Clotilde Reiss: Espionne de la DGSE ?

Depuis son retour en France dimanche, Clotilde Reiss est sujette à de nombreuses interrogations. Cette ancienne lectrice à l'université d'Ispanhan (Iran) a été enfermée dix mois pour espionnage et atteinte à la sûreté de l'État. Certains considèrent aujourd'hui qu'elle ferait parti de la DGSE (direction générale de services extérieurs), au rang d'espionne.
Clotilde Reiss, revenue en France dimanche, après avoir été détenue depuis Juillet en Iran, se trouve aujourd'hui dans une position délicate. Des questions subsistent à son sujet, la question de sa libération qui serait liée à un éventuel échange puis, celle de son rôle dans cette histoire.

La jeune fille se trouve aujourd'hui propulsée au rang d'espionne, par Maurice Dufrenne alias Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la Direction Dénérale des Services Extérieurs, la DGSE. Il affirme dans une interview sur LCI que l'étudiante serait " immatriculée à la DGSE", il ajoute ensuite que Clotilde aurait "travaillé (sur l'Iran) au profit de la France pour collecter des informations qui étaient de nature de politique intérieure et d'autres qui étaient sur la prolifération nucléaire."

Selon l'ancien agent, Clotilde Reiss se serait présentée d'elle même à l'ambassade, dès son arrivée en Iran. Un engagement que les autorités locales auraient découvertes avant de l'arrêter en Juillet 2009.

"Ces allégations ne sont pas seulement totalement fantaisistes, elles sont également irresponsables", s'est empressé de répondre Bernard Valero, porte-parole du ministère des affaires étrangères. Si la DGSE dément l'information avec la plus grande fermeté, même chose au quai d'Orsay et à l'Elysée.

"Après l’épreuve qu’elle a traversée, Clotilde Reiss mérite le réconfort et la tranquillité auprès des siens", a ajouté lundi Bernard Valéro au ministère des Affaires étrangères.


http://www.zigonet.com/espionne/clotilde-reiss-espionne-ou-simple-etudiante_art11999.html
 
Depuis son retour en France dimanche, Clotilde Reiss est sujette à de nombreuses interrogations. Cette ancienne lectrice à l'université d'Ispanhan (Iran) a été enfermée dix mois pour espionnage et atteinte à la sûreté de l'État. Certains considèrent aujourd'hui qu'elle ferait parti de la DGSE (direction générale de services extérieurs), au rang d'espionne.
Clotilde Reiss, revenue en France dimanche, après avoir été détenue depuis Juillet en Iran, se trouve aujourd'hui dans une position délicate. Des questions subsistent à son sujet, la question de sa libération qui serait liée à un éventuel échange puis, celle de son rôle dans cette histoire.

La jeune fille se trouve aujourd'hui propulsée au rang d'espionne, par Maurice Dufrenne alias Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la Direction Dénérale des Services Extérieurs, la DGSE. Il affirme dans une interview sur LCI que l'étudiante serait " immatriculée à la DGSE", il ajoute ensuite que Clotilde aurait "travaillé (sur l'Iran) au profit de la France pour collecter des informations qui étaient de nature de politique intérieure et d'autres qui étaient sur la prolifération nucléaire."

Selon l'ancien agent, Clotilde Reiss se serait présentée d'elle même à l'ambassade, dès son arrivée en Iran. Un engagement que les autorités locales auraient découvertes avant de l'arrêter en Juillet 2009.

"Ces allégations ne sont pas seulement totalement fantaisistes, elles sont également irresponsables", s'est empressé de répondre Bernard Valero, porte-parole du ministère des affaires étrangères. Si la DGSE dément l'information avec la plus grande fermeté, même chose au quai d'Orsay et à l'Elysée.

"Après l’épreuve qu’elle a traversée, Clotilde Reiss mérite le réconfort et la tranquillité auprès des siens", a ajouté lundi Bernard Valéro au ministère des Affaires étrangères.


http://www.zigonet.com/espionne/clotilde-reiss-espionne-ou-simple-etudiante_art11999.html

Un ancien de la DGSE qui balance une "espionne" de la même agence de renseignement dans les medias...
Curieux !
 
