Congo : «le rassemblement donne un bilan de 50 morts…»

Drianke

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Revue de presse kinoise du 20 septembre 2016. Les journaux de ce mardi 20 septembre reviennent sur les échauffourées entre la police et les manifestants hier à Kinshasa à l’occasion de la marche de l’opposition pour exiger à la CENI de convoquer le corps électoral pour le scrutin présidentiel.

Africa News titre: «Le Rassemblement donne un bilan de 50 morts et appelle à la poursuite de la marche». Le trihebdomadaire rapporte que le gouvernement a livré un bilan de 17 morts dont 3 policiers et 14 civils pour la manifestation d’hier. Réuni à la faveur d’une séance d’évaluation du déroulement de la marche réprimée par la police, le Rassemblement dit avoir compté 50 morts, indique Africa News relayant un communiqué de cette plate-forme de l’opposition.

Dans le même communiqué, souligne Africa News, le Rassemblement de l’opposition rappelle à la population congolaise qu’il va, à compter de lundi dernier, intensifier et amplifier la mobilisation populaire jour après jour jusqu’au 19 décembre 2016, date marquant la fin du mandat de Joseph Kabila à la tête du pays.

(ACP) reste sur la même page. «RDC : 17 morts et des dégâts matériels importants à la suite des manifestations du Rassemblement», titre de son côté l’Agence congolaise de presse.

L’ACP cite le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité, Evariste Boshab, qui a annoncé au cours d’un point de presse à Kinshasa, que 17 personnes (14 civils et 3 policiers), ont trouvé la mort lors de la marche organisée le même jour par la plate-forme de l’opposition.

Par ailleurs, souligne le quotidien, le gouvernement congolais «condamne tout recours à la violence dans le but de semer le désordre et le chaos dans notre pays et de créer des conditions de remise en question de l’ordre démocratique».

L’agence note qu’Evatiste Boshab a relevé, dans son intervention, que la ville de Kinshasa vient de faire face à un mouvement insurrectionnel alors qu’on s’attendait à une manifestation pacifique des partis politiques et associations se réclamant de l’opposition.

Il a également déploré l’usage aux «cocktails Molotov, armes à feu, jets des pierres » contre la police, les attaques des bâtiments publics et privés, la mise à sac des centres médicaux et des sièges des partis politiques par les manifestants, souligne l’ACP..............

http://www.radiookapi.net/2016/09/2...e-le-rassemblement-donne-un-bilan-de-50-morts
 

Drianke

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RD Congo : les violences contre l'opposition continuent à Kinshasa, avec 44 morts en deux joursDans la nuit de lundi à mardi, le siège de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), premier parti de l'opposition, a été attaqué.

De nouvelles violences ont éclaté à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, mardi 20 septembre, au lendemain d'une manifestation réclamant une élection présidentielle avant la fin du mandat du président Joseph Kabila en décembre. Plusieurs personnes ont été tuées dans trois sièges de partis d'opposition incendiés.

Dans la nuit de lundi à mardi, le siège de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), premier parti de l'opposition, a été attaqué. Deux corps carbonisés, deux autres personnes grièvement brûlées et un homme grièvement blessé à la tête allongé à terre ont été découverts par les soldats de La Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).
Dans l'enceinte du bâtiment, des bidons d'essence renversés témoignaient du possible caractère criminel de l'incendie.

Des affrontements entre forces de l'ordre et habitants............

http://www.francetvinfo.fr/monde/af...nshasa-et-font-au-moins-44-morts_1833839.html
 

Drianke

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RDC: 35 civils tués dans l'attaque des miliciens à Lubero

Trente-cinq civils et un milicien Maï-Maï ont été tués dimanche 27 novembre dans l'attaque des miliciens, au village Luhanga, en territoire de Lubero (Nord-Kivu).

Ce bilan est livré par des sources de la société civile locale et l’administrateur du territoire de Lubero, Bokele Joy.

