Un conseiller régional d'ile-de-france en garde à vue pour des soupçons de viol

L'affaire a fait l'objet d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris dès octobre 2017, sitôt les deux premières plaintes pour abus sexuels et harcèlement déposées, indique Libération.

Les faits, eux, auraient eut lieu pendant pendant la campagne présidentielle de 2017.

Le parti réagit tout de suite


Les proches de Benoît Hamon et lui-même sont mis au courant dès septembre par les deux premières plaignantes, deux militantes très impliquées dans la campagne. Gilbert Cuzou est un proche de Pascal Cherki, proche de Benoît Hamon. On est alors encore bien avant le déclenchement de l'affaire Harvey Weinstein.
Libération raconte qu'elles n'ont pas souhaité le faire plus tôt, conscientes du fait que de telles informations induisaient trop de risques à être rendues publiques pendant une campagne électorale.

Tout de suite, Benoît Hamon et son mouvement excluent Gilbert Cuzou. En interne, le mouvement politique réagit très vite. Il est décidé, entre autres, de créer un fond de soutien financier pour aider les victimes à payer les frais d'avocats ou les soutiens psychologiques. Dans le parti, on devine déjà que le nombre de femmes concernées ne s'arrête pas aux deux plaignantes.

3 autres plaintes dont 1 pour viol


Lorsqu'éclate l'affaire Weinstein, les plaintes fuitent dans la presse. Et Gilbert Cuzou est également mis à l'écart du groupe au Conseil Régional.

Depuis, trois autres plaintes sont déposées dont une pour viol.

Gilbert Cuzou, de son côté, réfute ces accusations. Son avocat, Philippe Ohayon qui rappelle qu'il est pour l'instant, présumé innocent, précise : «Son nom a été jeté en pâture sur la place publique, nous sommes satisfaits qu’il puisse enfin se défendre. Espérons désormais que l’enquête se déroulera loin des remous politiques.»

francetvinfo
 
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