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Tout n'est pas bon dans le cochon : selon l'Anses, le risque de cancer lié aux nitrites dans la charcuterie est bien réel
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[QUOTE="Drapo03, post: 17638681, member: 397895"] Selon un rapport de l'Anses rendu public ce mardi 12 juillet, l'existence d'un risque de cancer lié aux nitrites présents dans les charcuteries est bien réel. Terminé les rondelles de [B]saucissons[/B] à l'apéro ? Fini la tranche de [B]jambon[/B] achetée en grande distribution ? Selon un récent rapport de l'Anses dévoilé par le [URL='https://www.lejdd.fr/Societe/info-jdd-un-rapport-officiel-confirme-que-le-jambon-peut-tuer-4122568']Journal du Dimanche[/URL] et qui a été [URL='https://www.anses.fr/fr/content/r%C3%A9duire-l%E2%80%99exposition-aux-nitrites-et-aux-nitrates-dans-l%E2%80%99alimentation']rendu public ce mardi 12 juillet[/URL], le jambon, et surtout la consommation de [B]nitrites[/B] et conservateurs pour lui donner une [B]teinte[/B] [B]rosée[/B], seraient responsables d'un risque accru de développer des [B]cancers[/B]. Selon la [B]synthèse[/B] qu'a pu consulter nos confrères, "l’Anses semble se ranger désormais dans le camp des opposants à ces additifs chimiques [B]présents dans 75 % de la charcuterie vendue dans la grande distribution[/B]", explique le JDD. Le rapport rédigé par 13 chercheurs, toxicologues, épidémiologistes ou encore chimistes montre ainsi que le risque est réel. [HEADING=1]Un enjeu de "sécurité sanitaire"[/HEADING] Et ces derniers de préconiser "de [B]réduire l’exposition de la population[/B] par des mesures volontaristes en limitant l’exposition par voie alimentaire", dans un objectif de "[B]sécurité[/B] [B]sanitaire[/B]". Car, toujours selon cette synthèse, il y aurait près de [B]4000 cas de cancer du côlon[/B] attribuables à la consommation de charcuterie chaque année en France. "De nouvelles études épidémiologiques montrent qu’ils (les nitrites) augmentent le risque de cancer. Ils ne sont pas dangereux en eux-mêmes ; la toxicité vient de[B] leur association avec d’autres composés de la charcuterie [/B]et des substances qui se forment lors de leur dégradation dans l’appareil digestif." expliquent les chercheurs. [HEADING=1]Quantité et qualité[/HEADING] Ainsi, l’Anses réfléchirait à préconiser de produire "des données scientifiques pour revoir[B] les doses journalières admissibles[/B] (DJA) en prenant en compte la toxicité de ces substances", afin de fixer un éventuel seuil maximal de consommation ou a minima, privilégier des produits plus qualitatifs voire, à l'image de Herta et Fleury Michon, convaincre les industriels de se passer de ces substances. Mais selon le lanceur d’alerte Guillaume Coudray, auteur de Cochonneries (éditions La Découverte), "le [B]puissant[/B] [B]lobby[/B] des charcutiers, comme il l’a fait pour les précédentes alertes ", ne manquera pas de [B]contester ces études[/B]. Il salue toutefois ce rapport de l'Anses qu'il qualifie "d'historique". Reste à savoir si le ministère de l'Agriculture prendra en compte les recommandations de l'Anses ou se contentera de faire baisser ces fameuses doses journalières admissibles concernant la consommation de nitrate. [/QUOTE]
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