Un conseiller communal Ecolo de Molenbeek démissionne sur fond de polémique sur le port du voile dans l’administration

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Lundi soir, le conseil communal de Molenbeek a voté une motion visant à autoriser le port de signes convictionnels dans l’administration communale, en particulier pour les femmes musulmanes qui portent le voile. Karim Majoros, le chef de file des Verts, s’est abstenu puis a démissionné dans la foulée.

Il dénonce certaines pressions qui auraient été exercées par sa présidente Rajae Maouane, “au nom de l’intérêt supérieur du parti”.

Polémique.


La motion votée lundi, qui a recueilli une large majorité, suscite la controverse. Le MR a voté contre, alors que le conseiller communal Karim Majoros s’est abstenu.

Les autres écologistes ainsi que le PS, le PTB et le cdh ont approuvé. DéFi et la N-VA étaient absents.


“Un choix personnel mûri”


Concrètement, cette motion ouvre la porte à une “neutralité inclusive” au sein de l’administration communale.


C’est-à-dire qu’elle permettrait le port de signes religieux, en particulier le foulard, dans l’administration communale.

Au lendemain du vote, Karim Majoros a annoncé qu’il quittait son poste de conseiller communal.


“Aujourd’hui, j’ai pris la décision de démissionner de mon mandat de conseiller communal de #Molenbeek à compter de ce jour. Personne ne m’a demandé de le faire. C’est un choix personnel mûri”, a-t-il posté sur Twitter.



Apparemment, Karim Majoros, qui est aussi le directeur de la Fédération Laïque de Centres de Planning, aurait subi des pressions provenant des plus hautes sphères du parti, en l’occurrence Rajae Maouane, coprésidente, pour ne pas s’exprimer.

À la veille de la séance, celle-ci aurait demandé à Karim Majoros “d’aller faire un tour ou de rentrer chez lui lorsque le point sur les signes convictionnels sera abordé”, ce qu’il a refusé de faire, écrit l’Echo.

Le soir même, c’est Maouane qui a pris la parole et Majoros s’est exprimé à titre personnel.


Les pressions exercées sur le conseiller communal suscite le malaise au sein de la section locale, à tel point que 12 membres auraient menacé de démissionner et quitter le parti. Maouane, elle, dément toute pression et affirme qu’elle a pris la parole pour éviter toute “cacophonie”.




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