Un lourd revers qui ne clôt pas le bras de fer entamé depuis plus de 20 ans: Bernard Tapie a été définitivement condamné jeudi à rembourser 404 millions d'euros accordés en 2008 par un tribunal arbitral pour régler son litige avec le Crédit lyonnais sur la revente d'Adidas.
Bernard Tapie condamné: "Justice est rendue" pour l'ex-directeur du Crédit Lyonnais
Dans un arrêt de 120 pages, la Cour de cassation estime que la cour d'appel de Paris a eu raison de condamner le 3 décembre 2015 l'homme d'affaires à restituer l'intégralité des sommes perçues.
"Une somme qui a été payée en exécution d'une décision de justice ou d'une sentence arbitrale qui a été ensuite rétractée doit être restituée", relève la plus haute juridiction.
Or, cet arbitrage privé a définitivement été annulé en juin 2016. Pour la justice, il était entaché de "fraude" car les relations entre le camp Tapie et l'un des trois juges-arbitres, Pierre Estoup, avaient été à l'époque dissimulées, ce qui avait biaisé la sentence en faveur de l'ancien patron de l'OM.
"La vie continue et le combat aussi", a réagi Bernard Tapie auprès de l'AFP. "Nous n'avons pas d'autres choix que de nous tourner vers les juridictions européennes", a estimé de son côté l'un de ses avocats, Me Frédéric Thiriez, sans donner plus de précisions sur les actions envisagées.
Bernard Tapie condamné: "Justice est rendue" pour l'ex-directeur du Crédit Lyonnais
Dans un arrêt de 120 pages, la Cour de cassation estime que la cour d'appel de Paris a eu raison de condamner le 3 décembre 2015 l'homme d'affaires à restituer l'intégralité des sommes perçues.
"Une somme qui a été payée en exécution d'une décision de justice ou d'une sentence arbitrale qui a été ensuite rétractée doit être restituée", relève la plus haute juridiction.
Or, cet arbitrage privé a définitivement été annulé en juin 2016. Pour la justice, il était entaché de "fraude" car les relations entre le camp Tapie et l'un des trois juges-arbitres, Pierre Estoup, avaient été à l'époque dissimulées, ce qui avait biaisé la sentence en faveur de l'ancien patron de l'OM.
"La vie continue et le combat aussi", a réagi Bernard Tapie auprès de l'AFP. "Nous n'avons pas d'autres choix que de nous tourner vers les juridictions européennes", a estimé de son côté l'un de ses avocats, Me Frédéric Thiriez, sans donner plus de précisions sur les actions envisagées.