Yarmouk est’un des trois lignes de front qui encerclent la capitale libyenne.
Une ligne de front en plein quartier d’habitations où s’affrontent à l’arme lourde les troupes de l’homme fort de l’Est du pays, le Maréchal Haftar et ceux qui s’opposent à son offensive.
Les attaques ont débuté le 4 avril. Objectif du Maréchal est affiché, prendre le contrôle de la capitale Tripoli et ainsi du pays tout entier.
Pour convaincre de ses bonnes intentions, le Maréchal prétend libérer la capitale des milices et des terroristes.
« Haftar prétend que nous sommes des terroristes, des gens de Daesh, mais nous n’en sommes pas.
On a fait la guerre contre Daesh ! Vous vous rappelez la dernière fois qu’on s’était vus ? à Syrte?
On avait remporté la guerre contre l’Etat islamique. » Le camps adverse est à 300 mètres. Les tirs ne cessent que rarement, même pendant le mois de Ramadan.
Ces jeunes, nous les suivons depuis plusieurs années.
Nous les avions effectivement rencontrés lors de la guerre contre Daesh à Syrte, en 2016, puis une année plus tard, littéralement détruits, et à nouveau aujourd'hui « Mes compagnons et moi, oui, nous étions brisés physiquement et psychologiquement.
Cette guerre contre Daesh était atroce. On a vu trop de choses effroyables, des corps broyés, déchiquetés …
Et aujourd’hui, ça recommence.
On doit refaire la guerre.
On revit ces mêmes atrocités », explique un professeur de français et chauffeur routier.
Il a 32 ans, désormais il est vêtu d’un équipement militaire bien trop maigre pour se protéger des attaques aériennes menées par le camp adverse.
En 2016, lui et ses compagnons ont pris les armes pour défendre leur ville, Misrata, à quelque 200 kilomètres de Tripoli.
Daesh avait implanté son califat libyen dans la ville voisine, à Syrte et fonçait sur Misrata.
Une ligne de front en plein quartier d’habitations où s’affrontent à l’arme lourde les troupes de l’homme fort de l’Est du pays, le Maréchal Haftar et ceux qui s’opposent à son offensive.
Les attaques ont débuté le 4 avril. Objectif du Maréchal est affiché, prendre le contrôle de la capitale Tripoli et ainsi du pays tout entier.
Pour convaincre de ses bonnes intentions, le Maréchal prétend libérer la capitale des milices et des terroristes.
« Haftar prétend que nous sommes des terroristes, des gens de Daesh, mais nous n’en sommes pas.
On a fait la guerre contre Daesh ! Vous vous rappelez la dernière fois qu’on s’était vus ? à Syrte?
On avait remporté la guerre contre l’Etat islamique. » Le camps adverse est à 300 mètres. Les tirs ne cessent que rarement, même pendant le mois de Ramadan.
Ces jeunes, nous les suivons depuis plusieurs années.
Nous les avions effectivement rencontrés lors de la guerre contre Daesh à Syrte, en 2016, puis une année plus tard, littéralement détruits, et à nouveau aujourd'hui « Mes compagnons et moi, oui, nous étions brisés physiquement et psychologiquement.
Cette guerre contre Daesh était atroce. On a vu trop de choses effroyables, des corps broyés, déchiquetés …
Et aujourd’hui, ça recommence.
On doit refaire la guerre.
On revit ces mêmes atrocités », explique un professeur de français et chauffeur routier.
Il a 32 ans, désormais il est vêtu d’un équipement militaire bien trop maigre pour se protéger des attaques aériennes menées par le camp adverse.
En 2016, lui et ses compagnons ont pris les armes pour défendre leur ville, Misrata, à quelque 200 kilomètres de Tripoli.
Daesh avait implanté son califat libyen dans la ville voisine, à Syrte et fonçait sur Misrata.