On imagine qu’il n’a pas forcément gardé un bon souvenir du mariage auquel il avait été convié, le 12 novembre 2016, du côté de Freyming-Merlebach (Moselle). Parce que pour ce jeune homme originaire de Mont-Saint-Martin, la fête n’est pas allée à son terme : elle s’est terminée avec un contrôle de police. Et un nouveau passage à la barre d’un tribunal, en l’occurrence celui de Briey, pour ce jeune homme aux épaules déjà lestées de 13 mentions au casier judiciaire.
Les faits ? Présentés par la présidente Ombline Parry : au cœur de cette soirée de mariage, peu avant minuit, le prévenu décide de respecter une tradition « du bled », qui consiste à tirer des coups de feu en l’air pour honorer les jeunes mariés. Avec quelques amis, il sort et l’équipe se retrouve dans une voiture de location… qui attirera l’attention de policiers qui passaient par là au même moment. Le prévenu se rend peut-être compte de son erreur et a la sagesse de ne pas aggraver son cas : il remet son arme (de catégorie B) aux policiers sans opposer de résistance.
« C’est un ami qui me l’avait prêtée »
« C’est un ami qui me l’avait prêtée, je croyais que c’était des balles à blanc. Et ce n’était pas pour tirer sur quelqu’un ! Jamais je ne ferais ça, c’était juste pour tirer en l’air. »
Pas du goût de la vice-procureure : « Les coutumes du bled, elles restent au bled. La République française n’autorise pas la détention et le transport d’arme de cette catégorie. Imaginez si quelqu’un avait volé votre arme ? » Le prévenu, qui sera prochainement papa, dit regretter. Emily Bandel prononce ses réquisitions : quatre mois de prison, avec interdiction de posséder une arme pendant cinq ans.
L’avocat du prévenu, Me Braun, entre alors en jeu. Souligne que la dernière incarcération de son client, libéré en mai dernier, a constitué un « déclic. » Il note aussi qu’il devra prochainement subir plusieurs interventions chirurgicales, pour des blessures consécutives à un passage à tabac. « Il n’est pas certain de retrouver l’usage de sa main et de sa jambe… » Le tribunal prend note. Mais accède à la peine de prison voulue par le ministère public, la ramenant simplement à deux mois, sans aménagement possible.
https://www.alvinet.com/similaires/mont-saint-martin-coutumes-bled-restent-bled/45430620
Les faits ? Présentés par la présidente Ombline Parry : au cœur de cette soirée de mariage, peu avant minuit, le prévenu décide de respecter une tradition « du bled », qui consiste à tirer des coups de feu en l’air pour honorer les jeunes mariés. Avec quelques amis, il sort et l’équipe se retrouve dans une voiture de location… qui attirera l’attention de policiers qui passaient par là au même moment. Le prévenu se rend peut-être compte de son erreur et a la sagesse de ne pas aggraver son cas : il remet son arme (de catégorie B) aux policiers sans opposer de résistance.
« C’est un ami qui me l’avait prêtée »
« C’est un ami qui me l’avait prêtée, je croyais que c’était des balles à blanc. Et ce n’était pas pour tirer sur quelqu’un ! Jamais je ne ferais ça, c’était juste pour tirer en l’air. »
Pas du goût de la vice-procureure : « Les coutumes du bled, elles restent au bled. La République française n’autorise pas la détention et le transport d’arme de cette catégorie. Imaginez si quelqu’un avait volé votre arme ? » Le prévenu, qui sera prochainement papa, dit regretter. Emily Bandel prononce ses réquisitions : quatre mois de prison, avec interdiction de posséder une arme pendant cinq ans.
L’avocat du prévenu, Me Braun, entre alors en jeu. Souligne que la dernière incarcération de son client, libéré en mai dernier, a constitué un « déclic. » Il note aussi qu’il devra prochainement subir plusieurs interventions chirurgicales, pour des blessures consécutives à un passage à tabac. « Il n’est pas certain de retrouver l’usage de sa main et de sa jambe… » Le tribunal prend note. Mais accède à la peine de prison voulue par le ministère public, la ramenant simplement à deux mois, sans aménagement possible.
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