à la raison. Vraiment ?