Comment la filière viande peut sortir de la crise en aidant les réfugiés

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mam80

la rose et le réséda
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La fédération professionnelle Interbev propose de distribuer les surplus de viande dans les principaux pays accueillant des réfugiés syriens. Une mesure qui pourrait, donner un coup de pouce à la filière en régulant le marché.
La filière bovine veut faire d'une pierre deux coups. Le président de la section bovins de la Fédération interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev), Guy Hermouet, propose d'en finir avec les pertes qui fragilisent la profession. L'idée est simple: pousser l'Europe à distribuer ses surplus de viande dans les principaux pays d'accueil des réfugiés syriens.

«On est en crise depuis un moment, et on cherche des solutions pour alléger le marché engorgé de la viande bovine, explique au Figaro Guy Hermouet.
L'embargo russe a pesé sur le marché, et la diminution de production laitière fait qu'il y a un surplus de 250.000 vaches d'Europe qui se retrouvent dans les abattoirs». Sur les 80.000 exploitations agricoles spécialisées dans la viande bovine en France, un quart est «en état de quasi-faillite aujourd'hui», se désolait en octobre dernier Jean-Pierre Fleury, président de la Fédération nationale bovine, qui demandait une «solution européenne» à la crise.
Une proposition à l'échelle européenne
Interbev l'aurait-elle trouvé? Déjà formulée en marge du salon de l'élevage Space à Rennes en septembre dernier, la proposition s'était vue opposer une fin de non recevoir par le commissaire européen Phil Hogan.

Mais cette fois-ci, l'idée fait son chemin et est soutenue par le gouvernement. «C'est une demande que j'ai faite à l'échelle européenne pour poser comme principe que, comme on a énormément de viande en excédent, et qu'il y a des besoins humanitaires, l'Europe pourrait s'organiser pour utiliser cette viande pour apporter des solutions à des gens qui ont de grandes difficultés, a déclaré jeudi le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll lors du Sommet de l'élevage. C'est aujourd'hui sur la table, c'est un objectif».



la suite sur http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...sortir-de-la-crise-en-aidant-les-refugies.php

mam
 
Et s'ils diminuaient leurs prix faramineux de la viande, ils pourraient aussi facilement la vendre sur le marche local. Offre et demande, quoi...

Le probleme des agriculteurs europeens est qu'ils se sont trop habitues aux tricheries des subventions d'un cote, et du price fixing de l'autre cote, ce qui a doublement penalise, pour ne pas dire, rackette, le consommateur. Ces agriculteurs ne sont plus capables de s'imaginer produire pour un marche libre saint ou l'offre et la demande se reglent par un prix flottant librement, sans influence politique et/ou de cartel et de facon semi-mafieuse.

Et si le boycott russe leur fait si mal, qu'ils militent pour la levee des sanctions...
 
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