Un ancien de la DGSE qui balance une "espionne" de la même agence de renseignement dans les medias...
Curieux !

une chose qui me faire chez toi,tu fais semblant intelligent avec tes questions bidons
Et comme il te manque de la culture je vais te donner un indice
Qui a balancé l'affaire Malkovic(j'espere que tu connais l histoire)c'est pas un espion qui
a balancé un autre?
Si tu veux d'autres exemples,je peux te gaver toute la nuit
 
Un ancien de la DGSE qui balance une "espionne" de la même agence de renseignement dans les medias...
Curieux !

Un temoignage de plus

De jeunes chercheuses seraient forcées à jouer les espionnes
TÉMOIGNAGE | Après l’affaire Clotilde Reiss, une étudiante dénonce «l’irresponsabilité» des diplomates français. A elle aussi, l’un d’eux avait demandé de «rédiger des notes» dans un pays chaud.

BLAISE GAUQUELIN | 20.05.2010 | 00:00

C’est un démenti catégorique. Non, Clotilde Reiss n’a jamais été une espionne. La jeune Française, libérée dimanche après d’intenses tractations entre Paris et Téhéran, nie avoir travaillé pour le renseignement français. Une jeune chercheuse – appelons-la Laetitia – doute pourtant de la bonne foi de cette simple lectrice de l’Université d’Ispahan, retenue dix mois pour atteinte à la sûreté de l’Etat.

Pression sur les agents d’ambassade

Car dans son pays de recherche, une nation exotique en pleine guerre civile, Laetitia a elle aussi été approchée par les services secrets. C’était il y a plusieurs mois. Bénévolement, elle devait fournir des informations sensibles à des «employés» de l’ambassade de France, sous forme de notes, sur les conflits interethniques et politiques qu’elle couvrait.

L’IFRI, l’Institut français de recherche en Iran, pour lequel travaillait Clotilde Reiss, a toujours dépendu directement du gouvernement français, comme l’ensemble du réseau des Instituts français de recherche à l’étranger. Selon Laetitia, ce réseau servirait de vivier d’informations aux renseignements. Au grand dam de la communauté scientifique, qui craint pour son indépendance et sa crédibilité aux yeux des autorités et des populations locales.

«A Paris, on presse les agents des ambassades pour avoir un maximum d’informations, ce qui conduit à des dérives», juge Laetitia. «Ces derniers sont poussés à manipuler cyniquement les jeunes chercheurs. Depuis le 11 septembre 2001, ils ont du mal à percevoir certaines réalités de terrain et se servent de nous. Ils savent aussi que si nous sommes accusés d’espionnage, il leur sera facile de nous faire passer pour de naïves oies blanches, prises en otage par des gouvernements paranoïaques. Nous sommes de la chair à pâté», explique encore Laetitia.

«Sa carrière sera brisée si elle parle»

«Ce qu’a fait Clotilde Reiss n’est pas anodin, poursuit-elle. Si elle a rédigé une note sur la politique intérieure ou la prolifération nucléaire en Iran, elle a commis un acte d’ingérence dans les affaires intérieures d’un pays tiers.»

Le mutisme de Clotilde Reiss n’a pas surpris Laetitia. «Si elle parle, prédit la jeune fille, sa carrière sera brisée. L’étudiante a certainement reçu du gouvernement français une bourse ne dépassant pas les 900 euros par mois. Les agents de la DGSE, qui ont brisé leur «petite main» en lui demandant un travail dont ils nient aujourd’hui l’existence, touchent eux des salaires d’expatriés.»
http://www.tdg.ch/actu/monde/jeunes-chercheuses-forcees-jouer-espionnes-2010-05-19
 
Depuis son retour en France dimanche, Clotilde Reiss est sujette à de nombreuses interrogations. Cette ancienne lectrice à l'université d'Ispanhan (Iran) a été enfermée dix mois pour espionnage et atteinte à la sûreté de l'État. Certains considèrent aujourd'hui qu'elle ferait parti de la DGSE (direction générale de services extérieurs), au rang d'espionne.
Clotilde Reiss, revenue en France dimanche, après avoir été détenue depuis Juillet en Iran, se trouve aujourd'hui dans une position délicate. Des questions subsistent à son sujet, la question de sa libération qui serait liée à un éventuel échange puis, celle de son rôle dans cette histoire.

