Difkoum
Anti sioniste et khawa khawa.
Il y a si peu et au détour d'un échange dans un café à Midelt, au Maroc, un ami s'emporte et étale sa théorie: tout le mal nous vient des femmes et il serait salvateur de les remettre au foyer pour libérer les emplois aux hommes...J'en étais estomaqué.
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CONFORT DE LA MÉDIOCRITÉ Par Majid Blal.
La femme hantise des neurones fossilisés
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Plus nous reculons à grande vitesse vers le moyen âge, plus nous valorisons les buchers et les bienfaits de l’inquisition qui nous permettraient de circonscrire et de limiter l’espace réservé aux femmes en société.
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Plus nous prenons le pèlerinage dans des époques révolues, pour un retour aux sources, plus nous développons la peur. Nous avons peur des femmes et de la femme en particulier.
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Sommes catégoriques! Chez nous, sommes fiers et intransigeants sur l'essentiel. Nous honnissons les transmutations, surtout les évolutives. Nous abhorrons les évolutions qui déstabilisent les incultes en nous.
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Chez nous, la dormance est la qualité de ceux qui défendent la stabilité et valorisent les régressions. Nous préconisons l'immobilisme et nous ne sommes, surtout, pas perméables aux changements. Tout bouleversement culturel ou qualitatif est une atteinte à notre fidélité à la pérennité des traditions héritées.
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Nous sommes à notre place, bien figés, dans le temps et dans l'espace. Nous n'aspirons pas au futur, nous cherchons le chemin vers le passé antérieur.
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Devrait-on avoir honte de naitre masculin ? Devrait-on s’excuser pour un système qu’on n’a pas choisi ni plébiscité ?
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On a tellement galvaudé le terme de Patriarcat, qu’il a perdu son essence originelle pour ne désigner qu’une conspiration de tous les mâles pour asservir toutes les femmes. Dans cette optique tous les masculins sont coupables à priori.
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Le patriarcat est un système qui sert des hommes et des femmes qui s’appliquent à assurer la pérennité des relations permettant d’opprimer des hommes et des femmes, surtout les femmes quand la religion s’invite dans l’organisation sociale et juridique des rapports sociaux.
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Chez nous, il n y a que les femmes et les intellectuels honnis qui aspirent à plus d’amélioration sociétale, de développement et de plus d'émancipation.
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En fait, chez nous, chercher l'excellence est un geste de dissidence, un acte de trahison, une volonté d'enterrer la Tablette ancestrale, en bois, LOUHA et la natte de chanvre AGUERTIL (Hssira).
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Ne nous interpellent ni les savoirs qui favorisent la curiosité, ni la recherche de moyens pour améliorer la vie des générations futures. On ne pense qu’au paradis à atteindre en sacrifiant le plus beau des cadeaux : LA VIE.
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On s'en fout de comment naissent, se construisent, grandissent et se développent les civilisations, du moment qu'on peut accéder à une voiture, un téléphone portable et une télé pour garder la femme intramuros.
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Ah, les femmes sont l’unique sujet à débattre pour trouver comment ne plus en avoir peur. Nous avons tellement peur de la femme que la solution serait de lui couper les ailes de la liberté et de la priver du moindre droit humain. Si on pouvait la réinstaller dans une grotte et la tirer par les cheveux, nous serions comblés.
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Pire encore, il y a ces femmes qui méprisent les hommes qui aiment les femmes et les valorisent. Un mâle devrait faire courber l’échine de sa conjointe pour mériter le respect de sa propre mère.
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Nous prenons nos précautions dès le jeune âge des bambins. Nous ne laisserons aucun enfant prodigue, soit-il, devenir une menace à notre immuable existence tant calcifiée dans le minéral et solidifiée dans le quartz de nos galeries souterraines.
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Sommes devenus une secte qui aspire à écrire le Manifeste des juges pour l'assignation des marocaines, à résidence.
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CONFORT DE LA MÉDIOCRITÉ Par Majid Blal.
La femme hantise des neurones fossilisés
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Plus nous reculons à grande vitesse vers le moyen âge, plus nous valorisons les buchers et les bienfaits de l’inquisition qui nous permettraient de circonscrire et de limiter l’espace réservé aux femmes en société.
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Plus nous prenons le pèlerinage dans des époques révolues, pour un retour aux sources, plus nous développons la peur. Nous avons peur des femmes et de la femme en particulier.
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Sommes catégoriques! Chez nous, sommes fiers et intransigeants sur l'essentiel. Nous honnissons les transmutations, surtout les évolutives. Nous abhorrons les évolutions qui déstabilisent les incultes en nous.
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Chez nous, la dormance est la qualité de ceux qui défendent la stabilité et valorisent les régressions. Nous préconisons l'immobilisme et nous ne sommes, surtout, pas perméables aux changements. Tout bouleversement culturel ou qualitatif est une atteinte à notre fidélité à la pérennité des traditions héritées.
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Nous sommes à notre place, bien figés, dans le temps et dans l'espace. Nous n'aspirons pas au futur, nous cherchons le chemin vers le passé antérieur.
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Devrait-on avoir honte de naitre masculin ? Devrait-on s’excuser pour un système qu’on n’a pas choisi ni plébiscité ?
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On a tellement galvaudé le terme de Patriarcat, qu’il a perdu son essence originelle pour ne désigner qu’une conspiration de tous les mâles pour asservir toutes les femmes. Dans cette optique tous les masculins sont coupables à priori.
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Le patriarcat est un système qui sert des hommes et des femmes qui s’appliquent à assurer la pérennité des relations permettant d’opprimer des hommes et des femmes, surtout les femmes quand la religion s’invite dans l’organisation sociale et juridique des rapports sociaux.
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Chez nous, il n y a que les femmes et les intellectuels honnis qui aspirent à plus d’amélioration sociétale, de développement et de plus d'émancipation.
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En fait, chez nous, chercher l'excellence est un geste de dissidence, un acte de trahison, une volonté d'enterrer la Tablette ancestrale, en bois, LOUHA et la natte de chanvre AGUERTIL (Hssira).
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Ne nous interpellent ni les savoirs qui favorisent la curiosité, ni la recherche de moyens pour améliorer la vie des générations futures. On ne pense qu’au paradis à atteindre en sacrifiant le plus beau des cadeaux : LA VIE.
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On s'en fout de comment naissent, se construisent, grandissent et se développent les civilisations, du moment qu'on peut accéder à une voiture, un téléphone portable et une télé pour garder la femme intramuros.
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Ah, les femmes sont l’unique sujet à débattre pour trouver comment ne plus en avoir peur. Nous avons tellement peur de la femme que la solution serait de lui couper les ailes de la liberté et de la priver du moindre droit humain. Si on pouvait la réinstaller dans une grotte et la tirer par les cheveux, nous serions comblés.
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Pire encore, il y a ces femmes qui méprisent les hommes qui aiment les femmes et les valorisent. Un mâle devrait faire courber l’échine de sa conjointe pour mériter le respect de sa propre mère.
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Nous prenons nos précautions dès le jeune âge des bambins. Nous ne laisserons aucun enfant prodigue, soit-il, devenir une menace à notre immuable existence tant calcifiée dans le minéral et solidifiée dans le quartz de nos galeries souterraines.
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Sommes devenus une secte qui aspire à écrire le Manifeste des juges pour l'assignation des marocaines, à résidence.