Ces clins d'oeil ravageurs et inexplicables

TheNeuroGirl

Le temps sépare plus qu’il ne répare.
VIB
Hello hello,

Voilà un bail que je n'ai pas partagé d'anecdotes alors en voilà une qui n'est pas forcément dans la bonne rubrique mais bon... si besoin, elle sera déplacée. Anecdote en plusieurs parties, comme auparavant, la partie II arrive sous peu ;)

Partie I

Certains d'entre vous le savent, mon activité professionnelle inclut des déplacements. Ces derniers temps, il y en a eu beaucoup, je dirais même trop à mon goût! En l'espace de moins d'une quinzaine de jours, j'ai eu l'incroyable chance (entendez l'ironie dans mes pensées) d'emprunter, pratiquement, tous les moyens de transport possibles et imaginables, entre ciel et terre. A courir après des taxis,"coaches", gigantesque ferry et avions, mes pauvres gambettes n'en pouvaient plus!

Mesdames, j'imagine que vous ne le savez que trop bien, être femme et voyager seule est loin d'être chose aisée! Le périple débute au moment où l'on fait sa valise. 2h du matin précisément. Après un réveil à l'aube, une journée de travail d'une dizaine d'heures, des réunions à n'en plus finir et des tâches professionnelles à terminer en rentrant, il est déjà 2h! Il ne reste que très peu de temps avant de boucler sa valise, essayer de grappiller quelques heures de sommeil et prendre son envol mais voilà, il nous faut prévoir les habits de saison! Oui parce que lorsque l'on voyage entre plusieurs pays, on se frotte à mère nature et, bien au-delà de ça, il faut être belle en tout temps et toute circonstance, du moins si l'on est coquette. Ajoutez-y le "strict minimum" en termes d'effets de beauté, les quelques tenues de soirées pour les dîners de gala, les chaussures assorties aux tenues de working girl et voilà: déjà 3h30, petite toilette et au lit! Un nouveau réveil qui sonne à 5h et rebelote: douche, coiffure, make up, impossible d'avaler quoi que ce soit puis mon chauffeur est déjà là, je me résignerai à prendre un jus d'orange au starbucks de l'aéroport. Je vous parlais de périple, eh bien oui, tout commence avec la valise parce que si elle respecte le poids autorisé, bon Dieu qu'est-ce qu'elle est chargée et terriblement lourde à porte!. Mais bon, je suis une femme forte, je finirai bien par me débrouiller, alors en voiture!

Jusque-là tout se passe bien. J'enchaîne donc la série de transports: taxi, avion, coach, taxi et quelques kilomètres à pieds, entre sac-à-dos et valise à bout de bras. Je suis forte, je ne m'affalerai qu'une fois seule dans ma chambre! En arrivant enfin à ma destination, j'échange une poignée de main avec le directeur du programme. Il semble amusée de me voir aussi chargée. Sachant qu'il n'est pas non plus du pays, je ne peux m'empêcher de me demander s'il est parvenu à voyager léger pour un voyage au bout du monde et un séjour bien plus long que le mien. Passons. Au niveau professionnel, le cadre, les collègues, tout est stimulant et chaque jour comporte son lot de surprises. Un véritable régal, mais je n'en prendrai véritablement conscience que lorsque j'aurais emprunté le chemin du retour.

A ce propos, je n'ai pu m'empêcher d'acheter quelques cadeaux pour mes proches, ce qui me coûtera, en supplément, l'achat d'une valise adaptée au format "cabine". Les bagages sont bouclés à 2h du matin, et un lever à 4h, cette fois-ci. Je suis responsable des retours des membres internationaux du programme. Je dois donc vérifier passeports et billets d'avion mais aussi les aider, en termes de traduction, au moment de l'embarquement. Les heures sont longues. 12h30, les VIP sont enfin partis et me voilà libre! Je devrais sauter de joie d'être parvenue à assurer toutes mes tâches, d'avoir relevé certains défis auxquels d'autres collègues se sont heurtés mais voilà, mon vol ne décollera pas avant 18h, je suis à l'aéroport de Charles de Gaulle et il n'y a aucune salle de repos disponible. Le hic? Eh bien, comme toute femme qui se respecte, j'ai un chariot chargé d'une grosse valise, d'une valise cabine et d'un sac à dos mais je ne dispose que d'une toute petite vessie! Je tombe littéralement de sommeil et je m'inquiète de mes bagages. Je sais que le chariot ne passera jamais la porte des toilettes. En y réfléchissant, je pourrais me retenir un petit moment mais impossible de confier mes biens à qui que ce soit. J'essaie de me mentir à moi-même en me convainquant que je parviendrai à survivre à cette journée (sans aller au petit coin?!). Non, impossible de se retenir toute la journée sans aller aux toilettes et puis, en tant que neurobiologiste, je ne sais que trop bien ô combien il est mauvais d'abuser de ses reins. Je fais taire mes pensées en tentant de trouver une solution mais la situation ne s'arrange pas. J'ai tellement sommeil que je crains de m'endormir et de ne pouvoir surveiller mes biens! Comment faire?!
 

