Aude Lecrubier
Pour que les cellules résistantes ne prennent pas le contrôle
Les doses de chimiothérapie devraient être abaissées en fonction de la réponse tumorale –
« Selon les grands principes de l’évolution, les fortes doses sont moins à même de contrôler la tumeur sur la durée parce qu’elles sélectionnent les cellules résistantes. » explique le Dr Gatenby. En fait, l’élimination des cellules sensibles au traitement limiterait la compétition pour le sucre et l’oxygène et permettrait aux cellules résistantes de croitre rapidement.
Elles prendraient donc le dessus ce qui expliquerait que la tumeur soit de plus en plus difficile à éliminer.
Pour les chercheurs, au lieu de traiter agressivement la tumeur, les doses de chimiothérapie devraient être abaissées en fonction de la réponse tumorale afin qu’une petite population de cellules sensibles au traitement persiste et ralentisse la croissance des cellules résistantes.
Ce concept simple change « le paradigme existant selon lequel le cancer est un tissu étranger qui doit être éradiqué par de fortes doses de chimiothérapie » pour «l’idée que le cancer est un système éco-évolutionnaire et que le contrôle de la croissance tumorale est une voie thérapeutique plus appropriée, et moins toxique », commente le Dr Giannoula L. Klement (oncopédiatre, Tufts School of Medicine, Boston, Etats-Unis) dans un éditorial accompagnant l’article .
Pour l’éditorialiste, cet écosystème tumoral explique pourquoi certains patients ont des clones de cellules malignes sans développer de cancer.
Elle cite, notamment, l’exemple des cancers du sein occultes et celui de certains cancers de la prostate qui peuvent bénéficier d’une surveillance active.
traitements et expériences en cours chez les souris...
mam
Pour que les cellules résistantes ne prennent pas le contrôle
Les doses de chimiothérapie devraient être abaissées en fonction de la réponse tumorale –
« Selon les grands principes de l’évolution, les fortes doses sont moins à même de contrôler la tumeur sur la durée parce qu’elles sélectionnent les cellules résistantes. » explique le Dr Gatenby. En fait, l’élimination des cellules sensibles au traitement limiterait la compétition pour le sucre et l’oxygène et permettrait aux cellules résistantes de croitre rapidement.
Elles prendraient donc le dessus ce qui expliquerait que la tumeur soit de plus en plus difficile à éliminer.
Pour les chercheurs, au lieu de traiter agressivement la tumeur, les doses de chimiothérapie devraient être abaissées en fonction de la réponse tumorale afin qu’une petite population de cellules sensibles au traitement persiste et ralentisse la croissance des cellules résistantes.
Ce concept simple change « le paradigme existant selon lequel le cancer est un tissu étranger qui doit être éradiqué par de fortes doses de chimiothérapie » pour «l’idée que le cancer est un système éco-évolutionnaire et que le contrôle de la croissance tumorale est une voie thérapeutique plus appropriée, et moins toxique », commente le Dr Giannoula L. Klement (oncopédiatre, Tufts School of Medicine, Boston, Etats-Unis) dans un éditorial accompagnant l’article .
Pour l’éditorialiste, cet écosystème tumoral explique pourquoi certains patients ont des clones de cellules malignes sans développer de cancer.
Elle cite, notamment, l’exemple des cancers du sein occultes et celui de certains cancers de la prostate qui peuvent bénéficier d’une surveillance active.
traitements et expériences en cours chez les souris...
mam