Une couverture médicale pour les personnes vivant avec le vih

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Ils seront 19.000 à bénéficier d’un traitement antirétroviral en 2021

Le ministère de la santé vient de lancer un appel à consultation pour la mise en place d’une stratégie de couverture médicale pour la prise en charge et le traitement des personnes vivant avec le VIH. A travers cette consultation, il s’agira d’établir un état des lieux sur le financement de la prise en charge actuelle des personnes atteintes du VIH. Une analyse des systèmes d’assurance -maladie devra être élaborée pour identifier les opportunités et les obstacles à une prise en charge effective des frais relatifs aux soins liés au VIH. Enfin, un mécanisme de prise en charge effective des soins liés au VIH/sida par les mécanismes d’assurance-maladie devra être proposé.

Selon les données du ministère, le nombre de personnes sous traitement antirétroviral (TARV) a connu une nette augmentation, en passant de 5.301 en 2012 à 13.641 à fin 2018. Selon les projections du plan stratégique national de lutte contre le sida (PSN), ce nombre devrait continuer à augmenter pour atteindre 19.000 en 2021. Il faut rappeler que le financement du traitement antirétroviral est assuré par le budget du ministère de la santé avec un appui complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida. L’achat de ces médicaments constitue une charge financière croissante sur le budget de l’Etat et la rationalisation des allocations du Fonds mondial pour les pays à revenu intermédiaire met à risque la capacité du Maroc d’assurer le financement d’une prise en charge durable pour les personnes vivant avec le VIH.

Le ministère de la santé estime que dans le cadre de la préparation à la transition vers un financement national pour assurer la pérennité de la riposte au VIH/sida, le recours aux différents mécanismes de couverture médicale pour ces personnes s’avère crucial. Selon le ministère, cette approche permettra également de décongestionner la charge de travail des centres référents de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, dans une perspective de prescription des TARV par les médecins du secteur privé et leur vente dans les pharmacies. Dans ce cadre, la tutelle relève qu’il est primordial que la couverture médicale appliquée à la prise en charge de l’infection au VIH soit assurée et que les obstacles qui pourraient entraver le recours effectif à ce mécanisme, tels que le manque de confidentialité, le remboursement partiel et a postériori, des médicaments, etc. soient efficacement surmontés.


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