communisme et christianisme sont compatibles, Jesus etait communiste

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion adian
  • Date de début Date de début
Le quotidien italien La repubblica, du 1er février, parle de la conversion de Fidel Castro : "La conversion de Fidel Castro, après une vie de militant athée, son «oui» à la foi religieuse après son excommunication par le pape Jean XXIII le 3 Janvier 1962, pourraient être le don le plus grand de la prochaine visite de Benoît XVI à Cuba à la fin de Mars.


«Ces derniers temps – a dit Alina – Fidel Castro s'est rapproché de la religion, il a redécouvert Jésus au seuil de la mort. Cela ne me surprend pas, parce que papa a été élevé chez les jésuites»


« C'est seulement la peur de la mort?


«Je ne sais pas s'il faut vraiment l'appeler peur. Mais je suis persuadée qu'aujourd'hui il est plus préoccupé par le sort de son âme que par l'avenir de Cuba».
 
Le pape François a rencontré dimanche l'ancien président cubain Fidel Castro à son domicile de La Havane, au deuxième jour de sa première visite à Cuba , a annoncé à la presse le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi. L'entretien, de 30 à 40 minutes, s'est tenu à la mi-journée «dans une ambiance très familière et informelle» en présence de l'épouse du lider maximo Dalia Soto del Valle et d'une délégation réduite du Saint Siège.Fidel Castro avait rencontré une première fois le pape Jean Paul II au Vatican en 1996, puis à trois reprises lors de la visite de ce dernier à Cuba en 1998, et il avait été reçu en mars 2012 par le pape Benoît XVI à la nonciature de La Havane. Cette fois, le pape François a pris la peine de se rendre dans l'ouest de La Havane, au domicile du fondateur de la révolution cubaine âgé de 89 ans et retiré du pouvoir depuis 2006 pour raisons de santé.Au cours de l'entretien, les deux hommes ont abordé divers thèmes tels que l'environnement, et François a offert quatre livres à Fidel Castro, dont deux de théologie. En retour, le père de la révolution cubaine lui a dédicacé son livre d'entretiens avec le théologien de la libération brésilien Frei Betto «Fidel et la religion», terminant par ces mots: «avec admiration et respect du peuple cubain».Après une grande messe célébrée dimanche sur la place de la Révolution de la capitale cubaine, le pape François a aussi rendu une visite de courtoisie à Raul Castro au palais présidentiel. Ni La Havane ni le Vatican n'ont divulgué la teneur de leurs entretiens, mais la réconciliation entre les Etats-Unis et Cuba, activement soutenue par le pape, a certainement été évoquée.
 
après "L'informatique a été créée par les africains", voici la dernière adi-ânerie : Jésus était communiste :P

On attend avec la sortie de la prochaine adi-ânerie.
 
voici la dernière adi-ânerie : Jésus était communiste :P
peux tu prouver le contraire ?
Explique pourquoi Jesus chasse t il les marchands du temple ?
POURQUOI il vit en communaute ou on partage tout et sit il que sa grace n' est pas a vendre ?

Jésus était-il anarcho-communiste ?​


Samuel Lacroix publié le 22 décembre 2023 10 min



Quel est le sens politique le plus profond du message du Christ ? Son égalitarisme radical, sa critique de l’argent et son refus des pouvoirs institués le font-ils pencher du côté du socialisme, de l’anarchisme ou du communisme ? Nous nous sommes mis dans les pas de Jésus… et des philosophes qui l’ont lu pour y voir plus clair.






André Malraux en faisait « un anarchiste qui a réussi ». Le cinéaste Paul Verhoeven le considère comme un nouveau Che Guevara. En Mai-68, un graffiti immortalisé par Henri Cartier-Bresson le dépeignait comme le « seul révolutionnaire »… La figure de Jésus-Christ séduit bien des figures progressistes. Récemment, une vidéo à succès de l’exégète Pacôme Thiellement publiée sur le média Blast a ravivé cette imagerie : peut-on, et faut-il, séparer la figure du Christ de l’Église qui a porté et infléchi son message ?

Quelques éléments de contexte

À suivre le père de l’anarchisme français, Pierre-Joseph Proudhon, Jésus était bien un révolutionnaire à l’origine. Aux yeux du philosophe, le sens de la prédication du Christ, « c’est la réforme sociale, rien de plus, rien de moins – c’est la liberté, l’égalité, la fraternité, programme éternel des pauvres et des opprimés » (Portrait de Jésus, publication posthume, 1951). Jésus était-il réellement porteur d’une telle aspiration ? Pour l’établir, comme les sources sont peu nombreuses, il faut se pencher sur les descriptions qu’en donnent les Écritures. Même si elles ont une fonction hagiographique, elles délivrent bien un message philosophique. Aussi, examinons, avec les penseurs qui s’y sont intéressés, le sens de ce message. Celui-ci était-il porteur d’une mise en question fondamentale contre le pouvoir en place et d’une révolution dans les consciences ?
 
Dernière édition:

Jésus progressiste​


. Cette figure révolutionnaire a été promue par la « théologie de la libération » dans les années 1970. Selon son chef de file, le théologien péruvien Gustavo Gutiérrez, la foi chrétienne ne peut rester enfermée dans la sphère privée : elle doit se traduire par une participation à la vie publique.


Jusque-là, pas de désaccord avec Pie XI. Sauf que l'engagement politique souhaité par Gutiérrez diverge radicalement du conservatisme prôné par l'encyclique papale de 1925. Selon Gutiérrez, Jésus était progressiste ; du coup, « l'évangile non seulement n'est pas opposé à la révolution, mais il l'exige bien plutôt ». Les chrétiens doivent soutenir les luttes d'émancipation en faveur de « ceux d'en bas » et combattre les injustices de ce monde.