La jeune fille se trouve aujourd'hui propulsée au rang d'espionne, par Maurice Dufrenne alias Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la Direction Dénérale des Services Extérieurs, la DGSE. Il affirme dans une interview sur LCI que l'étudiante serait " immatriculée à la DGSE", il ajoute ensuite que Clotilde aurait "travaillé (sur l'Iran) au profit de la France pour collecter des informations qui étaient de nature de politique intérieure et d'autres qui étaient sur la prolifération nucléaire."

Selon l'ancien agent, Clotilde Reiss se serait présentée d'elle même à l'ambassade, dès son arrivée en Iran. Un engagement que les autorités locales auraient découvertes avant de l'arrêter en Juillet 2009.

"Ces allégations ne sont pas seulement totalement fantaisistes, elles sont également irresponsables", s'est empressé de répondre Bernard Valero, porte-parole du ministère des affaires étrangères. Si la DGSE dément l'information avec la plus grande fermeté, même chose au quai d'Orsay et à l'Elysée.

"Après l’épreuve qu’elle a traversée, Clotilde Reiss mérite le réconfort et la tranquillité auprès des siens", a ajouté lundi Bernard Valéro au ministère des Affaires étrangères.


http://www.zigonet.com/espionne/clotilde-reiss-espionne-ou-simple-etudiante_art11999.html



les responsables français ont nié tout le temps que clotilde soit espionne.
 
Comme tout pays ferait la même chose...

Attention; je ne défends en rien la france...


Non non tu ne defends pas la France!!
Tout pays est de son droit de nier ses actes farfelus!!
Mais le plus debile sur bladi quand certains indigenes
qui ne veulent pas admettre que cette fille peut etre
une taupe française
 
Moi je dis que c'est une taupe à l'insu de son plein gré:D

Mdrrrrr
Une taupe,on exagere un petit chwiya!!!
Disant que c'est une informatrice auxilliaire
Une personne qui s'infiltre ds les masses pour prendre
la temperature d'un pays ennemi
C'est un agent banal quoi
Et malgres ça,les Iraniens l'ont detecté mdrrrrrrrr
 

limadala

Où suis-je?
Mdrrrrr
Une taupe,on exagere un petit chwiya!!!
Disant que c'est une informatrice auxilliaire
Une personne qui s'infiltre ds les masses pour prendre
la temperature d'un pays ennemi
C'est un agent banal quoi
Et malgres ça,les Iraniens l'ont detecté mdrrrrrrrr
J'ai lu un article d'une étudiante qui expliquait que les services des ambassades se servaient souvent des étudiants en stage dans le but de leur demander de leur transmettre des infos. Si elles les dénoncent, leur carrière était finie...

Dis, j'espère que tu ne me traites pas d'idiot... :fou:
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Mdrrrrr
Une taupe,on exagere un petit chwiya!!!
Disant que c'est une informatrice auxilliaire
Une personne qui s'infiltre ds les masses pour prendre
la temperature d'un pays ennemi
C'est un agent banal quoi
Et malgres ça,les Iraniens l'ont detecté mdrrrrrrrr



je dirai : une scructatrice
mais au dépend soit de sa vie, soit de la vie de sa famille

comme ça arrive aussi pour l'"espionnage industriel"

JE VEUX RETOURNER CHEZ LES BISOUNOURS !!!

mam
 
Depuis son retour en France dimanche, Clotilde Reiss est sujette à de nombreuses interrogations. Cette ancienne lectrice à l'université d'Ispanhan (Iran) a été enfermée dix mois pour espionnage et atteinte à la sûreté de l'État. Certains considèrent aujourd'hui qu'elle ferait parti de la DGSE (direction générale de services extérieurs), au rang d'espionne.
Clotilde Reiss, revenue en France dimanche, après avoir été détenue depuis Juillet en Iran, se trouve aujourd'hui dans une position délicate. Des questions subsistent à son sujet, la question de sa libération qui serait liée à un éventuel échange puis, celle de son rôle dans cette histoire.

