Une nouvelle "nuit bleue" a frappé la Corse. Dix-sept résidences secondaires en Corse, dont six en construction, ont été visées par des explosions, dimanche soir et dans la nuit, affirme la gendarmerie à franceinfo, lundi 9 octobre. L'ancien centre des impôts d'Ajaccio (Corse-du-Sud) a également été ciblé, a constaté sur place France Bleu. L'information a été confirmée par le parquet d'Ajaccio qui précise que "les faits n'ont occasionné aucun blessé grave".
La succession de déflagrations quasi simultanées a eu lieu vers 22h10, dans une quinzaine de villages, dont Bastelicaccia, Tavaco, Vico, Villanova et Vignanello. Selon France 3, des explosions ont également touché la Haute-Corse, à Lucciana, Brando et Santa-Riparata-di-Balagna. Les démineurs sont par ailleurs intervenus à Ghisonaccia, où ils ont désamorcé des explosifs dans une résidence secondaire.
Le Parquet national antiterroriste a annoncé à franceinfo s'être saisi. L'enquête est confiée à la sous-direction antiterroriste, à la police judiciaire d'Ajaccio et à la section de recherche de la gendarmerie, a appris franceinfo de sources proches du dossier.
La dernière "nuit bleue" de ce genre remonte à mars 2019, où sept habitations avaient été gravement endommagées par des explosions ou des incendies à travers l'île. La Corse connaît depuis 2021 une recrudescence d'incendies criminels et d'explosions visant principalement des résidences secondaires, le plus souvent assortis de tags nationalistes.
La succession de déflagrations quasi simultanées a eu lieu vers 22h10, dans une quinzaine de villages, dont Bastelicaccia, Tavaco, Vico, Villanova et Vignanello. Selon France 3, des explosions ont également touché la Haute-Corse, à Lucciana, Brando et Santa-Riparata-di-Balagna. Les démineurs sont par ailleurs intervenus à Ghisonaccia, où ils ont désamorcé des explosifs dans une résidence secondaire.
Une enquête confiée à la sous-direction antiterroriste
A la mi-journée, le Front de libération nationale corse (FLNC) a revendiqué les explosions, assurant ne pas avoir "de destin commun avec la France" dans un communiqué transmis au quotidien Corse-Matin. "A Francia Fora" ("la France dehors"), insiste ce texte de quatre lignes.Le Parquet national antiterroriste a annoncé à franceinfo s'être saisi. L'enquête est confiée à la sous-direction antiterroriste, à la police judiciaire d'Ajaccio et à la section de recherche de la gendarmerie, a appris franceinfo de sources proches du dossier.
La dernière "nuit bleue" de ce genre remonte à mars 2019, où sept habitations avaient été gravement endommagées par des explosions ou des incendies à travers l'île. La Corse connaît depuis 2021 une recrudescence d'incendies criminels et d'explosions visant principalement des résidences secondaires, le plus souvent assortis de tags nationalistes.
