Comment s'y prendre avec un Gestionnaire malveillant & cruel

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Mounir8

Al 3AZ Oula KHOZ
Au cours de sa carrière, Michelle Ward a travaillé pour plus d'un gestionnaire cruel. L'un d'eux était un véritable tyran. « Sa violence verbale était proportionnelle à la qualité de votre travail », se rappelle-t-elle. Elle se souvient aussi d'un cadre qui lui avait fait déballer cinq boîtes qu'elle avait passé la journée à remplir pour qu'il puisse avoir un soda diète à l'orange au travail ce soir-là.
Aujourd'hui conseillère en carrières, Michelle Ward affirme qu'elle a pu venir à bout de ce type de gestionnaires en faisant valoir ses droits et en refusant d'entrer dans leur jeu :
« C'est comme ça que j'ai réussi à maintenir mon estime et ma confiance en moi, dit-elle. Ça use les nerfs et ça ne rend pas le travail moins désagréable, mais au moins, je n'avais pas à endurer ces conneries. »
Il existe différents types de gestionnaires : ceux qui sont très exigeants, ceux qui font de la microgestion, ceux qui n'interviennent pas souvent et ceux qui ne sont jamais là. Mais les pires de tous sont carrément diaboliques.
Les raisons qui poussent un gestionnaire à être cruel avec ses employés sont légion. Selon Don Hurzeler, auteur de The Way Up: How to Keep Your Career Moving in the Right Direction, l'une d'elles serait que les gens répètent les comportements dont ils ont été témoins en début de carrière.
« Une personne impressionnable qui débute dans un domaine et qui voit son patron diriger par l'intimidation et la tyrannie peut croire que c'est le modèle à suivre quand il devient lui-même patron », explique-t-il.
Certains patrons cruels n'ont pas confiance en leurs propres compétences de gestion, ajoute-t-il.
« Pour camoufler la piètre image qu'ils ont d'eux-mêmes et leurs faibles aptitudes pour la communication, ils deviennent des dictateurs que personne n'ose critiquer. »
Selon Kathi Elster, présidente de K Squared Enterprises et auteure de Travailler avec toi, c'est l'enfer! et de Working for You Isn't Working for Me, certains patrons cruels vous diront qu'ils agissent ainsi parce que leurs exigences sont élevées, mais il n'en est rien.
« La véritable raison pour laquelle ces patrons croient pouvoir agir de façon cruelle avec leurs employés, c'est qu'ils sont malheureux au travail. Être patron, ça signifie avoir du pouvoir sur ses subalternes, et il peut être très tentant de déverser son mécontentement sur les personnes des échelons inférieurs. »
 
Treivor Branch, auteur de The Drama-Free Workweek et président de The Branch Solution LLC, une firme d'experts en problèmes en milieu de travail et en résolution de conflits, croit néanmoins qu'il importe de faire la différence entre un patron perçu comme étant cruel parce qu'il est exigeant et un patron qui est cruel parce qu'il est un tyran.
« Le tyran prend plaisir à diminuer et à réprimander les employés pour cacher ses propres insécurités. Il peut crier et hurler après les employés ou les humilier pour qu'ils se sentent incompétents. Il ne reconnaît pas le bon travail et ne complimente personne, dit-il. Les patrons qui sont simplement exigeants ont des standards d'excellence élevés, mais ils savent reconnaître et récompenser le travail de leurs employés. »
Cependant, avoir un bon rendement peut s'avérer plutôt difficile lorsqu'on évolue dans un environnement de travail aussi empoisonné. Certains employés parviennent à travailler sous l'autorité d'un patron cruel, mais d'autres ne supportent pas la pression constante de devoir satisfaire aux demandes déraisonnées d'un tel patron. Le rendement s'en trouve affecté, ce qui n'est pas recommandé dans le marché de l'emploi actuel.
« Plus l'environnement de travail est sain et joyeux, meilleur est le rendement des employés. Lorsque de plus en plus de responsabilités reposent sur de moins en moins d'épaules, on a déjà une catastrophe potentielle. Ajoutez-y des patrons cruels ou malveillants, et vous obtenez des employés hypertendus qui n'arrivent plus à accomplir même leurs tâches courantes. Les patrons cruels connaîtront éventuellement une baisse d'engagement de la part de leurs employés, une multiplication des erreurs et une baisse de la qualité du travail, ainsi qu'une hausse des conflits interpersonnels et des problèmes au sein des équipes. »
 
