Le niveau de vie des Français a quasiment stagné en 2009 à cause de la crise, qui a d'abord touché les plus modestes sans pour autant épargner les plus riches, selon une étude de l'Insee, qui montre aussi qu'un adulte sur trois connaît la pauvreté au moins un an dans sa vie.
"En 2009, le niveau de vie médian augmente modestement, de 0,4% en euros constants, contre +1,4 % par an de 1996 à 2008", écrit l'Institut de la statistique dans Revenus et Patrimoine des ménages 2012, publié mercredi.
Le "niveau de vie" se calcule en divisant les revenus du ménage par le nombre de personnes qui le composent mais en tenant compte des économies d'échelle (un seul réfrigérateur...) et du fait que les enfants consomment moins que les adultes. Cette notion, qui permet de comparer des ménages de taille différente, ne doit pas être confondue avec le revenu ou le salaire.
Il atteignait en 2009 en métropole 19.080 euros soit 1.590 euros par mois. Concrètement, la moitié des Français vivait avec plus que cette somme, l'autre moitié avec moins.
Si la crise de 2008 a atteint l'ensemble de la population, les 10% les plus modestes ont été "les plus touchés": leur niveau de vie moyen a reculé de 2,1%, "plus fortement que lors du ralentissement économique du début des années 2000". Cela est dû selon l'Insee "en premier lieu à la dégradation du marché du travail" : le taux de chômage est passé de 7,4% à 9,1% entre 2008 et 2009.
La France comptait en 2009 8,2 millions de pauvres, vivant avec moins de 954 euros par mois (60% du revenu médian), soit 13,5% de la population (contre 7,8 millions et 13% en 2008).
A l'autre bout de la chaîne, le niveau de vie des 10% les plus aisés a également diminué, (-1,2%) en raison "d'un recul des revenus d'activité des indépendants et des revenus du patrimoine". Entre 1996 et 2008, leur niveau de vie avait progressé plus rapidement que celui des
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Source: Libération
"En 2009, le niveau de vie médian augmente modestement, de 0,4% en euros constants, contre +1,4 % par an de 1996 à 2008", écrit l'Institut de la statistique dans Revenus et Patrimoine des ménages 2012, publié mercredi.
Le "niveau de vie" se calcule en divisant les revenus du ménage par le nombre de personnes qui le composent mais en tenant compte des économies d'échelle (un seul réfrigérateur...) et du fait que les enfants consomment moins que les adultes. Cette notion, qui permet de comparer des ménages de taille différente, ne doit pas être confondue avec le revenu ou le salaire.
Il atteignait en 2009 en métropole 19.080 euros soit 1.590 euros par mois. Concrètement, la moitié des Français vivait avec plus que cette somme, l'autre moitié avec moins.
Si la crise de 2008 a atteint l'ensemble de la population, les 10% les plus modestes ont été "les plus touchés": leur niveau de vie moyen a reculé de 2,1%, "plus fortement que lors du ralentissement économique du début des années 2000". Cela est dû selon l'Insee "en premier lieu à la dégradation du marché du travail" : le taux de chômage est passé de 7,4% à 9,1% entre 2008 et 2009.
La France comptait en 2009 8,2 millions de pauvres, vivant avec moins de 954 euros par mois (60% du revenu médian), soit 13,5% de la population (contre 7,8 millions et 13% en 2008).
A l'autre bout de la chaîne, le niveau de vie des 10% les plus aisés a également diminué, (-1,2%) en raison "d'un recul des revenus d'activité des indépendants et des revenus du patrimoine". Entre 1996 et 2008, leur niveau de vie avait progressé plus rapidement que celui des
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