La jeune fille se trouve aujourd'hui propulsée au rang d'espionne, par Maurice Dufrenne alias Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la Direction Dénérale des Services Extérieurs, la DGSE. Il affirme dans une interview sur LCI que l'étudiante serait " immatriculée à la DGSE", il ajoute ensuite que Clotilde aurait "travaillé (sur l'Iran) au profit de la France pour collecter des informations qui étaient de nature de politique intérieure et d'autres qui étaient sur la prolifération nucléaire."

Selon l'ancien agent, Clotilde Reiss se serait présentée d'elle même à l'ambassade, dès son arrivée en Iran. Un engagement que les autorités locales auraient découvertes avant de l'arrêter en Juillet 2009.

"Ces allégations ne sont pas seulement totalement fantaisistes, elles sont également irresponsables", s'est empressé de répondre Bernard Valero, porte-parole du ministère des affaires étrangères. Si la DGSE dément l'information avec la plus grande fermeté, même chose au quai d'Orsay et à l'Elysée.

"Après l’épreuve qu’elle a traversée, Clotilde Reiss mérite le réconfort et la tranquillité auprès des siens", a ajouté lundi Bernard Valéro au ministère des Affaires étrangères.


http://www.zigonet.com/espionne/clotilde-reiss-espionne-ou-simple-etudiante_art11999.html

Il aurait fallu l'egorger celle là !!!
elle ne méritait pas moins,
pour qui s'est-elle prise?!
 
17/05/2010
Clotilde Reiss, espionne ? "N'importe quoi !" assure la DGSE (actualisé)
Pierre Siramy, ancien sous-directeur à la DGSE, a affirmé hier sur LCI que Clotilde Reiss, retenue plusieurs mois en Iran, aurait travaillé pour le compte des services de renseignement français. "Elle a travaillé au profit de la France pour collecter des informations qui étaient de nature de politique intérieure et d'autres qui étaient sur la prolifération nucléaire. Elle est immatriculée à la DGSE", affirme-t-il. Pierre Siramy est revenu à la charge ce matin sur Europe 1 : "Ce que je dis clairement, c’est que Clotilde Reiss a travaillé, beaucoup, pour la France. Ce n’est pas une espionne. C’est un contact de notre représentant. Concrètement, elle faisait des rapports sur des éléments d’ambiance sur le pays dans lequel elle était". Interrogé par Rue89, le même affirme avoir voulu "rendre hommage" à "quelqu'un de courageux".

Ces déclarations sont irresponsables. Pierre Siramy est en pleine campagne de promotion de son livre "25 ans dans les services secrets", paru en mars chez Flammarion. De son vrai nom, Maurice Dufresse, ancien officier de marine, il a travaillé pendant un quart de siècle à la DGSE. Il a d'ailleurs signé son livre sous le pseudonyme qu'il utilisait à la DGSE. Il explique avoir été informé par les contacts qu'il garde dans son ancienne maison.

Contactée par nos soins, la DGSE "dément formellement" les déclarations de son ancien cadre. "C'est complètement faux. Il dit n'importe quoi." assure-t-on à la "Centrale". " "Immatriculée" chez nous ? Cela ne veut rien dire" précise la même source.

Nous pouvons confirmer ses déclarations, d'une source proche du dossier mais extérieure à la DGSE. Clotilde Reiss ne fait pas partie des services de renseignements français. L'affirmer, comme le fait Maurice Dufresse, c'est mettre en danger la sécurité et la vie de tous les Français travaillant dans des pays "difficiles". Les Iraniens auront aujourd'hui beau jeu de dire : "vous voyez bien que nous avions raison de l'arrêter !"

Il n'y a pourtant jamais de fumée sans feu. Que Clotilde Reiss ait eu des échanges avec du personnel de l'ambassade de France à Téhéran est plus que probable. Le contraire eut d'ailleurs été étonnant et on se demanderait alors à quoi servent les services, diplomatiques ou autres, s'ils ne parlaient pas avec toutes les sources possibles. Une jeune Française, bien introduite dans les milieux étudiants et se rendant à Ispahan au moment des grandes manifestations contre le régime, est en effet une source d'information. Qu'elle ait parlé avec des diplomates, conseiller scientifique ou chef de poste de la DGSE - qui ne se présente pas forcément comme tel... - relève de l'évidence. Tout au plus, elle a pû être "un contact utile" fournissant des "éléments d'ambiance". De là a en faire une espionne, il y a un pas que "Siramy" semble franchir allègrement.