Óscar Romero, archevêque de San Salvador, incarne cette tendance sociale du christianisme. Alors qu'une junte militaire faisait régner la terreur dans son pays, il dénonce les exactions de la dictature. Rejoignant les théories de Gutiérrez, il affirme que la foi en Jésus se concrétise par un engagement en faveur des victimes. Il meurt, en mars 1980, abattu d'une balle en pleine poitrine. En mai 2015, le pape François soutient sa béatification. Chantre d'une église des pauvres, François s'inscrit lui aussi dans cette filiation du christianisme social.
Hugo Chávez, bouillant président vénézuélien, représente la synthèse du Christ social et du Che, à travers son courant politique dit « bolivarien », car Simón Bolívar, héros de la libération de l'Amérique du Sud, en est la figure centrale. Mais, dans l'imagerie du parti, la figure de Jésus n'est jamais bien loin. Dans les quartiers pauvres et les campagnes, des peintures de propagande affichent une étonnante trinité politico-religieuse : Jésus, Bolívar, Chávez. Trois figures, trois époques, mais un seul et même combat politique.


En Espagne, Pablo Iglesias, chef du parti Podemos créé en 2014, entretient sciemment une étroite ressemblance physique avec Jésus : des cheveux longs et une petite barbe. Il proclame dans la presse : « Jésus Christ aurait fait partie de Podemos. » Ainsi, depuis 2 000 ans, Jésus est une figure aux multiples visages, très contradictoires, aujourd'hui « de droite » comme « de gauche ». Il a servi à justifier l'autorité comme à la contester ; et les leaders des pays chrétiens ont souvent exploité à leur avantage l'image du Christ qui leur semblait la plus utile politiquement.
 
Généralement, les communistes chrétiens citent les chapitres 2 et 4 du Livre des Actes des Apôtres comme preuve de l’existence d’une société communiste à l’heure des premiers chrétiens.

Actes des Apôtres 2, 44-46 :


« Tous les croyants sont unis et ils mettent en commun tout ce qu’ils ont. Ils vendent leurs propriétés et leurs objets de valeur, ils partagent l’argent entre tous, et chacun reçoit ce qui lui est nécessaire. Chaque jour, d’un seul cœur, il se réunissent fidèlement dans le temple. Ils partagent le pain dans leurs maisons, ils mangent leur nourriture avec joie et avec un cœur simple. »

Dans ce verset, une analogie est à faire avec les textes de Karl Marx. Selon lui, la société communiste sera une société qui passera de « chacun selon ses capacités » à « chacun selon ses besoins ». Dans le verset, il est écrit « et chacun reçoit ce qui lui est nécessaire ». Les deux formules sont proches.

Également, Actes des Apôtres 4, 32-37 :


« Personne ne dit : "Cela, c’est à moi !", mais ils mettent tout en commun. […] Parmi eux, personne ne manque de rien. En effet, tous ceux qui ont des champs ou des maisons les vendent, ils apportent l’argent de ce qu’ils ont vendu et ils le donnent aux apôtres. Ensuite on distribue l’argent, et chacun reçoit ce qui lui est nécessaire. Il y a ainsi un certain Joseph, un lévite né à Chypre. Les apôtres l’appellent Barnabas, ce qui veut dire "l’homme qui encourage". Il a un champ, il le vend, il apporte l’argent et le donne aux apôtres. »

Toutefois, dans l’évangile de Luc (que les experts attribuent au même auteur que le livre des Actes), on trouve des passages régulièrement présentés. Ainsi, dans Luc 12:33, Jésus incite à vendre toute possession :


« Vendez ce que vous avez, et donnez-le en aumône. Faites vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche pas et la teigne ne détruit point. »

Dans Luc 14:33, Jésus réaffirme :


« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. »

Encore ailleurs, il existe des passages comme Matthieu 6:24 qui affirment que :


« Nul ne peut servir deux maîtres: car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. »
Plusieurs auteurs dont Thomas Wharton Collens, José Porfirio Miranda et José Miguez Bonino, décrivent la société chrétienne primitive comme fonctionnant sur la propriété commune. Toutefois, les chrétiens communistes ne font pas reposer leurs thèses que sur les pratiques des chrétiens des premiers jours. Le centre de leur discours demeure en l’opposition entre capitalisme actuel, et message d’amour donné par le Christ. « Car la racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent, et certains, dans cette convoitise se sont égarés loin de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de tourments. Pour toi homme de Dieu, fuis cela; recherche au contraire la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur » (1 Timothée 6:10-11), le message des évangiles serait donc par nature anticapitaliste.
 
Le communisme chrétien est un courant politique cherchant à concilier le message des évangiles avec les idées du communisme. S’il n’existe aucune date précise du début de ce mouvement, nombreux sont les communistes chrétiens à le faire remonter aux pratiques des premiers croyants, voire des apôtres eux-mêmes. Certains socialistes athées, dont Karl Kautsky, ont argué que Jésus lui même aurait formulé des principes d'égalité sociale et de révolution politique, faisant de lui un des premiers communistes utopiques de l’histoire.


Histoire​


Chine​


D’après le parti communiste chinois, le Royaume céleste de la grande paix est un État rebelle né d’une guerre civile. Son dirigeant, Soong Ching-Ling, dont les idées étaient proche des idées communistes, était aussi un chrétien pratiquant. Il espérait mettre en place un royaume théocratique.<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikipédia:Style_encyclopédique#Compréhensible" title="Wikipédia:Style encyclopédique">[incompréhensible]</a>
 
Retour
Haut