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@DuneDuRif viens voir je suis pas la seule à faire des pavés !! :p

@TheNeuroGirl mmmh comment faire? Laisser les bagages au beau garçon que tu as aperçu à l'aéroport ? Comme ça, ca fait une partie II qui peut aller dans Histoire de coeur pour justifier le "qui n'est pas forcément dans la bonne rubrique" 😁
En tout cas tu as une belle plume j'attends de lire la partie II hihi

Haha t'as pas idée à quel point je suis capable de perdre du temps à écrire :p C'est pour ça que @lacerise te disait que tu lui faisais penser à moi, l'autre fois :')

En tous cas, c'est gentil, merci!
 

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Partie II

En y réfléchissant, je me souviens avoir entendu parler d’une consigne pour les bagages. Une jeune fille qui travaille au sein de l’aéroport à l’amabilité de m’aiguiller. Il me faut changer de terminal et, après avoir parcouru quelques kilomètres, je trouve enfin le graal : LA CONSIGNE !

Mes gambettes me le reprochent et ne cessent de m’envoyer des signaux douloureux pour les maudits kilomètres que je leur ai imposés en si peu de temps. Mais bon, je prends mon mal en patience et me résigne à faire la queue.

Deux guichets se trouvent devant moi : au niveau du premier, est assis un jeune homme de mon âge, ou peut-être un peu plus. Il est brun, aux cheveux bouclés, un peu plus longs que la moyenne, et noués en queue de cheval ne dépassant pas ses épaules. Son visage témoigne d’une belle histoire : un métissage asiatique et européen, dont les contrées demeureront inéluctablement inconnues. En progressant dans la file, j’observe qu’il est plutôt grand de taille. Mon tour approche, ses iris noir de jais se posent sur moi et, au même moment, le monsieur du second guichet me fait signe d’avancer.

Je lui montre mes documents de voyage, le règle et lui laisse enfin cette valise qui me pesait tant. Je choisis de conserver mes bagages cabines. Je reviendrai à 16h30, histoire d’avoir le temps de les récupérer, de traverser les terminaux à nouveau de procéder au check-in et embarquement. Sans plus attendre, je m’oriente vers les toilettes les plus proches en me préparant, psychologiquement, à voir un désastre sanitaire comme dans la majorité des lieux publics.

Une fois sur place, à ma grande surprise, les lieux sont propres ! Un tour au petit coin et plusieurs minutes à se savonner et se laver les mains. L’hygiène a un impact non négligeable sur le moral, mon Dieu, que cette sensation est agréable ! On ne s’en rend pas compte lorsque l’on est chez soi ou à son lieu de travail et que tout est facilement accessible. Ce jour-là, moi, j’en ai pris conscience lorsque j’ai dû traverser plusieurs « gates » avant de trouver les toilettes. D’ailleurs, le lieu était immense et comportait facilement une douzaine de cabinets et des miroirs qui s’étendaient au-delà des murs des lavabos. Certains comblaient toute la hauteur des murs mais ce jour-là, j’aurais pu me passer de voir mon reflet ! Connaissant mon itinéraire, j’avais opté pour tenu confortable et simple… Petit haut turquoise, petit gilet noir, jeans, converses noires et veste à capuche noire, nouée autour de la taille en prévision du froid dans l’avion. Mes longs cheveux noirs retombaient sur mon dos et mes épaules. J’avais pris soin de bien les coiffer avant de partir en perdant, une fois de plus, du temps sur des détails auxquels personne ne prêtait attention mais qui m’importait personnellement. Mais voilà, après avoir passé une partie de la journée à courir dans tous les sens, mes cheveux me tenaient chaud et je décidais de les attacher avec une pince. Je n’étais pas très fière de ma tenue mais pris quelques secondes pour ré-appliquer mon rouge à lèvres.