Un autre élement plaide contre ses affirmations. Selon nos informations, Clotilde Reiss a commis, avant son arrestation des "imprudences", notamment dans ses échanges de mail avec son père. Celui-ci travaillait alors à la Direction des applications militaires (DAM) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), où il s'occupait de programmes immobiliers. Grâce à lui, Clotilde a pu faire un stage à la DAM et rédiger un rapport sur... le nucléaire iranien. La DAM est l'organisme public qui produit les armes atomiques françaises et dispose de l'expertise dans le domaine de la proliferation.

Dans les derniers mails échangés, le père conseillait à sa fille de confier son ordinateur portable à l'ambassade de France, pour qu'elle le fasse rentrer par la valise diplomatique, lui évitant ainsi les tracasseries à la douane, lors de son départ de Téhéran. Manifestement, les services iraniens lisaient les mails de la famille Reiss...

[Le ministère de la Défense a déposé plainte contre Maurice Dufresse pour violation du secret de la défense nationale, à la suite de la publication de son livre, nous apprend Le Point. La plainte a été déposée le 22 avril, avant les déclarations concernant Clotilde Reiss.]


http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/05/clotilde-reiss-agent-de-la-dgse-.html
 

BigLiar

C'est compliqhhhhhhé
17/05/2010
Clotilde Reiss, espionne ? "N'importe quoi !" assure la DGSE (actualisé)
Pierre Siramy, ancien sous-directeur à la DGSE, a affirmé hier sur LCI que Clotilde Reiss, retenue plusieurs mois en Iran, aurait travaillé pour le compte des services de renseignement français. "Elle a travaillé au profit de la France pour collecter des informations qui étaient de nature de politique intérieure et d'autres qui étaient sur la prolifération nucléaire. Elle est immatriculée à la DGSE", affirme-t-il. Pierre Siramy est revenu à la charge ce matin sur Europe 1 : "Ce que je dis clairement, c’est que Clotilde Reiss a travaillé, beaucoup, pour la France. Ce n’est pas une espionne. C’est un contact de notre représentant. Concrètement, elle faisait des rapports sur des éléments d’ambiance sur le pays dans lequel elle était". Interrogé par Rue89, le même affirme avoir voulu "rendre hommage" à "quelqu'un de courageux".

Ces déclarations sont irresponsables. Pierre Siramy est en pleine campagne de promotion de son livre "25 ans dans les services secrets", paru en mars chez Flammarion. De son vrai nom, Maurice Dufresse, ancien officier de marine, il a travaillé pendant un quart de siècle à la DGSE. Il a d'ailleurs signé son livre sous le pseudonyme qu'il utilisait à la DGSE. Il explique avoir été informé par les contacts qu'il garde dans son ancienne maison.

Contactée par nos soins, la DGSE "dément formellement" les déclarations de son ancien cadre. "C'est complètement faux. Il dit n'importe quoi." assure-t-on à la "Centrale". " "Immatriculée" chez nous ? Cela ne veut rien dire" précise la même source.

Nous pouvons confirmer ses déclarations, d'une source proche du dossier mais extérieure à la DGSE. Clotilde Reiss ne fait pas partie des services de renseignements français. L'affirmer, comme le fait Maurice Dufresse, c'est mettre en danger la sécurité et la vie de tous les Français travaillant dans des pays "difficiles". Les Iraniens auront aujourd'hui beau jeu de dire : "vous voyez bien que nous avions raison de l'arrêter !"

Il n'y a pourtant jamais de fumée sans feu. Que Clotilde Reiss ait eu des échanges avec du personnel de l'ambassade de France à Téhéran est plus que probable. Le contraire eut d'ailleurs été étonnant et on se demanderait alors à quoi servent les services, diplomatiques ou autres, s'ils ne parlaient pas avec toutes les sources possibles. Une jeune Française, bien introduite dans les milieux étudiants et se rendant à Ispahan au moment des grandes manifestations contre le régime, est en effet une source d'information. Qu'elle ait parlé avec des diplomates, conseiller scientifique ou chef de poste de la DGSE - qui ne se présente pas forcément comme tel... - relève de l'évidence. Tout au plus, elle a pû être "un contact utile" fournissant des "éléments d'ambiance". De là a en faire une espionne, il y a un pas que "Siramy" semble franchir allègrement.

