Pour les quelques 1,5 milliards de musulmans dans le monde, le Coran est le Livre sacrée par excellence, miracle intemporel, parole de Dieu dénuée de tout défaut et surtout, inimitable.
Cette dernière affirmation qui peut sembler, de prime abord, n’être qu’une affirmation gratuite provenant d’une profession de foi est en vérité une caractéristique miraculeuse qui passe sans problème l’épreuve de l’analyse rationnelle.
En effet, le musulman peut tout à fait prouver l’inimitabilité du Coran, ou du moins en cas d’incrédulité aiguë de l’auditeur, prouver son unicité dans la littérature arabe et même mondiale.
L’inimitabilité du Coran est capitale pour le musulman car elle représente le noyau dur du miracle Coranique et la preuve incontestable de son origine Divine. Mais Qu’est-ce qu’être inimitable ? Avant même de parler d’inimitabilité du Coran, il est bienséant de cerner ce que l’on veut prouver à partir d’une définition rigoureuse. Ainsi il convient de bien définir le mot « inimitable » et sa racine « imiter » :
INIMITABLE, adj.
Qui n'est pas imitable; qui ne peut être imité, reproduit.
IMITER, verbe
Faire ou s'efforcer de faire dans le seul but de reproduire dans sa particularité.
En d’autres termes, être inimitable c’est avoir une particularité que nul autre n’a et ne peut avoir.
On déduit de cette définition que la notion d’inimitabilité est une notion large qui peut s’appliquer à une sphère de domaines non bornée. En effet, le mot « particularité » n’a pas de domaine prédéfini. Une particularité peut être physique, morale, intellectuelle etc. Ainsi, dire que le Coran est inimitable dans l’absolu n’a pas de sens. Il pourrait être inimitable de par la calligraphie de sa couverture ou de par la matière constituant ses pages.
De quoi parle-t-on exactement lorsque l’on déclare que le Coran est inimitable ? Quelle est cette particularité qui ne peut être reproduite ? Il apparaît comme naturel de définir un domaine dans lequel le Coran est inimitable. Ce domaine doit être humainement accessible dans le sens où pour qu’il y’ai inimitabilité il faut d’abord que le domaine, par sa nature, permette l’imitation. Etant donné que le Coran a été une révélation orale, le domaine qui semble le plus logique de présenter comme inimitable en vertu de toutes les conditions précédemment présentées, est le domaine littéraire.
Le domaine littéraire est un domaine large qui peut être abordé aussi bien d’un point de vue macroscopique que microscopique. En effet, si l’on s’adonne à l’analyse littéraire d’un texte, cette analyse peut avoir comme épine dorsale la narration qui, de par la hauteur de vue nécessaire à l’analyse, tient du macroscopique. Il est aussi possible de s’intéresser au champ lexical d’un texte. On entre alors dans le domaine du microscopique car on zoom en quelque sorte sur les mots en eux-mêmes faisant fi de toute considération structurelle du texte.
Ces deux manières d’aborder ont un avantage capital en ce qui concerne l’étude du Coran : elles permettent à tout un chacun d’étudier le Coran. En effet, seuls les arabophones pourront apprécier les assonances, allitérations, rimes et autres différents procédés rhétoriques et stylistiques du Coran qui font toute sa beauté. En revanche, toute personne ayant à sa disposition une traduction correcte du Coran pourra en apprécier la narration, le choix des mots et la rigueur dans leur emploi.
Cette dernière affirmation qui peut sembler, de prime abord, n’être qu’une affirmation gratuite provenant d’une profession de foi est en vérité une caractéristique miraculeuse qui passe sans problème l’épreuve de l’analyse rationnelle.
En effet, le musulman peut tout à fait prouver l’inimitabilité du Coran, ou du moins en cas d’incrédulité aiguë de l’auditeur, prouver son unicité dans la littérature arabe et même mondiale.
L’inimitabilité du Coran est capitale pour le musulman car elle représente le noyau dur du miracle Coranique et la preuve incontestable de son origine Divine. Mais Qu’est-ce qu’être inimitable ? Avant même de parler d’inimitabilité du Coran, il est bienséant de cerner ce que l’on veut prouver à partir d’une définition rigoureuse. Ainsi il convient de bien définir le mot « inimitable » et sa racine « imiter » :
INIMITABLE, adj.
Qui n'est pas imitable; qui ne peut être imité, reproduit.
IMITER, verbe
Faire ou s'efforcer de faire dans le seul but de reproduire dans sa particularité.
En d’autres termes, être inimitable c’est avoir une particularité que nul autre n’a et ne peut avoir.
On déduit de cette définition que la notion d’inimitabilité est une notion large qui peut s’appliquer à une sphère de domaines non bornée. En effet, le mot « particularité » n’a pas de domaine prédéfini. Une particularité peut être physique, morale, intellectuelle etc. Ainsi, dire que le Coran est inimitable dans l’absolu n’a pas de sens. Il pourrait être inimitable de par la calligraphie de sa couverture ou de par la matière constituant ses pages.
De quoi parle-t-on exactement lorsque l’on déclare que le Coran est inimitable ? Quelle est cette particularité qui ne peut être reproduite ? Il apparaît comme naturel de définir un domaine dans lequel le Coran est inimitable. Ce domaine doit être humainement accessible dans le sens où pour qu’il y’ai inimitabilité il faut d’abord que le domaine, par sa nature, permette l’imitation. Etant donné que le Coran a été une révélation orale, le domaine qui semble le plus logique de présenter comme inimitable en vertu de toutes les conditions précédemment présentées, est le domaine littéraire.
Le domaine littéraire est un domaine large qui peut être abordé aussi bien d’un point de vue macroscopique que microscopique. En effet, si l’on s’adonne à l’analyse littéraire d’un texte, cette analyse peut avoir comme épine dorsale la narration qui, de par la hauteur de vue nécessaire à l’analyse, tient du macroscopique. Il est aussi possible de s’intéresser au champ lexical d’un texte. On entre alors dans le domaine du microscopique car on zoom en quelque sorte sur les mots en eux-mêmes faisant fi de toute considération structurelle du texte.
Ces deux manières d’aborder ont un avantage capital en ce qui concerne l’étude du Coran : elles permettent à tout un chacun d’étudier le Coran. En effet, seuls les arabophones pourront apprécier les assonances, allitérations, rimes et autres différents procédés rhétoriques et stylistiques du Coran qui font toute sa beauté. En revanche, toute personne ayant à sa disposition une traduction correcte du Coran pourra en apprécier la narration, le choix des mots et la rigueur dans leur emploi.