Usines fermées, productions en partie gelées, ports à l'arrêt, manque à gagner pour les compagnies aériennes, chute du tourisme, les effets sur l'activité économique du coronavirus en Chine ne manquent pas. Les premiers chiffrages commencent.
· Incertitude dans l'automobile
Dans l'automobile, aucun dirigeant ne s'est encore hasardé à évaluer l'impact du virus sur les résultats. Daimler, par exemple, - qui réalise 30 % de ses ventes de Mercedes en Chine -, a indiqué vendredi dans son rapport annuel que la chute de la croissance liée au coronavirus était susceptible d'affecter les ventes, mais aussi la production et la chaîne logistique - sans plus de précisions.
La production automobile sous la menace du coronavirus
La plupart des usines hors de la province du Hubei redémarrent doucement - ou vont le faire. Mais pas avant le 11 mars dans la province en quarantaine, qui concentre 7 % de la production du pays. General Motors, Honda et Nissan resteront fermées au moins jusque-là. De nombreux fournisseurs y étant implantés, cela pourrait conduire à stopper des lignes de production dans le monde entier, à l'instar des usines de Jaguar Land Rover au Royaume-Uni. Les ventes de voitures en Chine se sont effondrées de 92 % en quinze jours en février. Le pays représente 40 % des ventes de General Motors et Volkswagen, et 30 % de celles de Daimler et BMW.
· Le prix du pétrole repart à la baisse
Après quelques jours de rebond, l es cours du brut sont repartis à la baisse descendant sous la barre des 58 dollars face aux craintes sur la demande chinoise. Les experts d'UBS tablent désormais sur un brut à 56 dollars en moyenne au premier trimestre, soit 6 dollars de moins que prévu initialement. L'Opep et la Russie se réunissent le 5 mars pour décider d'une baisse de leur production afin de soutenir les prix.
· Angoisse dans le transport maritime de marchandises
Le transport maritime de marchandises traverse une mauvaise passe. Pour le vrac sec (minerais, charbon, céréales…), le Baltic Dry Index, l'indice des tarifs pratiqués au quotidien sur les vingt routes de transport représentatives du marché, a touché la semaine dernière un plus bas depuis 2016.
Le coronavirus a ainsi conduit « à un arrêt complet de nombreux ports chinois », a expliqué à l'AFP Lars Bastian Østereng, en charge de la recherche chez Arctic Securities. Louis Dreyfus Armateurs (LDA) a suspendu les relèves d'équipages en Chine et n'autorise plus ses marins à descendre à terre. « L'épidémie est un phénomène gravissime pour le marché », a déclaré à l'AFP le secrétaire général de LDA, Antoine Person.
Dans le transport maritime de conteneurs, le danois AP Moeller-Maersk, numéro un mondial, a averti jeudi que le début d'année était « faible » du fait d'une fermeture plus longue que d'habitude des usines en Chine. Pour 2020, la visibilité, cruciale pour le secteur, est considérablement réduite.
· Lourde ardoise pour le transport aérien.........
https://www.lesechos.fr/finance-mar...secteurs-economiques-les-plus-touches-1174052
· Incertitude dans l'automobile
Dans l'automobile, aucun dirigeant ne s'est encore hasardé à évaluer l'impact du virus sur les résultats. Daimler, par exemple, - qui réalise 30 % de ses ventes de Mercedes en Chine -, a indiqué vendredi dans son rapport annuel que la chute de la croissance liée au coronavirus était susceptible d'affecter les ventes, mais aussi la production et la chaîne logistique - sans plus de précisions.
La production automobile sous la menace du coronavirus
La plupart des usines hors de la province du Hubei redémarrent doucement - ou vont le faire. Mais pas avant le 11 mars dans la province en quarantaine, qui concentre 7 % de la production du pays. General Motors, Honda et Nissan resteront fermées au moins jusque-là. De nombreux fournisseurs y étant implantés, cela pourrait conduire à stopper des lignes de production dans le monde entier, à l'instar des usines de Jaguar Land Rover au Royaume-Uni. Les ventes de voitures en Chine se sont effondrées de 92 % en quinze jours en février. Le pays représente 40 % des ventes de General Motors et Volkswagen, et 30 % de celles de Daimler et BMW.
· Le prix du pétrole repart à la baisse
Après quelques jours de rebond, l es cours du brut sont repartis à la baisse descendant sous la barre des 58 dollars face aux craintes sur la demande chinoise. Les experts d'UBS tablent désormais sur un brut à 56 dollars en moyenne au premier trimestre, soit 6 dollars de moins que prévu initialement. L'Opep et la Russie se réunissent le 5 mars pour décider d'une baisse de leur production afin de soutenir les prix.
· Angoisse dans le transport maritime de marchandises
Le transport maritime de marchandises traverse une mauvaise passe. Pour le vrac sec (minerais, charbon, céréales…), le Baltic Dry Index, l'indice des tarifs pratiqués au quotidien sur les vingt routes de transport représentatives du marché, a touché la semaine dernière un plus bas depuis 2016.
Le coronavirus a ainsi conduit « à un arrêt complet de nombreux ports chinois », a expliqué à l'AFP Lars Bastian Østereng, en charge de la recherche chez Arctic Securities. Louis Dreyfus Armateurs (LDA) a suspendu les relèves d'équipages en Chine et n'autorise plus ses marins à descendre à terre. « L'épidémie est un phénomène gravissime pour le marché », a déclaré à l'AFP le secrétaire général de LDA, Antoine Person.
Dans le transport maritime de conteneurs, le danois AP Moeller-Maersk, numéro un mondial, a averti jeudi que le début d'année était « faible » du fait d'une fermeture plus longue que d'habitude des usines en Chine. Pour 2020, la visibilité, cruciale pour le secteur, est considérablement réduite.
· Lourde ardoise pour le transport aérien.........
https://www.lesechos.fr/finance-mar...secteurs-economiques-les-plus-touches-1174052