Les salariés vont recevoir 500 € par an pour se former
C'est une mesure annoncée par Muriel Pénicaud, la ministre du Travail : les salariés vont recevoir 500 € par an pour se former. Une mesure qui devrait profiter aux femmes notamment, mais qui fait grincer les dents de certains. Explications.
500 € crédités sur le compte personnel de formation des salariés
Les grandes lignes de la réforme de la formation professionnelle ont été dévoilées par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, le lundi 5 mars 2018 . Elles concernent la transformation de la formation professionnelle, un des trois piliers, avec l’apprentissage et l’assurance chômage, de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel.
Parmi les mesures que l’on retient, chaque salarié disposera de 500 € par an sur un compte personnel de formation (CPF). Un vrai changement puisque jusqu’alors, c’étaient des heures et non de l’argent, qui étaient créditées.
Selon la ministre, « les euros sont beaucoup plus concrets et lisibles pour chacun ». Cela signifie donc que chaque salarié, qu’il soit à temps plein ou à temps partiel, disposera pour se former de
500 € plafonnés à 5.000 €.
Concernant les personnes sans qualifications, ce sont 800 € plafonnés à 8.000 € qui seront crédités sur leur CPF.
Une bonne nouvelle pour les femmes, estime Muriel Pénicaud qui rappelle que ces dernières représentent « 80 % des salariés à temps partiel : elles seront donc les premières bénéficiaires de ces nouveaux droits ».
L’Urssaf collectera les cotisations
Autre changement, c’est désormais à l’Urssaf que revient la charge de collecter de manière automatique la cotisation formation professionnelle dans le but de « simplifier les démarches administratives des entreprises ».
Une nouveauté qui ne plait pas à tout le monde, comme le Medef qui y voit « une volonté de nationalisation du système en donnant à des acteurs publics un rôle central (Urssaf, Caisse des dépôts et consignation, nouvelle agence d'État France compétences) ».
Muriel Pénicaud, qui estime que 50% des emplois seront transformés dans les 10 ans qui viennent et que 10 à 20% seront créés, fait quant à elle remarquer que « plus notre système de formation professionnelle sera performant, plus il créera les conditions donnant à chacun la liberté individuelle de saisir toutes les opportunités. Plus la France sera compétitive comme nation, plus elle offrira de possibilités à tous de construire et développer son projet professionnel
https://www.radins.com/actualites/l...e=OSD.axhiuhh_hev_ojxaxdwko_kt_nkxnolp_tqy_au
mam
C'est une mesure annoncée par Muriel Pénicaud, la ministre du Travail : les salariés vont recevoir 500 € par an pour se former. Une mesure qui devrait profiter aux femmes notamment, mais qui fait grincer les dents de certains. Explications.
500 € crédités sur le compte personnel de formation des salariés
Les grandes lignes de la réforme de la formation professionnelle ont été dévoilées par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, le lundi 5 mars 2018 . Elles concernent la transformation de la formation professionnelle, un des trois piliers, avec l’apprentissage et l’assurance chômage, de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel.
Parmi les mesures que l’on retient, chaque salarié disposera de 500 € par an sur un compte personnel de formation (CPF). Un vrai changement puisque jusqu’alors, c’étaient des heures et non de l’argent, qui étaient créditées.
Selon la ministre, « les euros sont beaucoup plus concrets et lisibles pour chacun ». Cela signifie donc que chaque salarié, qu’il soit à temps plein ou à temps partiel, disposera pour se former de
500 € plafonnés à 5.000 €.
Concernant les personnes sans qualifications, ce sont 800 € plafonnés à 8.000 € qui seront crédités sur leur CPF.
Une bonne nouvelle pour les femmes, estime Muriel Pénicaud qui rappelle que ces dernières représentent « 80 % des salariés à temps partiel : elles seront donc les premières bénéficiaires de ces nouveaux droits ».
L’Urssaf collectera les cotisations
Autre changement, c’est désormais à l’Urssaf que revient la charge de collecter de manière automatique la cotisation formation professionnelle dans le but de « simplifier les démarches administratives des entreprises ».
Une nouveauté qui ne plait pas à tout le monde, comme le Medef qui y voit « une volonté de nationalisation du système en donnant à des acteurs publics un rôle central (Urssaf, Caisse des dépôts et consignation, nouvelle agence d'État France compétences) ».
Muriel Pénicaud, qui estime que 50% des emplois seront transformés dans les 10 ans qui viennent et que 10 à 20% seront créés, fait quant à elle remarquer que « plus notre système de formation professionnelle sera performant, plus il créera les conditions donnant à chacun la liberté individuelle de saisir toutes les opportunités. Plus la France sera compétitive comme nation, plus elle offrira de possibilités à tous de construire et développer son projet professionnel
https://www.radins.com/actualites/l...e=OSD.axhiuhh_hev_ojxaxdwko_kt_nkxnolp_tqy_au
mam
