Moins de 24 heures après avoir déclaré une trêve, la rébellion centrafricaine de la coalition Sékéla continue son avancée vers Bangui. Elle n'est plus qu'à environ 350 km de la capitale.
La trêve naura donc duré que quelques heures. Après avoir déclaré, lundi, « larrêt de ses opérations », les rebelles de la coalition du Séléka ont repris leur offensive, mardi 24 décembre, et se sont emparés hier de la ville de Kaga Bandoro dans le centre-nord du pays à environ 340 km de la capitale centrafricaine Bangui. « Ils sont entrés ( ) en véhicule et à moto, et ils se sont mis à tirer à l'arme lourde en direction des points stratégiques : base du détachement militaire, gendarmerie, poste des douanes, police », a déclaré à lAFP une source militaire. Kaga Bandoro est le quatrième chef-lieu de préfecture du pays a être attaqué et occupé par la rébellion, après Ndélé (nord), Bria (centre), et Bambari (centre sud), désormais présente à l'est et au nord de Bangui.
Rebelles et pouvoir se rejettent la responsabilité de la reprise des combats. Les premiers accusent Bangui davoir rompu la trêve quand les autorités estiment que le Séléka na pas respecté sa promesse de suspendre son offensive. Lundi, la coalition avait annoncé « l'arrêt de ses opérations » et demandé au président centrafricain un cessez-le-feu.
La coalition du Séléka est dirigée par Michel Am Nondokro Djotodia (63 ans). Civil, ex-fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères et ex-consul à Nyala, au Soudan, cet originaire de la Vakaya avait déjà participé à une rébellion à la fin de 2006 avant de se réfugier à Cotonou, au Bénin. Le Séléka affirme avoir repris les armes pour réclamer l'application des différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, qui prévoyaient notamment un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion de ses soldats.
Bangui se dit prêt à négocier, mais demande au préalable à la rébellion de se retirer des positions conquises depuis le 10 décembre. « Le gouvernement est prêt, non seulement à signer un cessez-le-feu, mais à aller dialoguer avec les rebelles, avec lopposition, pour lavenir de notre pays », a réaffirmé le ministre centrafricain de l'Administration du territoire, Josué Binoua, sur RFI.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Les rebelles du Séléka s'approchent de Bangui | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
http://www.jeuneafrique.com/Article...ebelles-du-seleka-s-approchent-de-bangui.html
La trêve naura donc duré que quelques heures. Après avoir déclaré, lundi, « larrêt de ses opérations », les rebelles de la coalition du Séléka ont repris leur offensive, mardi 24 décembre, et se sont emparés hier de la ville de Kaga Bandoro dans le centre-nord du pays à environ 340 km de la capitale centrafricaine Bangui. « Ils sont entrés ( ) en véhicule et à moto, et ils se sont mis à tirer à l'arme lourde en direction des points stratégiques : base du détachement militaire, gendarmerie, poste des douanes, police », a déclaré à lAFP une source militaire. Kaga Bandoro est le quatrième chef-lieu de préfecture du pays a être attaqué et occupé par la rébellion, après Ndélé (nord), Bria (centre), et Bambari (centre sud), désormais présente à l'est et au nord de Bangui.
Rebelles et pouvoir se rejettent la responsabilité de la reprise des combats. Les premiers accusent Bangui davoir rompu la trêve quand les autorités estiment que le Séléka na pas respecté sa promesse de suspendre son offensive. Lundi, la coalition avait annoncé « l'arrêt de ses opérations » et demandé au président centrafricain un cessez-le-feu.
La coalition du Séléka est dirigée par Michel Am Nondokro Djotodia (63 ans). Civil, ex-fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères et ex-consul à Nyala, au Soudan, cet originaire de la Vakaya avait déjà participé à une rébellion à la fin de 2006 avant de se réfugier à Cotonou, au Bénin. Le Séléka affirme avoir repris les armes pour réclamer l'application des différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, qui prévoyaient notamment un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion de ses soldats.
Bangui se dit prêt à négocier, mais demande au préalable à la rébellion de se retirer des positions conquises depuis le 10 décembre. « Le gouvernement est prêt, non seulement à signer un cessez-le-feu, mais à aller dialoguer avec les rebelles, avec lopposition, pour lavenir de notre pays », a réaffirmé le ministre centrafricain de l'Administration du territoire, Josué Binoua, sur RFI.
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