Les mêmes sources rapportent que les miliciens Maï-Maï ont attaqué Luhanga tôt dans la matinée entre 4 heures et 5 heures.

Interrogé par Radio Okapi, l’administrateur du territoire a affirmé que les assaillants ont profité de l’infériorité numérique des militaires pour opérer en toute quiétude.

«Ils ont commencé à attaquer la position des FARDC (NDLR: l'armée congolaise). Pendant qu'ils attaquaient les FARDC, un autre groupe exécutait la population à l'arme blanche ou par balles», a déclaré M. Bokele, joint par l'AFP au téléphone à partir de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.

Violation du droit international

....http://www.radiookapi.net/2016/11/2...ivils-tues-dans-lattaque-des-miliciens-lubero
 

Drianke

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Washington Demande À Ses Ressortissants De Quitter La RDC

Les Etats-Unis ont publié samedi, un communiqué reprenant un avertissement de son ambassade à Kinshasa, selon lequel des manifestations et troubles à grande échelle pourraient avoir lieu en République Démocratique du Congo à l’approche du 19 décembre.

Dans ce communiqué, le département d’Etat précise que « les citoyens américains en RDC devraient envisager sérieusement de quitter le pays avant cette date » qui marque la fin du deuxième mandat constitutionnel du président sortant, Joseph Kabila.

En effet, malgré l’appel des évêques catholiques lancéla semaine dernière en vue des concertations directes entre lesparticipants au dialogue et l’opposition restée dehors pour éviter le chaos dansle pays, la situation sécuritaire y reste toujours préoccupante.

Des mouvements pro-démocratie et l’opposition prévoient notamment d’autres manifestations jusqu’au 19 décembre.

Washington indique avoir ordonné aux membres de famille du personnel de l’ambassade des États-Unis et du personnel non-auxiliaire à quitter le pays à compter du 10 décembre 2016, en raison de la détérioration attendue, de la situation sécuritaire prévisible dans ce pays.

A ceux qui opteront de rester au-delà du 19 décembre, le département d’Etat leur demande de prendre des précautions. Il leur recommande de suivre les instructions des autorités locales, de rester chez eux ou dans un autre endroit sûr, d’avoir des kits d’urgence, de la nourriture, de l’eau et des médicaments.

Washington prévient également de l’insécurité dans toute la partie Est du pays, évoquant les groupes armés qui «tuent, violent, kidnappent, pillent, volent des véhicules et mènent des opérations militaires ou paramilitaires dans lesquelles des civils peuvent être visés sans discrimination».

Les enlèvements pour rançon sont courants, en particulier dans les régions situées au nord et à l’ouest de Goma, au Nord-Kivu ».

http://www.legriot.info/20599-washington-demande-a-ses-ressortissants-de-quitter-la-rdc.html
 

Drianke

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RD Congo : débuts incertains pour le dialogue de la dernière chance

Tension. Des pourparlers entre majorité et opposition, sous l'égide de l'Église, dépend le sort de Kinshasa, qui redoute le 19 décembre.

Le ciel de Kinshasa est aussi changeant que l'atmosphère politique : tantôt chargé de nuages noirs, annonciateurs de vents tempétueux et de pluie, tantôt dégagé, exposant la gigantesque capitale de la République démocratique du Congo à un soleil implacable. Seule constante, la chaleur impitoyable. C'est dans cette ambiance plombée qu'ont commencé hier les travaux du deuxième dialogue, dernier espoir avant le 19 décembre, et défi de taille pour le rassemblement des partis d'opposition, la majorité présidentielle et la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui l'organise.

