Clash culture" : "la forme de l'eau" méritait-il vraiment l'oscar du meilleur film 2018 ?

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
En ramassant l'Oscar du meilleur film, mais aussi celui du meilleur réalisateur, de la meilleure musique et des meilleurs décors, Guillermo del Toro a remporté la mise avec "la Forme de l'eau" (2h03), conte fantastique où une femme de ménage muette s'éprend d'une étrange créature, mi-homme mi-poisson, sur fond de Guerre froide. Mais cette love story aquatique et impossible du maestro mexicain parvient-elle à émerveiller, divertir, réfléchir, émouvoir tant que ça ? Mérite-t-elle d'intégrer le cercle des 20 meilleurs films récompensés par l'oscar depuis 1929 ? Grégoire Leménager, de "L'Obs", et Jean-Christophe Buisson, du "Figaro-Magazine", ne sont pas d'accord.
VIDEO
http://actus.nouvelobs.com/videos/v...ia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20180312

mam
 
il est nul le film pas de quoi s'affolé :claque:
T'es dur en affaire toi :p

J'irai pas jusqu'à dire nul, je l'ai trouver très bien foutu, bien réaliser, il m'a rappeler le style de jean pierre jeunet, aussi mignon et nian nian qu'un Amélie poulain...

... Mais... je trouve que lui attribuer la statut du meilleur film de l'année c'est excessif...

J'ai regarder ce week-end "3 billboards" qui poussait la qualité d'écriture et abordait complexité de son sujet bien plus loin et avec tellement plus d'originalité.

Mais après on sait très bien que tout ne reste qu'une affaire de goûts.
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Une histoire d'amour entre un triton et une muette. Entre le boxon qu'on nous a fait et le film il y a un fossé abyssal dans lequel pourront plonger les 2 tourtereaux dans un couple possible qu'au cinéma. Un espèce de conte de fée dans un contexte de guerre froide. Les Américains ont désormais deux ennemis sur qui faire leurs films et séries, Russes ex soviétiques et Arabes à barbes hirsutes.

Sinon, ce film c'est aussi de loin la condamnation molle de l'homophobie de l'époque dans un contexte de ségrégation raciale. Cependant, il subsiste une pointe de conservatisme, allez j'ose, de racisme pur et simple.

La blanche, bien que muette enamourée d'un reptile mi-animal mi-dieu d'un peuple d'Amérique latine arriérée. Espèce de Xman remodelé sauce Wolverine. Elle vit avec un vieux aigri has been, artiste raté homo sauce J. Edgar. Elle a une vie réglée bien que tout le temps en retard. Elle se masturbe frénétiquement tous les matins jusqu'à ce qu'elle rencontre l'amour de sa vie. Del Toro aime à montrer son corps dénudé. Une fois, deux fois, trois fois et puis dansant avec son reptile captif dans une eau saumâtre et saline. Des œufs en veux tu en voilà pour l'image de la fertilité. C'est comme la cérémonie du henné après tout. Ça va plaire à un public européen et encore plus frenchy.

Son acolyte noire quant à elle, bonne poire la couvre pour ses retards et la protège des autres. L'enfer, ce sont les autres. Elle a tout de l'afro américaine cliché. Elle parle bcp voire trop. Son mari noir de son état est lui fainéant comme le cliché le veut. Il reste toute la journée assis à regarder la télé en mode macho du continent dont ses ancêtres viennent. Il faut bien. Elle, elle trime, déverse son fiel sur lui pour vider son sac. A un moment, elle nous sert une diatribe haineuse des gens petits comme un cheveu sur la soupe avec son histoire d'hypoxie. Del toro voulait le placer. Seul pb, ce qu'elle ne sait pas, c'est que l'oxygène circule plutôt bas et plus haut et pas au centre mais passons l'inexactitude.

Guillermo Del toro a clairement fumé pour nous sortir cette fable avec qq couplets de musique française. Après tout, le romantisme n'est il pas français ... en mode cliché.

En somme, ne courez pas voir le film.
 
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