Un autre élement plaide contre ses affirmations. Selon nos informations, Clotilde Reiss a commis, avant son arrestation des "imprudences", notamment dans ses échanges de mail avec son père. Celui-ci travaillait alors à la Direction des applications militaires (DAM) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), où il s'occupait de programmes immobiliers. Grâce à lui, Clotilde a pu faire un stage à la DAM et rédiger un rapport sur... le nucléaire iranien. La DAM est l'organisme public qui produit les armes atomiques françaises et dispose de l'expertise dans le domaine de la proliferation.

Dans les derniers mails échangés, le père conseillait à sa fille de confier son ordinateur portable à l'ambassade de France, pour qu'elle le fasse rentrer par la valise diplomatique, lui évitant ainsi les tracasseries à la douane, lors de son départ de Téhéran. Manifestement, les services iraniens lisaient les mails de la famille Reiss...

[Le ministère de la Défense a déposé plainte contre Maurice Dufresse pour violation du secret de la défense nationale, à la suite de la publication de son livre, nous apprend Le Point. La plainte a été déposée le 22 avril, avant les déclarations concernant Clotilde Reiss.]


http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/05/clotilde-reiss-agent-de-la-dgse-.html



tu sais que 50% des gens qui "travaillent" aux centres culturels français sont des espions...

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/L-ancien-espion-de-la-DGSE-sort-de-l-ombre-175465/
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
mais son père était , je crois, retraité d'un poste très haut placé, au niveau national, dans le nucléaire

il ne faut pas dire qu'à 23 ans, on décide, toute seule, d'aller "poursuivre des études en Iran"........

si vous avez bien regardé son visage, elle regarde toujours les pieds des personnes qui lui parlent

mam
 

BigLiar

C'est compliqhhhhhhé
mais son père était , je crois, retraité d'un poste très haut placé, au niveau national, dans le nucléaire

il ne faut pas dire qu'à 23 ans, on décide, toute seule, d'aller "poursuivre des études en Iran"........

si vous avez bien regardé son visage, elle regarde toujours les pieds des personnes qui lui parlent

mam

tu peux développer stp ?
 

corbier

noɯnoɯ ɐʎ ıuıu
Libération de Ali Vakili Rad, deux jours après Reiss
Ali Vakili Rad devait sortir de prison dès mardi, et partir pour l'Iran.
La justice française a décidé mardi de libérer l'Iranien Ali Vakili Rad, condamné pour l'assassinat de l'ex-Premier ministre iranien Chapour Bakhtiar, a annoncé le parquet, une mesure qui intervient deux jours après le retour en France de la jeune universitaire Clotilde Reiss.

Libération conditionnelle
"Le tribunal d'application des peines a, par jugement rendu ce jour, admis M. Ali Vakili Rad, au bénéfice de la libération conditionnelle", a indiqué le parquet dans un communiqué.

Le ministre français de l'Intérieur Brice Hortefeux avait signé lundi un arrêté d'expulsion concernant cet homme qui avait été condamné à la prison à perpétuité, assortie d'une peine incompressible de 18 ans, pour l'assassinat en 1991 près de Paris de Chapour Bakhtiar.

Soupçons de marchandage
Cet arrêté d'expulsion était indispensable à une décision de justice permettant sa remise en liberté. Ali Vakili Rad devait sortir de prison dès mardi, et partir pour l'Iran.

Cette libération, qui était attendue, a alimenté ces derniers jours des soupçons de marchandage et de contrepartie au retour en France de Clotilde Reiss, qui avait été retenue pendant 10 mois à Téhéran pour avoir participé à des manifestations d'opposition en juin 2009.

Le sort de cette jeune femme de 24 ans a aussi été lié à celui d'un ingénieur iranien, Majid Kakavand, retenu en France depuis mars 2009, à la suite d'une demande d'extradition de la justice américaine l'accusant d'avoir fourni à son pays des composants électroniques ayant de possibles applications militaires, et finalement relâché le 5 mai par la justice française. (belga/th)
18/05/10 10h18
 
Haut