Vous savez ce qu’on dit ? « Give a woman the right lipstick and she can conquer the world ». Alors oui, j’ai opté pour un petit boost de confiance en moi afin d’arpenter l’aéroport une énième fois et de, peut-être, trouver le coin parfait où somnoler en sécurité ! Après plusieurs minutes de recherche, je me retrouve bredouille ! La fatigue se fait davantage sentir et mes yeux sont embués. Je me décide finalement à m’asseoir à côté de personnes qui somnolent déjà à une table. Morphée est prêt à m’accueillir dans ses bras et sans aucun signe de résistance, je verrouille a fermeture éclair de mon sac à dos avec un cadenas. Je programme une petite alarme afin de m’assurer de ne pas rater mon vol et étreins mon sac à dos pour éviter qu’un petit malin ne s’amuse à me faire un coup tordu.


Partie III - sous peu as well :)
 

TheNeuroGirl

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Partie III

Deux heures passent rapidement, je me réveille avant même que l’alarme ne sonne et décide de me rendre à la consigne avant la fin de ma réservation. En route, j’observe des bornes permettant d’imprimer les cartes d’embarquement et les étiquettes pour bagages en soute. Sans réfléchir, et plutôt mécaniquement, j’effectue le nécessaire pour gagner du temps et, pardessus tout, économiser des pas sur le chemin du retour !

En arrivant à la consigne, aucune attente, les lieux sont quasiment déserts, ce qui n’est pas pour me déplaire ! Le jeune homme n’est pas là, le responsable me reçoit à nouveau. Comme indiqué plus tôt, je lui tends ma pièce d’identité. Il me regarde et répond : « Non, je me souviens de vous, inutile ! »

Après tout, c’est lui qui m’a enregistrée… Il m’explique que ma valise arrivera par un certain côté de la pièce où se trouve un tapis. Il m’indique « par là, par là » en pointant du doigt. J’ai beau regarder, je ne vois que les valises en vente. Certes elles sont de la même couleur de la mienne, mais il ne s’agit pas d’elle. Il m’explique à nouveau les choses mais, une fois de plus, je comprends mal et au moment où je semble intégrer ses explications, une employée m’apporte ma valise. Je la remercie puis me tourne vers lui en disant : « désolée, en l’espace d’un instant, j’ai cru que vous aviez laissé ma valise aux côtés de celles qui sont exposées et je me demandais l’intérêt d’avoir payé une consigne ! » ; et lui de me répondre: « c’est rien, vous avez l’air fatiguée, ça doit être le voyage ! ».

J’acquiesce, récupère tant bien que mal mon ogre de bagage et le mets à terre pour tenter d’y coller la fameuse étiquette d’enregistrement. Un genou à terre, je regarde l’étiquette d’un mètre de long et me demande sur quelle longueur décoller le verso. Elle doit être suffisamment large pour adhérer au manche de la valise mais pas, non plus, au point de pouvoir être facilement arrachée. Les questions fusent dans ma tête. « Bon Dieu, ce billet a été payé, pourquoi des employés ne s’en chargent-ils plus ?! Après tout, je ne travaille pas pour Air France ?! Je suis une scientifique, pas une secrétaire… Qu’est-ce que leur métier peut-être agaçant… Et si je me loupe, je suis bonne pour sortir de la file d’enregistrement, marcher davantage de kilomètres pour trouver une borne, réimprimer l’étiquette, batailloner pour la remettre et prier pour que… »

