deux infos importantes
Chômage longue durée, situations de rupture ou difficultés à l'installation… La Journée des initiatives territoriales pour l'emploi, 5e édition, met en avant des solutions concrètes pour répondre aux problématiques de l'emploi.
«Small is beautiful», c'est un peu la philosophie de la Journée des initiatives territoriales pour l'emploi (JITE), qui a lieu toute la journée ce mardi à Montrouge en présence de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. À l'occasion de la cinquième édition de l'évènement, pas moins de 48 initiatives locales pour l'emploi seront présentées.
L'idée est de faire remonter du terrain des dispositifs qui favorisent l'insertion professionnelle ou répondent concrètement aux problèmes rencontrés par les PME-TPE pour lancer ou étendre leur activité. Quelque 500 personnes sont attendus pour l'évènement: entreprises, collectivités locales, associations, régions… Des expérimentations qui inspireront peut-être les législateurs pour être ensuite généralisées sur l'ensemble du territoire. Zoom sur deux initiatives inspirantes.
■ La paye à la journée
L'association Tapaj (Travail Alternatif payé à la journée) propose aux jeunes de la rue de travailler sur des chantiers de quatre heures et de percevoir leur paie à la fin de la journée.
Une solution pour les détourner de l'addiction, de la mendicité mais surtout leur remettre le pied à l'étrier.
La philosophie de TAPAJ est en effet d'adapter dans un premier temps le monde de l'emploi à la temporalité de la rue et non l'inverse.
C'est-à-dire proposer la plus grande souplesse possible. Le jeune peut s'inscrire la veille pour le lendemain pour un chantier et n'est tenu à aucun engagement dans la durée.
L'activité proposée ne requiert pas de qualification ou d'expérience professionnelle.
Il peut s'agir de chantiers de désherbage dans des municipalités ou d'activités de manutention dans la grande distribution. Le concept est né en 2000 au Québec et a été importé par Jean-Hugues Morales douze ans plus tard à Bordeaux.
Aujourd'hui, le dispositif a fait ses preuves et s'est développé dans 21 villes en France. Fin 2017, TAPAJ comptait 155 jeunes sous contrat et près de 9700 heures travaillées.
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Chômage longue durée, situations de rupture ou difficultés à l'installation… La Journée des initiatives territoriales pour l'emploi, 5e édition, met en avant des solutions concrètes pour répondre aux problématiques de l'emploi.
«Small is beautiful», c'est un peu la philosophie de la Journée des initiatives territoriales pour l'emploi (JITE), qui a lieu toute la journée ce mardi à Montrouge en présence de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. À l'occasion de la cinquième édition de l'évènement, pas moins de 48 initiatives locales pour l'emploi seront présentées.
L'idée est de faire remonter du terrain des dispositifs qui favorisent l'insertion professionnelle ou répondent concrètement aux problèmes rencontrés par les PME-TPE pour lancer ou étendre leur activité. Quelque 500 personnes sont attendus pour l'évènement: entreprises, collectivités locales, associations, régions… Des expérimentations qui inspireront peut-être les législateurs pour être ensuite généralisées sur l'ensemble du territoire. Zoom sur deux initiatives inspirantes.
■ La paye à la journée
L'association Tapaj (Travail Alternatif payé à la journée) propose aux jeunes de la rue de travailler sur des chantiers de quatre heures et de percevoir leur paie à la fin de la journée.
Une solution pour les détourner de l'addiction, de la mendicité mais surtout leur remettre le pied à l'étrier.
La philosophie de TAPAJ est en effet d'adapter dans un premier temps le monde de l'emploi à la temporalité de la rue et non l'inverse.
C'est-à-dire proposer la plus grande souplesse possible. Le jeune peut s'inscrire la veille pour le lendemain pour un chantier et n'est tenu à aucun engagement dans la durée.
L'activité proposée ne requiert pas de qualification ou d'expérience professionnelle.
Il peut s'agir de chantiers de désherbage dans des municipalités ou d'activités de manutention dans la grande distribution. Le concept est né en 2000 au Québec et a été importé par Jean-Hugues Morales douze ans plus tard à Bordeaux.
Aujourd'hui, le dispositif a fait ses preuves et s'est développé dans 21 villes en France. Fin 2017, TAPAJ comptait 155 jeunes sous contrat et près de 9700 heures travaillées.
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