Compte à rebours

« Le défi n'est pas celui du rassemblement, il est celui de la nation, souligne François Mwamba, ancien ministre de la majorité passé à l'opposition. S'il ne sortait pas de solution de tout ça, qu'est-ce qui se passerait à partir de lundi ? Il n'y aura plus de président légal et légitime, alors allons-nous cheminer dans le chaos ? »

Le 19 décembre est sur toutes les lèvres à Kinshasa. Il correspond à la fin du deuxième mandat de cinq ans du président Joseph Kabila, le dernier selon la Constitution. L'élection présidentielle devait avoir lieu en novembre 2016, elle n'a pas été organisée. Un premier dialogue s'est déroulé en octobre, donnant naissance à un accord qui prévoit une élection en avril 2018 et le maintien de Kabila au pouvoir pour la transition, avec un Premier ministre d'opposition, Samy Badibanga. Le rassemblement, qui a boycotté ce dialogue et refuse l'accord, a finalement accepté la médiation de la Cenco. « Parce que le 19 approche et qu'on ne peut plus pratiquer la politique de l'autruche », reconnaît Valentin Mubake, conseiller politique d'Étienne Tshisekedi, « le vieux », le patriarche, l'opposant historique et chef de l'Union pour la démocratie et le progrès social, l'UDPS. La date du 19 décembre rappelle aussi le 19 septembre où, lors de manifestations convoquées par l'opposition, 53 personnes ont trouvé la mort, selon l'ONU. C'était le « carton jaune » de Tshisekedi, qui a prévenu que le 19 décembre serait le « carton rouge ». De ce qui sortira de ces trois jours de pourparlers (censés s'achever jeudi soir) dépend donc l'avenir du pays, et la capitale oscille entre espoir et fatalisme.

L'opposition craint le « flou artistique »....

http://afrique.lepoint.fr/actualite...a-derniere-chance-14-12-2016-2090309_2365.php
 

Drianke

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RDC: de nouvelles attaques endeuillent le territoire de Beni

La société civile du territoire de Beni, en RDC, signale de nouvelles attaques ces deux derniers jours, 24 et 25 décembre, par des hommes équipés d'armes blanches et d'armes à feu. Attribuées aux rebelles ougandais des ADF, ces attaques ont fait 23 morts. Huit personnes sont toujours portées disparues.
Des civils victimes de tirs d'hommes armés ou d'attaques à la machette... La population accuse les rebelles ougandais ADF, responsables de nombreux massacresdans la région ces deux dernières années.

« Le mode opératoire est le même, parce qu’ils utilisent les haches, les machettes pour découper la petite population, explique le pasteur Gilbert Kambalé, l'un des responsables de la société civile de Beni. Et puis ils ont des armes à feu. Ils profitent de moments où les FARDC se sont éloignées du lieu pour égorger la population. Et même cet après-midi, la population disait avoir vu les assaillants autour du village Tamboko. Il faut un effort pour montrer aux forces de défense et de sécurité là où sont les assaillants. C’est donc à l’armée d’aller traquer ces malfaiteurs. La population est dépassée, exaspérée et n’a plus confiance ni en la communauté internationale, ni dans le gouvernement congolais. »


Populations vulnérables

La multiplication des attaques a poussé de nombreux habitants à fuir et cela inquiète Gilbert Kambalé. « Les populations, quand le soir arrive, vont loger à côté des camps militaires. Donc les gens ont pratiquement abandonné les villages, leurs champs. Ce sont des déplacés sans assistance humanitaire. Nous nous demandons comment les élections se passeront au moment où les gens ont fui leurs villages, leurs localités, leur milieu naturel. Ils sont éparpillés dans des familles d’accueil, d’autres sont allés vers l’Ituri, d’autres vers Lubero, Butembo. Tout ça, ça inquiète. Nous sommes préoccupés, en tant que société civile, de savoir comment les élections se passeront dans une situation qui est pratiquement une poudrière. Nous réclamons que la communauté internationale, que le gouvernement congolais rétablisse la paix, pour que la population aille aux élections dans la quiétude. »

RFI
 
Pauvre peuple congolais : corrupition et clientélisme, dirigeants sanguinaires (Mobutu, la famille Kabila), guerres civiles, interethniques...