Je suis soudainement tirée de ma rêverie : « Tu sais comment la mettre ? » Je ne reconnais que trop bien cette chemise blanche et ce pantalon noir. Le jeune homme du premier guichet se trouve face à moi. Comme à mon habitude, je préfère me débrouiller seule. Je le regarde gentiment et lui réponds « Euh… Oui, merci, ça ira… » C’est-à-croire que les hommes ne nous entendent pas lorsqu’on leur dit être tout aussi capable. Il pose un genou à terre, et me regarde dans les yeux. Les secondes semblent longues, gênée, je baisse la tête et continue à me battre avec la stupide étiquette. Il fait fie de ce que je lui ai dit, me l’ôte des mains et me dis : « Regarde, c’est comme ça qu’on s’y prend. Tu décolles cette partie, noues un nœud autour de l’anse et c’est réglé ». Je suis piquée dans ma fierté et me demande pourquoi est-ce qu’il s’est permis de me tutoyer et d’intervenir ainsi… Je n’ai pas le temps de rouspéter, il tient déjà les rennes. Je le regarde finir, puis consens à mettre mon égo de côté. Je lui souris et le remercie, à la suite de quoi, il me demande si je parviendrai à remettre le monstre sur le chariot. Je lui réponds positivement d’un signe de tête. Il me regarde quelques secondes d’un air amusé puis s’oriente vers un guichet à l’opposé du magasin. De vous à moi, je conçois à mettre ma fierté de côté quelques secondes, et à reconnaître que j’avais, effectivement, besoin d’aide et que cette main tendue était plus que bienvenue ! Sous le coup de la fatigue et de l’énervement, je n’y serai pas parvenue seule ou alors pas aussi bien… C’est ridicule, d’être aussi faible !

Bref, en sortant, je remercie le responsable et, mon chariot, passe devant le guichet du jeune homme. Je lui souris encore en disant « merci beaucoup », à la suite de quoi, il me fait un clin d’œil ravageur suivi d’un sourire complètement dévastateur ! Amusée, je me contiens de rire et m’oriente vers la sortie.



Partie IV et peut-être V, bientôt :)
 
tu devrais publier, trouver un éditeur, tu as de vrais talents d'écriture.....
félicitation....
c'est tellement bien écrit que j'ai un doute? ce n'est pas une publicité pour un auteur contemporain qui aurait écrit ces pages???
 

TheNeuroGirl

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VIB
tu devrais publier, trouver un éditeur, tu as de vrais talents d'écriture.....
félicitation....
c'est tellement bien écrit que j'ai un doute? ce n'est pas une publicité pour un auteur contemporain qui aurait écrit ces pages???

Lol!! Merci, ça me touche beaucoup ce que tu dis mais non, loin de moi la prétention d’écrire à un tel niveau... Je trouve, au contraire, que j’ai régressé car je n’ai plus le temps d’écrire...

Et non, rien à voir avec les pubs... Histoire vécue la semaine dernière 😂😂😂

J’a posté la va-vite, en me relisant je vois des bêtises que je ne peux plus modifier 🙈
 

TheNeuroGirl

Le temps sépare plus qu’il ne répare.
VIB
C'est un réel plaisir de te lire.

L'aéroport Roissy CDG est un enfer, on dirait qu'il a été construit juste pour nous stresser. Je le hais.

C’est gentil! Des fautes de frappe m’ont échappées, j’écrivais vite et sans véritable relecture, sorry!

Je le connais presque par coeur cet aéroport now, ça ne me dérangerait pas d’y retourner 😂

Mais je suis complètement d’accord avec toi! Quand on ne le connaît, on a l’impression d’être un colis livré à l’usine et laissé pour compte 🤦🏻‍♀️
 

Esperluette

Vivre et laisser vivre
VIB
C’est gentil! Des fautes de frappe m’ont échappées, j’écrivais vite et sans véritable relecture, sorry!

Je le connais presque par coeur cet aéroport now, ça ne me dérangerait pas d’y retourner 😂

Mais je suis complètement d’accord avec toi! Quand on ne le connaît, on a l’impression d’être un colis livré à l’usine et laissé pour compte 🤦🏻‍♀️

C'est exactement ça :D
 
Hello hello,

Voilà un bail que je n'ai pas partagé d'anecdotes alors en voilà une qui n'est pas forcément dans la bonne rubrique mais bon... si besoin, elle sera déplacée. Anecdote en plusieurs parties, comme auparavant, la partie II arrive sous peu ;)

Partie I

Certains d'entre vous le savent, mon activité professionnelle inclut des déplacements. Ces derniers temps, il y en a eu beaucoup, je dirais même trop à mon goût! En l'espace de moins d'une quinzaine de jours, j'ai eu l'incroyable chance (entendez l'ironie dans mes pensées) d'emprunter, pratiquement, tous les moyens de transport possibles et imaginables, entre ciel et terre. A courir après des taxis,"coaches", gigantesque ferry et avions, mes pauvres gambettes n'en pouvaient plus!

