L'émissaire de l'ONU pour la Libye a annoncé dimanche la prolongation des négociations au Maroc entre les parties prenantes au conflit libyen. L’espoir est de poser cette semaine les bases d'un "accord final" concernant notamment la mise en place d'un gouvernement d'union. "La bonne nouvelle, c’est que les parties (aux discussions) vont rester cette semaine", a déclaré Bernardino Leon qui s'exprimait devant la presse à Skhirat, où des représentants des deux Parlements rivaux de Libye tiennent les discussions sous l'égide de l'ONU. "Pour le moment, personne ne repart même si la situation en Libye s’est détériorée ces derniers jours et que cela a évidemment eu impact sur le dialogue", atil ajouté, faisant allusion aux affrontements ayant eu lieu ces deux derniers jours autour de Tripoli. La Libye compte deux gouvernements et Parlements.
Vendredi, le gouvernement reconnu par la communauté internationale, installé à Tobrouk (est), a annoncé une offensive pour "libérer" Tripoli. La capitale libyenne est contrôlée depuis août par une coalition hétéroclite de milices, Fajr Libya, qui y a installé son gouvernement et son Parlement. Quand les combats ont éclaté autour de la capitale, la délégation des autorités dites de Tripoli a menacé de se retirer des négociations qui se tiennent dans la station balnéaire marocaine mais a finalement décidé de rester. "Les représentants (des autorités) de Tripoli effectuent des consultations (...) L’état d’esprit est positif et j’espère que leur décision de rester et de continuer à travailler activement va perdurer", s'est félicité l'émissaire de l'ONU.
Vendredi, le gouvernement reconnu par la communauté internationale, installé à Tobrouk (est), a annoncé une offensive pour "libérer" Tripoli. La capitale libyenne est contrôlée depuis août par une coalition hétéroclite de milices, Fajr Libya, qui y a installé son gouvernement et son Parlement. Quand les combats ont éclaté autour de la capitale, la délégation des autorités dites de Tripoli a menacé de se retirer des négociations qui se tiennent dans la station balnéaire marocaine mais a finalement décidé de rester. "Les représentants (des autorités) de Tripoli effectuent des consultations (...) L’état d’esprit est positif et j’espère que leur décision de rester et de continuer à travailler activement va perdurer", s'est félicité l'émissaire de l'ONU.