Il ne leur manquait plus que les barbus. C'est désormais chose faite, avec les attentats islamistes qui se multiplient... :prudent:
 

Drianke

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Oui ce pays n'a pas connu la paix depuis l'indépendance comme d'autres pays colonisés...va savoir pourquoi hein....les barbus ont été de grands colonisateurs c'est vrai!

Pauvre peuple congolais : corrupition et clientélisme, dirigeants sanguinaires (Mobutu, la famille Kabila), guerres civiles, interethniques...

Il ne leur manquait plus que les barbus. C'est désormais chose faite, avec les attentats islamistes qui se multiplient... :prudent:
 
Oui ce pays n'a pas connu la paix depuis l'indépendance comme d'autres pays colonisés...va savoir pourquoi hein....les barbus ont été de grands colonisateurs c'est vrai!


Le poids et l'héritage de la colonisation ne sont qu'un des multiples facteurs qui expliquent que l'Afrique ne s'en sort pas.
En l'occurrence, je ne pense pas que les Belges (anciens colonisateurs du Zaïre) soient les seuls responsables du chaos permanent là-bas...

Les pays du Sud-est asiatique ont été eux aussi colonisés, ont connu des guerres d'indépendance parfois violentes, et disposent de ressources naturelles moins opulentes qu'en Afrique.
Et pourtant, ils s'en sortent (en général) bien mieux que les pays africains.

Bref, il y a beaucoup de facteurs qui explique que l'Afrique ne s'en sort pas.
La colonisation et ses conséquences en font partie, mais ce n'est qu'un facteur parmi d'autres...
 
Et zut zon des islamistes en plus je savais même pas avant de lire l'article :pleurs:

Au moins 35 civils ont été tués depuis ce week-end à l'est de la République démocratique du Congo. Depuis deux ans, cette région est en proie à de nombreuses attaques perpétrées par différents groupes, dont les ADF-Nalu, un groupe islamiste venu d'Ouganda.

C'est un Noël sanglant pour le Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC). Au moins 35 civils ont été tués au Nord-Est de la RDC, à la frontière ougandaise, ce week-end. Treize d'entre eux sont victimes d'affrontements entre les différentes ethnies, Hutu et Nande, de la région. S'ajoute à ce conflit un nouveau cas de violence perpétré depuis deux ans par un groupe terroriste venu d'Ouganda et soupçonné de bénéficier du soutien des islamistes Shebab somaliens

http://www.lefigaro.fr/internationa...8-rdc-massacre-interethnique-au-nord-kivu.php
 

Drianke

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Les FARDC repoussent une incursion des ex-M23 au Nord-Kivu

Les Forces armées de la RDC (FARDC) repoussent une nouvelle incursion des ex-rebelles M23 sur le sol congolais.

Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende l’a affirmé, dimanche 15 janvier, à Radio Okapi :

«Dès qu’ils ont franchi la ligne frontalière au niveau d’Ishasha, ils ont été harponnés par les forces de défense et de sécurité. Certains [rebelles] ont déjà été arrêtés, d’autres continuent à résister, l’armée est en train de s’occuper d’eux comme il se doit».

Il a indiqué que l’ordre a été donné aux forces de l’ordre de ne leur [ex-rebelles M23] laisser aucune chance d’insécuriser les citoyens et les biens de la RDC.

Sur le front diplomatique, Kinshasa dit attendre encore des explications de Kampala d’autant plus que ces ex-combattants étaient cantonnés dans un camp des réfugiés sur le sol ougandais.

«Diplomatiquement, nous sommes occupés à actionner les mécanismes de vérification de la CIRGL, parce que Makenga, Monsieur Mboneza qui commandent ces troupes étaient enregistrés comme réfugiés en Ouganda et nous posons la question à nos voisin ougandais comment il se fait qu’ils se trouvent en arme sur le territoire de la RDC», a expliqué Lambert Mende.

Les FARDC prêtes à tout

Face à cette menace qui guette la province du Nord-Kivu, à partir des localités de Bunagana et Ishasha, le chargé de communication de la 34è Région militaire, Major Guillaume Djike Kaiko a assuré que l’armée congolaise est prête à barrer la route à tout celui qui tentera de semer la terreur en RDC.