Mesdames, j'imagine que vous ne le savez que trop bien, être femme et voyager seule est loin d'être chose aisée! Le périple débute au moment où l'on fait sa valise. 2h du matin précisément. Après un réveil à l'aube, une journée de travail d'une dizaine d'heures, des réunions à n'en plus finir et des tâches professionnelles à terminer en rentrant, il est déjà 2h! Il ne reste que très peu de temps avant de boucler sa valise, essayer de grappiller quelques heures de sommeil et prendre son envol mais voilà, il nous faut prévoir les habits de saison! Oui parce que lorsque l'on voyage entre plusieurs pays, on se frotte à mère nature et, bien au-delà de ça, il faut être belle en tout temps et toute circonstance, du moins si l'on est coquette. Ajoutez-y le "strict minimum" en termes d'effets de beauté, les quelques tenues de soirées pour les dîners de gala, les chaussures assorties aux tenues de working girl et voilà: déjà 3h30, petite toilette et au lit! Un nouveau réveil qui sonne à 5h et rebelote: douche, coiffure, make up, impossible d'avaler quoi que ce soit puis mon chauffeur est déjà là, je me résignerai à prendre un jus d'orange au starbucks de l'aéroport. Je vous parlais de périple, eh bien oui, tout commence avec la valise parce que si elle respecte le poids autorisé, bon Dieu qu'est-ce qu'elle est chargée et terriblement lourde à porte!. Mais bon, je suis une femme forte, je finirai bien par me débrouiller, alors en voiture!

Jusque-là tout se passe bien. J'enchaîne donc la série de transports: taxi, avion, coach, taxi et quelques kilomètres à pieds, entre sac-à-dos et valise à bout de bras. Je suis forte, je ne m'affalerai qu'une fois seule dans ma chambre! En arrivant enfin à ma destination, j'échange une poignée de main avec le directeur du programme. Il semble amusée de me voir aussi chargée. Sachant qu'il n'est pas non plus du pays, je ne peux m'empêcher de me demander s'il est parvenu à voyager léger pour un voyage au bout du monde et un séjour bien plus long que le mien. Passons. Au niveau professionnel, le cadre, les collègues, tout est stimulant et chaque jour comporte son lot de surprises. Un véritable régal, mais je n'en prendrai véritablement conscience que lorsque j'aurais emprunté le chemin du retour.

A ce propos, je n'ai pu m'empêcher d'acheter quelques cadeaux pour mes proches, ce qui me coûtera, en supplément, l'achat d'une valise adaptée au format "cabine". Les bagages sont bouclés à 2h du matin, et un lever à 4h, cette fois-ci. Je suis responsable des retours des membres internationaux du programme. Je dois donc vérifier passeports et billets d'avion mais aussi les aider, en termes de traduction, au moment de l'embarquement. Les heures sont longues. 12h30, les VIP sont enfin partis et me voilà libre! Je devrais sauter de joie d'être parvenue à assurer toutes mes tâches, d'avoir relevé certains défis auxquels d'autres collègues se sont heurtés mais voilà, mon vol ne décollera pas avant 18h, je suis à l'aéroport de Charles de Gaulle et il n'y a aucune salle de repos disponible. Le hic? Eh bien, comme toute femme qui se respecte, j'ai un chariot chargé d'une grosse valise, d'une valise cabine et d'un sac à dos mais je ne dispose que d'une toute petite vessie! Je tombe littéralement de sommeil et je m'inquiète de mes bagages. Je sais que le chariot ne passera jamais la porte des toilettes. En y réfléchissant, je pourrais me retenir un petit moment mais impossible de confier mes biens à qui que ce soit. J'essaie de me mentir à moi-même en me convainquant que je parviendrai à survivre à cette journée (sans aller au petit coin?!). Non, impossible de se retenir toute la journée sans aller aux toilettes et puis, en tant que neurobiologiste, je ne sais que trop bien ô combien il est mauvais d'abuser de ses reins. Je fais taire mes pensées en tentant de trouver une solution mais la situation ne s'arrange pas. J'ai tellement sommeil que je crains de m'endormir et de ne pouvoir surveiller mes biens! Comment faire?!
tu m'as perdu, je tenais à le dire même si on s'en fout, du coup je vais lire les commentaires des spectateurs
 
question personnelle hors sujet:
ma sœur est décédée à 62 ans d'un cancer du cerveau "glioblastome grade 4" ....elle est partie 8 mois après les premiers symptômes...
est ce qu'il y a une cause héréditaire potentielle
je flippe????
 

