Jiimmy
Vergissmeinnicht
Salam Aleykoum
Comment peut-on comparer Daesh aux états occidentaux ?
Une question tellement révélatrice d'un goût pour la provocation et d'une indécence si ce n'est d'une criminalité de l'esprit dira t-on.
Il paraît évident qu'on ne peut déplorer les effets dont l'on chérit les causes. C'est ainsi qu'il est nécessaire de tenter de sortir des lieux-communs compassionnels à un moment grave où l'émotion se substitue aisément à la raison. "Ni rire ni pleurer mais comprendre" disait Spinoza.
Une inextinguible soif de vengeance, légitime, se répand parmi toutes les couches de la population vis-à-vis de ceux que l'on aura désigné comme l'incarnation de la bête, le mal absolu, l'ennemi public numéro un.
Il me paraît nécessaire de reconnaître que ces réactions, toutes plus virulentes les unes que les autres, sont pour autant d'une inutilité absolue et ne constituent que des écueils supplémentaires sur la route de la résorption du mal enduré qui ne s'ouvrira qu'après avoir fait résipiscence.
Comprendre les raisons qui motivent telle ou telle action, c'est avant tout chercher dans l'histoire, c'est tenter de retracer la chaîne des événements qui se sont succédé et qui ont permis de rendre possible cette situation. C'est tenter ainsi de discerner les responsabilités de chacun dans la survenance de l'action.
Or, dans notre contexte actuel, chercher à comprendre ce serait expliquer, ce serait légitimer l'action des terroristes, ce serait donc se trouver du côté des criminels.
Ainsi, nous sommes tous sommés de ne pas nous aventurer dans une recherche approfondie des causes réelles du mal qui nous frappe. Cette initiative serait même criminelle. Il nous faut condamner, il nous faut pleurer, il nous faut être choqué. Nous nous devons de critiquer, encore et toujours, bien que procédant ainsi aucune solution ne se profilera à l'horizon.
Ce manichéisme qui se retrouve dans cette manière de voir le monde en gentils et en méchants est totalement inepte, c'est bien là le contraire de la pensée. Tout paraît pourtant si simple lorsque nous nous laissons aller à l'écoute de nos représentants et auto-proclamés experts qui nous rabâchent à longueur de journée les mêmes logorrhées plates, partielles et partiales alimentant ainsi la doxa qui illusionne nos concitoyens sur la réelle nature du défi auquel nous devons faire face.
Comment peut-on comparer Daesh aux états occidentaux ?
Une question tellement révélatrice d'un goût pour la provocation et d'une indécence si ce n'est d'une criminalité de l'esprit dira t-on.
Il paraît évident qu'on ne peut déplorer les effets dont l'on chérit les causes. C'est ainsi qu'il est nécessaire de tenter de sortir des lieux-communs compassionnels à un moment grave où l'émotion se substitue aisément à la raison. "Ni rire ni pleurer mais comprendre" disait Spinoza.
Une inextinguible soif de vengeance, légitime, se répand parmi toutes les couches de la population vis-à-vis de ceux que l'on aura désigné comme l'incarnation de la bête, le mal absolu, l'ennemi public numéro un.
Il me paraît nécessaire de reconnaître que ces réactions, toutes plus virulentes les unes que les autres, sont pour autant d'une inutilité absolue et ne constituent que des écueils supplémentaires sur la route de la résorption du mal enduré qui ne s'ouvrira qu'après avoir fait résipiscence.
Comprendre les raisons qui motivent telle ou telle action, c'est avant tout chercher dans l'histoire, c'est tenter de retracer la chaîne des événements qui se sont succédé et qui ont permis de rendre possible cette situation. C'est tenter ainsi de discerner les responsabilités de chacun dans la survenance de l'action.
Or, dans notre contexte actuel, chercher à comprendre ce serait expliquer, ce serait légitimer l'action des terroristes, ce serait donc se trouver du côté des criminels.
Ainsi, nous sommes tous sommés de ne pas nous aventurer dans une recherche approfondie des causes réelles du mal qui nous frappe. Cette initiative serait même criminelle. Il nous faut condamner, il nous faut pleurer, il nous faut être choqué. Nous nous devons de critiquer, encore et toujours, bien que procédant ainsi aucune solution ne se profilera à l'horizon.
Ce manichéisme qui se retrouve dans cette manière de voir le monde en gentils et en méchants est totalement inepte, c'est bien là le contraire de la pensée. Tout paraît pourtant si simple lorsque nous nous laissons aller à l'écoute de nos représentants et auto-proclamés experts qui nous rabâchent à longueur de journée les mêmes logorrhées plates, partielles et partiales alimentant ainsi la doxa qui illusionne nos concitoyens sur la réelle nature du défi auquel nous devons faire face.