«Les FARDC sont prêtes à parer à toute éventualité. Notre mission est de sauvegarder l’intégrité territoriale, de protéger notre population et tous ses biens. Nous sommes prêts à mettre en déroute tout aventurier qui oserait encore mettre en mal la quiétude de notre population», a souligné cet officier militaire.

Il a également appelé les habitants de cette partie du pays à garder leur calme et que l’armée assurera bien son rôle.

Radio Okapi
 

Drianke

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RD-Congo : l’accord de sortie de crise dans l’impasse

Jeudi 16 février, les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et l’Organisation internationale de la francophonie ont fait part de leur inquiétude dans un communiqué.

Plus d’un mois après l’accord de sortie de crise signé le 31 décembre, les discussions sur sa mise en application avancent au ralenti.

« [Nous sommes] de plus en plus préoccupés par l’impasse persistante dans le dialogue entre les parties prenantes politiques en RDC, sur les modalités de mise en œuvre de l’accord politique du 31 décembre », ont indiqué les quatre organisations signataires du communiqué, diffusé le jeudi 16 février.

Près de six semaines la signature de l’accord entre l’opposition et les représentants de Joseph Kabila, qui prévoit un partage du pouvoir et l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle, la situation en République démocratique du Congo a peu avancé.

Si le climat dans le pays s’est relativement stabilisé depuis le 20 décembre 2016 et les troubles provoqués par le refus du président de quitter le pouvoir comme il aurait dû le faire – le 19 décembre sonnait la date butoir de son second et dernier mandat –, la mise en application de l’accord de la Saint Sylvestre se fait de plus en plus pressante, notamment depuis la mort de l’opposant Étienne Tshisekedi le 1er février, à Bruxelles............

http://www.la-croix.com/Monde/Afriq...tie-crise-dans-limpasse-2017-02-17-1200825495
 

Drianke

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Sortir à tout prix la RDC du Chaos

En République Démocratique du Congo, après la démission de Samy Badibanga, la nomination de Bruno Tshibala par le président intérimaire Joseph Kabila au poste de Premier ministre ravive les hostilités entre le Rassemblement et la majorité présidentielle. Le peuple congolais doit-il sans cesse pâtir de la mauvaise foi qui caractérise les acteurs politiques directement concernés par l’accord du 31 décembre 2016 relatif à la cogestion en vue des élections transparentes ?

Flagrante hypocrisie

Le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, s’inquiète à juste titre du « fait que les autorités de transition ne disposent pas du large soutien nécessaire ». Mais ses vœux n’ont-ils pas accompagné, quelques mois plus tôt, le gouvernement Badibanga en vue d’« un accord politique pour donner la meilleure chance à une transition pacifique, la plus brève possible, et permettre la tenue d’élections apaisées et crédibles dans l’esprit de la Constitution » ? Qu’est-ce qui a changé entre-temps, alors que la très récente nomination à la Primature de Bruno Tshibala s’est effectuée quasiment dans les mêmes conditions et circonstances que celle de Samy Badibanga, pour que Didier Reynders puisse soudain faire volte-face ?

L’Union européenne fait observer, dans une déclaration, « le manque de consensus » sur la nomination du tout nouveau Premier ministre. Tout en soutenant la nouvelle résolution 2348 que le Conseil de Sécurité des Nations Unies vient d’adopter à l’unanimité, l’UE manifeste « sa grande inquiétude » au sujet de la nomination du nouveau Premier ministre congolais. Mais qu’est-ce qu’une résolution du Conseil des Nations Unies, sans la volonté des acteurs concernés à trouver une issue pacifique et démocratique pouvant soulager la souffrance des populations dont ils sont censés représenter ?

