Après vingt-deux mois de carnage sans précédent, trois choses sont claires : (1) le régime israélien ne mettra pas fin de son propre chef au génocide en Palestine, (2) le gouvernement américain, principal collaborateur d’Israël, ainsi que la majorité des Israéliens et les représentants et lobbies du régime en Occident, sont pleinement engagés dans ce génocide, ainsi que dans la destruction et l’effacement de tout vestige de la Palestine, du fleuve à la mer, et (3) d’autres gouvernements occidentaux comme le Royaume-Uni et l’Allemagne, ainsi que trop d’États arabes complices dans la région, sont pleinement dévoués à la cause de l’impunité israélienne.
Cela signifie que le génocide (et l’apartheid) ne prendront fin que grâce à la résistance contre le régime israélien, à la détermination du peuple palestinien, à la solidarité du reste du monde et à l’isolement, l’affaiblissement, la défaite et le démantèlement du régime israélien.
Comme ce fut le cas en Afrique du Sud sous l’apartheid, il s’agit d’une lutte à long terme. Mais même face à l’obstruction des gouvernements occidentaux, il y a des choses qui peuvent être faites dès maintenant. Des choses comme le boycott, le désinvestissement, les sanctions, les manifestations, les perturbations, la désobéissance civile, l’éducation, les poursuites judiciaires en vertu de la compétence universelle et les procès civils contre les auteurs israéliens et les acteurs complices dans nos propres sociétés. Et oui, nous pouvons également exiger l’intervention et la protection du peuple palestinien.
Créé par une résolution de l’époque de la guerre froide adoptée en 1950, le mécanisme «Uniting for Peace» [«Unis pour la paix» – NdT] autorise l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) à agir lorsque le Conseil de sécurité est bloqué par le veto de l’un de ses membres permanents. Dans le cadre de ce mécanisme, l’AGNU pourrait mandater une force de protection des Nations unies pour qu’elle se déploie en Palestine, protège les civils, assure l’aide humanitaire, préserve les preuves des crimes israéliens et aide au redressement et à la reconstruction.
Et la date limite fixée l’année dernière par l’AGNU pour qu’Israël se conforme aux ordonnances et aux conclusions de la Cour internationale de justice, avec la promesse de «mesures supplémentaires» en cas de non-respect, constitue un moment critique pour agir. En effet, le moment d’intervenir est largement dépassé.
Cela signifie que le génocide (et l’apartheid) ne prendront fin que grâce à la résistance contre le régime israélien, à la détermination du peuple palestinien, à la solidarité du reste du monde et à l’isolement, l’affaiblissement, la défaite et le démantèlement du régime israélien.
Comme ce fut le cas en Afrique du Sud sous l’apartheid, il s’agit d’une lutte à long terme. Mais même face à l’obstruction des gouvernements occidentaux, il y a des choses qui peuvent être faites dès maintenant. Des choses comme le boycott, le désinvestissement, les sanctions, les manifestations, les perturbations, la désobéissance civile, l’éducation, les poursuites judiciaires en vertu de la compétence universelle et les procès civils contre les auteurs israéliens et les acteurs complices dans nos propres sociétés. Et oui, nous pouvons également exiger l’intervention et la protection du peuple palestinien.
Créé par une résolution de l’époque de la guerre froide adoptée en 1950, le mécanisme «Uniting for Peace» [«Unis pour la paix» – NdT] autorise l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) à agir lorsque le Conseil de sécurité est bloqué par le veto de l’un de ses membres permanents. Dans le cadre de ce mécanisme, l’AGNU pourrait mandater une force de protection des Nations unies pour qu’elle se déploie en Palestine, protège les civils, assure l’aide humanitaire, préserve les preuves des crimes israéliens et aide au redressement et à la reconstruction.
Et la date limite fixée l’année dernière par l’AGNU pour qu’Israël se conforme aux ordonnances et aux conclusions de la Cour internationale de justice, avec la promesse de «mesures supplémentaires» en cas de non-respect, constitue un moment critique pour agir. En effet, le moment d’intervenir est largement dépassé.