Donc la confession est au dessus des lois républicaines en France,mère de la laïcité!!!

La confession au-dessus des lois de la République ? Les propos du premier évêque de France crispent


Au lendemain de la publication du rapport Sauvé sur l’ampleur de la pédocriminalité de l’Église de France, monseigneur Éric de Moulins-Beaufort a fait grincer des dents en affirmant que « le secret de la confession est plus fort que les lois de la République ».

« Le secret de la confession s’impose à nous et en cela, il est plus fort que les lois de la République », a déclaré Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des Évêques de France, ce mercredi 6 octobre au micro de Franceinfo. « Il ouvre un espace de parole libre qui se fait devant Dieu », a-t-il ajouté.
Des déclarations de la part du premier évêque de France qui font grincer des dents au lendemain de la remise du rapport de la Commission indépendante sur les Abus sexuels dans l’Église (Ciase) qui a dénombré au moins 216 000 personnes victimes de religieux ou de clercs en soixante-dix ans.


Pas d’exception au code pénal

Nicolas Cadène, l’ancien rapporteur général de l’Observatoire de la Laïcité, rappelle ainsi que « les membres de l’Eglise ne bénéficient pas d’une exception » au code pénal.

Comprenez, comme le rappelle Franceinfo, que les prêtres et religieux doivent dénoncer les agressions sexuelles dont ils ont eu connaissance. Nos confrères rappellent en effet que l’article 434-3 du code pénal indique que « le fait, pour quiconque ayant connaissance d’agressions ou atteintes sexuelles infligés à un mineur de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives ou de continuer à ne pas informer ces autorités tant que ces infractions n’ont pas cessé est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ».

Une peine qui va jusqu’à « cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende » pour des faits qui concerneraient un mineur de moins de 15 ans. Une loi dont ne sont pas exempts les hommes d’Église.

De nombreux désaccords​

Pour le journaliste d’investigation, Fabrice Arfi, qui met en lien les déclarations de l’évêque avec une ancienne enquête de Mediapart datant de 2019, « l’intéressé sait de quoi il parle ». Cette enquête avait permis de démontrer que lorsqu’il était en poste au diocèse de Paris, Mgr Éric de Moulins-Beaufort avait maintenu au contact de jeunes un prêtre dont le comportement posait selon lui un « réel problème » .

Romain Herreros, journaliste au « Huffigton Post » se questionne de son côté sur les conséquences et les réactions : « si un imam disait ça…. »

La secrétaire nationale à la coordination et aux moyens du Parti socialiste, Corinne Narassiguin, se contentera d’un laconique « Non » pour marquer son profond désaccord avec les propos d’Éric de Moulins-Beaufort.

Deux cas distincts​

Lors de son passage sur Franceinfo, Éric de Moulins-Beaufort a tenté de clarifier son propos en distinguant deux cas bien distincts. Dans un premier temps, le cas où un pédophile se confesserait. « Comme c’est secret, on ne sait pas s’il y en a qui le font. […] Il est vraisemblable qu’il n’y en a pas beaucoup qui le font », assure-t-il. Pour lui, « c’est un vrai souci ».
« Il faut certainement que nous soyons plus précis, plus fermes, sur le fait que les violences sexuelles ne sont pas un problème de chasteté »
mais « un problème d’atteinte à la vie, de crime, de meurtre, symboliquement au moins. Il est très important de le voir, donc il faut que les confesseurs soient bien conscients de cela ».

 
Et Moussa ....il en dit quoi?🤔
T'es un peu en retard....

Moussa a convoqué l'évêque le 12/10 et lui a poliment remonté les bretelles en lui rappelant qu'ici on est en France et qu'il n'y a aucune loi supérieure aux lois de l'Assemblée Nationale et du Sénat.
Point.
L'évêque a été remis à sa place et a reconnu une "formulation maladroite" et "chercher le bien sans relâche, ce qui ne peut se faire sans respecter les lois de son pays".
Re-point.
 
T'es un peu en retard....

Moussa a convoqué l'évêque le 12/10 et lui a poliment remonté les bretelles en lui rappelant qu'ici on est en France et qu'il n'y a aucune loi supérieure aux lois de l'Assemblée Nationale et du Sénat.
Point.
L'évêque a été remis à sa place et a reconnu une "formulation maladroite" et "chercher le bien sans relâche, ce qui ne peut se faire sans respecter les lois de son pays".
Re-point.


Je suis dubitatif comme dirait Desproges (le doute m'habite)

Et Moussa sera là ,au confessoir,pour vérifier la conformité de tout cela ... 3 points >>>>>A suivre

Sinon ,je crois que je suis à la page....jamais en retard Le chef de cabinet de Moussa est mon voisin :D
 
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