Alors qu’il s’oppose farouchement à la nomination de Bruno Tshibala au poste de Premier ministre, quelle a été la réaction de Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga, quelques mois plutôt ? « […] Samy Badibanga c’est aussi un ami à moi, avec la crise économique et sociale actuelle, ça va être très difficile pour lui. Le plus important c’est de respecter la Constitution et de réaliser la première alternance pacifique au sommet de l’État. »

Pour le Rassemblement, la nomination de Bruno Tshibala « n’a rien à avoir avec l’accord du 31 décembre », mais il s’agit d’« une conséquence des tripatouillages du Pouvoir en place » mettant « au grand jour la connivence entre la soi-disant dissidence du rassemblement et M. Kabila »............

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/sortir-a-tout-prix-la-rdc-du-chaos-191787
 
RDC: seize morts dans les affrontements de Béni

Les affrontements à l'arme lourde entre des miliciens et l'armée congolaise qui ont repris jeudi dans la ville de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo après trois jours d'accalmie, ont fait seize morts et dix blessés. Selon des habitants, des rafales d'armes légères et des détonations de tirs d'armes lourdes ont été entendues étaient tôt le matin en provenance d'un quartier est de cette ville de plus de 800.000 habitants du nord de la province du Nord-Kivu.

"Le bilan provisoire est de 13 assaillants Maï-Maï tués, plus six blessés, et trois morts du côté des FARDC (Forces armée de la RDC)", a déclaré à l'AFP le lieutenant Jules Tshikudi, porte-parole de l'armée dans la région.
La Mission de l'ONU en RDC (Monusco) déclare avoir déployé deux sections de casques bleus et fait le bilan provisoire de "neuf Maï-Maï tués", selon le capitaine Adil Asserhir, l'un des porte-parole militaires des Casques bleus interrogé par l'AFP.

"Le calme est revenu dans la ville", selon l'armée. La Monusco affirme de son côté que les assaillants ont été repoussés après avoir ouvert deux fronts près de Beni.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont accusé les Maï-Maï (milices locales) d'avoir "attaqué" vers 6h30 jeudi matin leur position de la localité de Kalau au nord-est de la ville de Beni.

L'ONU ne lancera pas de mission d'enquête internationale sur les violences au Kasaï
L'ONU ne lancera pas une mission d'enquête internationale sur les violences au Kasaï, en RDC. Le gouvernement congolais conservera la direction des investigations après le retrait d'un projet de résolution au Conseil des droits de l'homme à Genève. Un autre document doit être débattu vendredi. Mais il ne prévoit que l'envoi d'une équipe d'experts pour l'établissement des faits qui devront remettre leurs conclusions aux autorités judiciaires congolaises.

Le Haut Commissaire aux droits de l'homme devra présenter un rapport dans un an au Conseil. Après la session de mars, Zeid Raad al-Hussein n'aura pas été entendu pour la seconde fois consécutive sur son appel à des investigations internationales en République démocratique du Congo. Le gouvernement avait menacé lundi de ne pas accorder l'accès à son territoire aux membres d'une mission d'enquête indépendante d'un an. Et M. Zeid avait déployé la semaine dernière une équipe de son bureau pour entendre les réfugiés de la province du Kasaï dans les pays proches de la RDC. Après leurs conclusions, il avait accusé mardi les autorités congolaises d'avoir armé une milice à l'origine d'attaques ethniques "horribles" dans le Kasaï. Des centaines de civils des communautés Luba et Lulua auraient été tués, brûlés vifs ou mutilés. Selon l'Eglise catholique congolaise, près de 3.500 personnes ont été tuées au Kasaï dans les violences depuis septembre dernier entre l'armée et les soutiens armés d'un responsable local. Plus de 1,3 million de personnes ont été déplacées et 30.000 sont réfugiées, dit l'ONU.

https://www.rtbf.be/info/monde/detail_combats-a-beni-en-rdc-explosion-dans-une-ecole?id=9641042
 

Drianke

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RD Congo : au moins 48 civils tués dans la répression d'une manifestation anti-ONU à Goma​

Au moins 48 civils et un policier ont été tués mercredi à Goma dans une opération militaire destinée à empêcher une manifestation contre l'ONU en République démocratique du Congo. La classe politique et la société civile dénoncent un usage disproportionné de la force et appellent à une enquête indépendante. Reportage.