Treivor Branch et Don Hurzeler proposent les sept astuces suivantes pour venir à bout d'un patron tyrannique.
1. Faites preuve de discernement
« Assurez-vous de faire la différence entre un patron exigeant et un patron tyrannique. Il y a beaucoup de patrons exigeants qui s'attendent à ce que vous fassiez le travail pour lequel vous êtes payé, précise Don Hurzeler, et ce n'est pas leur problème si vous n'êtes pas suffisamment qualifié ou en mesure de le faire. Ce que vous percevez comme de la méchanceté n'est peut-être que la dure réalité. Remettez-vous en question et faites tout ce que vous pouvez pour livrer le travail qu'on attend de vous. Si vous avez respecté les exigences, mais que votre patron ne change pas de comportement, parlez-lui. Peut-être que vous n'avez pas compris pourquoi il adopte ce comportement non productif ou que vous avez encore du chemin à faire pour améliorer votre travail. De son côté, votre patron se rendra compte de l'effet négatif qu'a son comportement sur vous et il pourrait y remédier. Mais rien ne changera si vous n'abordez pas la question de manière claire et constructive. »
2. Prenez une pause
« Travailler pour un patron cruel ou tyrannique est l'un des plus grands facteurs de stress au travail, et la situation peut provoquer de graves problèmes de santé. Il est donc essentiel que les employés qui sont confrontés à un tel patron s'éloignent de ce stress. Prenez une pause d'au moins une semaine et profitez-en pour voir votre médecin », conseille Treivor Branch.
 
3. N'abandonnez pas la partie
« Si vous pliez sous la pression qu'exerce votre patron cruel, vous lui donnez toutes les armes dont il a besoin pour vous mettre hors jeu, et c'est le méchant qui gagne, explique Don Hurzeler. Mais si vous sortez votre grand jeu jour après jour, c'est vous qui avez les atouts en main pour survivre et gagner face à votre patron, et cette fois, le méchant perd. »
4. Consignez votre expérience
« Les employés devraient enregistrer par écrit la cruauté de leur patron. Prenez des notes détaillées sur ses comportements négatifs et la manière dont ceux-ci affectent le rendement des employés : notez la date, l'heure, la nature du comportement cruel et l'identité des employés visés. S'il y a lieu, ajoutez une description de toute tentative, par vous ou d'autres employés, de régler la situation et des résultats de ces interventions », conseille Treivor Branch.
5. Engagez une confrontation constructive
Pour ce faire, voici ce que conseille Terri Branch : « Organisez une rencontre avec votre patron cruel pour lui parler du problème. Ne soyez pas émotif. Évitez de crier, de hurler ou de faire preuve d'agressivité. Parlez d'un ton calme et posé. Évitez d'attaquer directement votre interlocuteur ou de le pointer du doigt; cherchez plutôt à comprendre ce qui a pu l'amener à adopter un comportement cruel et essayez de trouver une solution. Posez des questions ouvertes. Cherchez à savoir de quelle manière vous pouvez soutenir davantage votre patron. »
 
6. Dénoncez votre patron
« Avisez le service des ressources humaines de la situation, surtout si les choses s'enveniment après la rencontre avec votre patron. Présentez le dossier bien documenté que vous avez préparé. Au besoin, contactez un avocat si votre patron a enfreint les lois sur un environnement de travail hostile et s'expose à des poursuites », conseille Treivor Branch.
7. Préparez votre sortie
« Les répercussions négatives du travail pour un patron cruel sont très grandes. Si vous avez un patron cruel ou méchant, planifiez votre départ. Mettez votre curriculum vitæ à jour et faites-le circuler à l'interne comme à l'externe, conclut Treivor Branch. Utilisez votre réseau pour accéder aux offres d'emploi non publiées dans votre entreprise ou ailleurs. Aucun employé ne devrait travailler dans un environnement de travail qui nuit à sa santé mentale, émotionnelle, ou même physique. »
 
Je suis rendu au numéro 7 avec le mien :) sans lire ceci et sans savoir qu'il y a un manuel d'instructions quelque part j'avais appliqué les points cités un à un ! Justement c'est leur application qui pose problème surtout le point 5 et 6. si on les fait à la : "oustad khda liya khoubzi" ou "howa li 3ayrni louel tana 3ayertou" bref si on a tendance à tomber facilement dans le piège de la diffamation là on est mal foutu ...

Mais je n'ai pas encore le goût d'appliquer le numéro 7 pour moi ça veut vouloir dire jeter l'éponge... bien entendu ce n'est pas écarté comme scénario ... mais je ne l'envisagerai que lorsque la situation sera rétabli et que j'ai gagné ma cause !

