La crise du gaz russe remet au goût du jour l'exploitation des réserves fossiles françaises.
Que possède l'hexagone en terme d'énergie fossile ?
Le Gaz de Houille : le grisou, essentiellement du methane. Il remplit les anciennes mines de charbon en Lorraine principalement. Nous en exploitons déjà une petite quantité ( 1% actuellement de notre consommation ce qui est dérisoire, par aspiration dans les mines condamnées et non inondées). Avantage, il a une empreinte carbone 10x moindre que le gaz russe. Les forages ont conclu que les réserves mosellanes contiennent selon la Française de l'Energie environ... 60 milliards de mètres cubes de gaz ( 190 milliards dans la fourchette haute ) soit environ 10 ans d'autonomie à 100% d'utilisation.
L'extraction n'est pas polluante comme le pensent certains, contrairement aux technique d'extraction du gaz de schiste.
L'avantage de ce gaz est que non seulement il peut être injecté dans les réseau des villes mais son extraction génère aussi de l'électricité injectable dans le réseau par cogénération et de la chaleur injectable dans les chauffages urbains ( des moteurs qui fabriquent l'électricité correspondant chacun a 4 éoliennes créent cette chaleur, soit 7000 foyers par moteur ) . Béthune a commencé à utiliser le gaz de houille.
Le Gaz de Schiste : le filon se retrouve essentiellement dans le sud-ouest du pays. Il est gigantesque. Déjà repéré dans les années 60, il correspondrait à pas moins de... 5100 milliards de mètres cubes de gaz. ( On consomme 3000 milliard de gaz par an dans le monde ) Vous avez bien lu. A l'époque on pensait qu'on ne pourrait pas l'exploiter car on ne savait pas creuser assez profondément. Mais aujourd'hui, c'est autre chose. Cela permettrait a la France une indépendance gazière de 100 ans. Toutefois on estime pour l'instant à 10% le gaz de schiste directement exploitable soit 10 ans d'autonomie. Les estimations n'ont pas été mise a jour. Son extraction est polluante mais de nouvelles techniques de fracturation voient le jour et sont prometteuses en terme d'environnement.
Pour anectode, déjà au Vème siècle, on pouvait voir des "fontaines ardentes" prouvant que du gaz s'échappait dans la région.
Rocard avait dit : «La France est bénie des dieux. Pour l'Europe, elle serait au gaz de schiste ce que le Qatar est au pétrole. Peut-on s'en priver, je ne le crois pas»,
Affaire à suivre, donc.
Le pétrole de schiste : pour le coup les données sont fiables. Il se situe dans le bassin parisien à 2500m de profondeur et le sud-ouest du pays à 4000m de profondeur.
La France aurait 2,5 fois plus de réserves de pétrole de schiste que le Qatar n'en possède de brut.
Rien que pour le bassin parisien, on estime à 65 milliards de barils de pétrole. Mais seule une partie est aujourd'hui exploitable soit environ 10 à 15 milliards. De quoi nous mettre à l'abri pendant de nombreuses années.
Et c'est sans compter le pétrole du sud ouest qui n'est pas encore totalement évalué car très profond.
Les exploitations de pétrole du sud ouest se situent dans le bassin d'Arcachon.
Il ne reste au Qatar que 25 milliards de brut en réserve. On consomme par an dans le monde 35 milliards de barils.
Que possède l'hexagone en terme d'énergie fossile ?
Le Gaz de Houille : le grisou, essentiellement du methane. Il remplit les anciennes mines de charbon en Lorraine principalement. Nous en exploitons déjà une petite quantité ( 1% actuellement de notre consommation ce qui est dérisoire, par aspiration dans les mines condamnées et non inondées). Avantage, il a une empreinte carbone 10x moindre que le gaz russe. Les forages ont conclu que les réserves mosellanes contiennent selon la Française de l'Energie environ... 60 milliards de mètres cubes de gaz ( 190 milliards dans la fourchette haute ) soit environ 10 ans d'autonomie à 100% d'utilisation.
L'extraction n'est pas polluante comme le pensent certains, contrairement aux technique d'extraction du gaz de schiste.
L'avantage de ce gaz est que non seulement il peut être injecté dans les réseau des villes mais son extraction génère aussi de l'électricité injectable dans le réseau par cogénération et de la chaleur injectable dans les chauffages urbains ( des moteurs qui fabriquent l'électricité correspondant chacun a 4 éoliennes créent cette chaleur, soit 7000 foyers par moteur ) . Béthune a commencé à utiliser le gaz de houille.
Le Gaz de Schiste : le filon se retrouve essentiellement dans le sud-ouest du pays. Il est gigantesque. Déjà repéré dans les années 60, il correspondrait à pas moins de... 5100 milliards de mètres cubes de gaz. ( On consomme 3000 milliard de gaz par an dans le monde ) Vous avez bien lu. A l'époque on pensait qu'on ne pourrait pas l'exploiter car on ne savait pas creuser assez profondément. Mais aujourd'hui, c'est autre chose. Cela permettrait a la France une indépendance gazière de 100 ans. Toutefois on estime pour l'instant à 10% le gaz de schiste directement exploitable soit 10 ans d'autonomie. Les estimations n'ont pas été mise a jour. Son extraction est polluante mais de nouvelles techniques de fracturation voient le jour et sont prometteuses en terme d'environnement.
Pour anectode, déjà au Vème siècle, on pouvait voir des "fontaines ardentes" prouvant que du gaz s'échappait dans la région.
Rocard avait dit : «La France est bénie des dieux. Pour l'Europe, elle serait au gaz de schiste ce que le Qatar est au pétrole. Peut-on s'en priver, je ne le crois pas»,
Affaire à suivre, donc.
Le pétrole de schiste : pour le coup les données sont fiables. Il se situe dans le bassin parisien à 2500m de profondeur et le sud-ouest du pays à 4000m de profondeur.
La France aurait 2,5 fois plus de réserves de pétrole de schiste que le Qatar n'en possède de brut.
Rien que pour le bassin parisien, on estime à 65 milliards de barils de pétrole. Mais seule une partie est aujourd'hui exploitable soit environ 10 à 15 milliards. De quoi nous mettre à l'abri pendant de nombreuses années.
Et c'est sans compter le pétrole du sud ouest qui n'est pas encore totalement évalué car très profond.
Les exploitations de pétrole du sud ouest se situent dans le bassin d'Arcachon.
Il ne reste au Qatar que 25 milliards de brut en réserve. On consomme par an dans le monde 35 milliards de barils.
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