TheNeuroGirl

Le temps sépare plus qu’il ne répare.
VIB
question personnelle hors sujet:
ma sœur est décédée à 62 ans d'un cancer du cerveau "glioblastome grade 4" ....elle est partie 8 mois après les premiers symptômes...
est ce qu'il y a une cause héréditaire potentielle
je flippe????

Haaaaanw toutes mes condoléances!!

Le stade IV, quel que soit la tumeur, est en général dévastateur... dommage que le diagnostique n'ait pas été posé plus tôt. Ils n'ont pas essayé la chirurgie d'ablation? T'as une idée de la localisation du glioblastome?

Je tiens à préciser que je ne suis pas médecin!!! Je fais de la recherche, c'est différent... Mais je vais essayer de te répondre avec le peu de connaissances que j'ai.

Il existe quelques formes héréditaires mais aucune raison de flipper! Ce n'est pas forcément parce que l'on porte une mutation, que l'on développera la pathologie!!! L'environnement dans lequel on se trouve et notre hygiène de vie, sont des facteurs qui vont moduler l'expression de gènes à façon (positivement ou négativement). Pense donc à faire attention à ton mode de vie. Il n'y a pas de forte corrélation avec l'hérédité, je ne suis pas une spécialiste des tumeurs cérébrales, mais sur le net, il est dit que les sujets de tout âge peuvent en avoir un et qu'il existe certaines formes familiales de maladie.

Si tu es vraiment inquiet, demande au neurochir' de ta soeur si sa tumeur était liée à des mutations génétiques. Si oui, tu peux demander à faire une analyse aussi... Si tu es toujours inquiet, tu peux aussi faire une IRM cérébrale de contrôle, de temps à autre (pas plus d'une fois par an, ça coûte cher et ils refuseront si tu n'as aucun facteur pathologique).

Mais vraiment, c'est mauvais de vivre dans une telle crainte! Souviens-toi, qu'il n'y a pas besoin de tumeur pour mourir! En sortant de chez nous, et en traversant, Dieu nous en garde, on peut se faire écraser et mourir sur le champ... L'heure arrive quand Dieu en décide et on n'y peut rien! Il faut vivre bien et faire de son mieux au quotidien ;)

Plein de courage!!!
 

Sharm

لَا يَحِيقُ ٱلْمَكْرُ ٱلسَّيِّئُ إِلَّا بِأَهْلِهِ
VIB
Pour les flemmards :

Partie I : Jason Bourne (Matt Damon)

Pocahontas court dans tous les sens entre avions, taxis, taff, réunion, courses. douche, coiffure, directeur, réveil.

Partie II : Terminal (Tom Hanks)

Check-in, embarquement, lipstick de la mort, tour dans des toilettes 5 étoiles. Envie d’y vivre, boire de l'eau de robinet et se couvrir de sa longue chevelure dans les saisons froides. La vie est belle à Roissy Charles de Gaulle.

Partie III : Elizabethtown (Orlando Bloom)

Crevée, Pocahontas galère à coller l’étiquette d’enregistrement sur sa valise. Elle dévisagea avec dédain les esclaves de Air France qui n’ont pas été sensibles au confort de la belle neurobiologiste. A ce moment de détresse, un beau jeune homme arrive à se démarquer de la foule et se pointa devant la belle comme dans une scène hollywoodienne. Il se proposa de l'aider sans lui demander son avis. Après un court métrage de orgueil et préjugés qui se déroula dans sa tête, Pocahontas accepta enfin sa faiblesse et se résigna devant cet acte de bravoure et de gaillardise rares de nos jours. Elle remercia le jeune homme avec un sourire colgate. Le garçon, toujours aussi gaillard, lui renvoie un clin d’œil wow et un sourire Oulala. Pocahontas’s heart is like boom boom boom, birds are singing in her head, butterlflies are flying in her stomach, and she's singing Frank Sinatra's Fly me to the moon lalallaaaa lalla lallaaaaaa 🎶

Voili Voilou. Vous savez tout.
 
Dernière édition:

TheNeuroGirl

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Pour les flemmards :

Partie I : Jason Bourne (Matt Damon)

Pocahontas court dans tous les sens entre avions, taxis, taff, réunion, courses. douche, coiffure, directeur, réveil.