Ah oui parlons de la cause si on confronte son patron pour une cause personnelle personne ne se mettra en votre faveur mieux vaut partir mais si la cause est purement professionnelle là le jeu peut commencer ...

ATTENTION faut avoir la solidité du caractère pour vivre ceci. Une confrontation non préparée peut mener directement à un congédiement un seul faux pas et t'es dehors. Il faut calculer ses gestes, ses paroles, son comportement, ses alliances en plus de faire son travail correctement. Bref, c'est de l'énergie en masse qu'il faut dépenser et si on se ressource pas suffisamment ça finit par une dépression ... c'est une danse sur une corde ... faut le savoir ...

ATTENTION une deuxième fois dans toute confrontation faut être conscient qu'on perd des plumes ... là il s'agit de fixer les limites de ses sacrifices ... on peut pas sacrifier la dame ou la tour pour prétendre avoir un gain stratégique à part si l'on s'appelle kasparov ou karpov !

ATTENTION une troisième fois faut pas crier gratuitement et facilement au racisme ! généralement la culture Nord Amérique est une culture d'opportunisme et de forte compétition ce n'est pas parce que à compétence égale si le tremblay passe avant mohammed qu'il s'agit du racisme mais il y a d'autres facteurs en jeu notamment la culture et la communication ... c'est normal que mohammed doit mettre les bouchées doubles et galérer deux fois plus pour gagner sa place par sa compétence et surtout la confiance de ses collègues et une fois cette confiance en poche les choses changent ...

P.S. le mien n'est pas cruel mais surtout malveillant et incompétent ...
 
Je suis rendu au numéro 7 avec le mien :) sans lire ceci et sans savoir qu'il y a un manuel d'instructions quelque part j'avais appliqué les points cités un à un ! Justement c'est leur application qui pose problème surtout le point 5 et 6. si on les fait à la : "oustad khda liya khoubzi" ou "howa li 3ayrni louel tana 3ayertou" bref si on a tendance à tomber facilement dans le piège de la diffamation là on est mal foutu ...

Mais je n'ai pas encore le goût d'appliquer le numéro 7 pour moi ça veut vouloir dire jeter l'éponge... bien entendu ce n'est pas écarté comme scénario ... mais je ne l'envisagerai que lorsque la situation sera rétabli et que j'ai gagné ma cause !

Ah oui parlons de la cause si on confronte son patron pour une cause personnelle personne ne se mettra en votre faveur mieux vaut partir mais si la cause est purement professionnelle là le jeu peut commencer ...

ATTENTION faut avoir la solidité du caractère pour vivre ceci. Une confrontation non préparée peut mener directement à un congédiement un seul faux pas et t'es dehors. Il faut calculer ses gestes, ses paroles, son comportement, ses alliances en plus de faire son travail correctement. Bref, c'est de l'énergie en masse qu'il faut dépenser et si on se ressource pas suffisamment ça finit par une dépression ... c'est une danse sur une corde ... faut le savoir ...

ATTENTION une deuxième fois dans toute confrontation faut être conscient qu'on perd des plumes ... là il s'agit de fixer les limites de ses sacrifices ... on peut pas sacrifier la dame ou la tour pour prétendre avoir un gain stratégique à part si l'on s'appelle kasparov ou karpov !

ATTENTION une troisième fois faut pas crier gratuitement et facilement au racisme ! généralement la culture Nord Amérique est une culture d'opportunisme et de forte compétition ce n'est pas parce que à compétence égale si le tremblay passe avant mohammed qu'il s'agit du racisme mais il y a d'autres facteurs en jeu notamment la culture et la communication ... c'est normal que mohammed doit mettre les bouchées doubles et galérer deux fois plus pour gagner sa place par sa compétence et surtout la confiance de ses collègues et une fois cette confiance en poche les choses changent ...

P.S. le mien n'est pas cruel mais surtout malveillant et incompétent ...

Salut Ahuntsic,

J'espère que tu régleras ton problème avec ton BOSS. De mon côté, je me rappele une fois j'ai eu un BOSS québécois qui est ''WELD NASS'', ''Politiquement Correct'', ''Gentil et Juste''........Mais malheureusement ce n'est pas un vrai MANAGER.....Il n'est pas à sa place.

Une autre fois je suis tombé sur un BOSS un québécois qui est très intelligent et solide ''TECHNIQUEMENT'' Mais il était un Tyran ''A DICTATOR''. Dans mon cas l'option 7 était la meilleure.
 
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