 

Drianke

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Goma : bilan controversé de la répression violente des manifestations des « Wazalendo »​


Au lendemain des altercations qui ont émaillées la répression de la manifestation de la secte « Wazalendo », mercredi 30 août à Goma (Nord-Kivu), le bilan est controversé. Les sources officielles parlent de 7 morts, plusieurs blessés et 158 manifestants interpellés. D’autres sources avancent un nombre de morts plus important.

Certaines sources de la société civile parlent des dizaines de morts, dont 5 enfants ainsi qu’une centaine de blessés, alors que le communiqué publié par le gouverneur de la province du Nord-Kivu n'atteste que la mort de 7 personnes dont un policier.

Des sources non officielles rapportent également l’incendie de l’église « Uwezo wa Neno » du dénommé prophète Ephraïm Bisimwa, responsable de cette secte « Wazalendo ».

Des maisons voisines à cette église au quartier Nyabushongo ont été aussi incendiées, ajoutent les mêmes sources.

A l’appel de la secte « Wazalendo », des manifestants ont protesté, mercredi, contre la MONUSCO et les forces de l’EAC. Cette manifestation interdite par les autorités a été violemment réprimée par les forces de l’ordre.

Lire aussi sur radiookapi.net:

Altercations meurtrières entre forces de l’ordre et adeptes de l’église « Wazalendo » : Katumbi, Lubaya et Fayulu dénoncent « un crime »

Goma : reprise des activités après la manifestation de Wazalendo
 

Drianke

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Est de la RDC: quatre officiers condamnés suite à la violente répression d'une manifestation à Goma

Le 2 octobre 2023, un officier a été condamné à mort - une peine commuée en réclusion à perpétuité en RDC - et trois autres militaires à 10 ans de prison tandis que deux autres ont été acquittés par la justice militaire qui les jugeait pour la répression d'une manifestation qui a fait plus de 50 morts le 30 août 2023 à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

En République démocratique du Congo (RDC), quatre officiers ont été condamnés par la justice militaire après la manifestation de Goma réprimée dans le sang le 30 août dernier. Le colonel Mike Mikombe est condamné à mort, peine commuée en réclusion à perpétuité puisque la peine capitale n'est plus appliquée en RDC depuis 20 ans.

Trois autres personnes écopent de 10 ans de prison. Deux accusés ont par ailleurs été acquittés.

Des peines plus sévères que le réquisitoire de l’auditeur supérieur puisque celui-ci n’avait pas requis la peine de mort contre le principal accusé, commandant de la garde républicaine dans le Nord-Kivu. En revanche, la cour n’a pas retenu l’accusation de « crime contre l’humanité », mais celle de « meurtre ».

À lire aussiRDC: la Garde républicaine pointée du doigt dans les violences du 30 août à Goma

Si le procès s’est ouvert rapidement après les faits, le 5 septembre, il n’a pas permis de lever toutes les zones d’ombre des événements du 30 août 2023, quand la répression d’une manifestation prévue par les membres d’une secte politico-religieuse, pour demander le départ des forces étrangères et de la Monusco, avait fait plus d’une cinquantaine de morts. Un bilan qui est encore contesté par les familles des victimes.

La question était de savoir aussi qui avait donné les ordres ce jour-là. Le principal accusé, le colonel Mike Mikiombe, avait demandé lors d’une audience que le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Constant Ndima, rappelé pour « consultations » à Kinshasa et remplacé depuis, soit entendu par la cour. « On ne peut pas salir la Garde républicaine parce qu'on doit protéger le gouverneur », avait-il déclaré. Demande restée sans suite.

Les avocats des accusés ont d’ores et déjà annoncé leur intention de faire appel de ces condamnations.
 
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