Partie II : Terminal (Tom Hanks)

Check-in, embarquement, lipstick de la mort, tour dans des toilettes 5 étoiles. Envie d’y vivre, boire de l'eau de robinet et se couvrir de sa longue chevelure dans les saisons froides. La vie est belle à Roissy Charles de Gaulle.

Partie III : Elizabethtown (Orlando Bloom)

Crevée, Pocahontas galère à coller l’étiquette d’enregistrement sur sa valise. Elle dévisagea avec dédain les esclaves de Air France qui n’ont pas été sensibles au confort de la belle neurobiologiste. A ce moment de détresse, un beau jeune homme arrive à se démarquer de la foule et se pointa devant la belle comme dans une scène hollywoodienne. Il se proposa de l'aider sans lui demander son avis. Après un court métrage de orgueil et préjugés qui se déroula dans sa tête, Pocahontas accepta enfin sa faiblesse et se résigna devant cet acte de bravoure et de gaillardise rares de nos jours. Elle remercia le jeune homme avec un sourire colgate. Le garçon, toujours aussi gaillard, lui renvoie un clin d’œil wow et un sourire Oulala. Pocahontas’s heart is like boom boom boom, birds are singing in her head, butterlflies are flying in her stomach, and she's singing Frank Sinatra's Fly me to the moon lalallaaaa lalla lallaaaaaa 🎶

Voili Voilou. Vous savez tout.

Hahaha comme au premier jour, tes résumés me font délirer 😂

Par contre pour tes goûts musicaux : no comments 😬
 

Andgel777

Les Secrets du Bonheur =>dans les Livres
Coucou @TheNeuroGirl
J'aime beaucoup tes écrits,
il est clair que tu maîtrises parfaitement la plume,
une belle plume, c'est un signe de distinction, c'est indéniable.

J'aime beaucoup écrire également lorsque je suis inspirée d'une belle histoire,
et j'écrivais beaucoup avant, mais malheureusement après un événement que j’explique ici ---> : tout a changé

https://www.bladi.info/threads/fautes-dorthographe-peuvent-nuire.483124/#post-16250003

@Sharm nous a fait un beau résumé
je trouve que vous faite un excellent binôme
Il faut se donner sa chance parfois dans la vie ;)

J'attends la suite et je reviens donner mon avis sur ton histoire
 
Dernière édition:

Pumpkin

Bismillah
VIB
Coucou @TheNeuroGirl
J'aime beaucoup tes écrits,
il est clair que tu maîtrises parfaitement la plume,
une belle plume, c'est un signe de distinction, c'est indéniable.

J'aime beaucoup écrire également lorsque je suis inspirée d'une belle histoire,
et j'écrivais beaucoup avant, mais malheureusement après un événement que j’explique ici ---> : tout a changé

https://www.bladi.info/threads/fautes-dorthographe-peuvent-nuire.483124/#post-16250003

@Sharm nous a fait un beau résumé
je trouve que vous faite un excellent binôme
Il faut se donner sa chance parfois dans la vie ;)

J'attends la suite et je reviens donner mon avis sur ton histoire
Hahaha je rebondis dessus car j'ai beaucoup entendu parler du binôme @TheNeuroGirl et @Sharm (...cc @Horla)
Inchallah un 3erss made in Bladi 😁 ce sera encore mieux que le groupe whatsapp pour rapprocher la communauté hihi
 

TheNeuroGirl

Le temps sépare plus qu’il ne répare.
VIB
Coucou @TheNeuroGirl
J'aime beaucoup tes écrits,
il est clair que tu maîtrises parfaitement la plume,
une belle plume, c'est un signe de distinction, c'est indéniable.

J'aime beaucoup écrire également lorsque je suis inspirée d'une belle histoire,
et j'écrivais beaucoup avant, mais malheureusement après un événement que j’explique ici ---> : tout a changé

https://www.bladi.info/threads/fautes-dorthographe-peuvent-nuire.483124/#post-16250003

@Sharm nous a fait un beau résumé
je trouve que vous faite un excellent binôme
Il faut se donner sa chance parfois dans la vie ;)

J'attends la suite et je reviens donner mon avis sur ton histoire

Coucou @Andgel777 , merci pour tes retours, c’es vraiment gentil 😊

Je vais checker ton thread dès que j’aurai le temps de me poser :)

Et la suite quand j’aurai un peu plus de temps ;)

Se donner la chance d’écrire? Toujours :p
 
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