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Crise malienne : le Maroc partie prenante de la solution
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[QUOTE="Chibani94, post: 11046123, member: 312870"] [b]Qui va intervenir au Mali ? Par Bernard Lugan[/b] [b] L’historien français et spécialiste de l’Afrique Bernard Lugan signe l’édito du magazine « L’Afrique Réelle » de ce mois de novembre. Une analyse qui permettra de mieux comprendre l’opération militaire qui se prépare dans le nord du Mali.[/b] » Au Mali, l’option militaire étant en théorie « dans le tube », il convient de ne pas perdre de vue que toute intervention qui ne serait pas précédée du règlement politique de la question touareg ne serait qu’un coup d’épée dans l’eau. Quant au « traitement » des groupes gangstero-islamistes qui occupent les villes du nord Mali – quelques dizaines, voire deux ou trois centaines d’hommes, – il est à la portée de l’armée française. Le seul problème, mais il est de taille, est que ce n’est pas la France qui doit directement mener l’opération, mais les 15 Etats composant la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). On voit mal comment cette tour de Babel sera capable de fournir la force de 3000 hommes qui lui est demandée car les volontaires ne se bousculent pas. [b]A ce jour, seuls trois pays ont en effet répondu présent : - La Côte d’Ivoire qui n’a plus d’armée et dont les quelques unités « opérationnelles » ne parviennent pas à sécuriser la frontière avec le Liberia. - Le Nigeria dont l’armée est déjà engagée à l’intérieur même de ses frontières pour tenter d’y ralentir une guerre ethno religieuse qui risque de déboucher à moyen ou long terme sur une partition nord-sud. De plus, cette armée ne fut guère convaincante lors de ses interventions passées en Sierra Leone et au Liberia. - Le Burkina Faso qui ne pourra fournir qu’un contingent à la mesure de ses moyens.[/b] Les 12 autres Etats membres de la CEDEAO sont sur « l’arrière-main ». Le Niger et le Ghana sont partisans d’une négociation, le Sénégal et le Togo n’enverront que des détachements symboliques d’une centaine d’hommes au maximum, et le Bénin est incapable de projeter une force conséquente. Quant à la Sierra Leone, au Libéria, à la Guinée, à la Guinée Bissau, au Cap Vert et à la Gambie, autant ne pas en parler… cependant que l’armée malienne a montré de quoi elle était capable au mois de janvier dernier ! En définitive, les deux seules armées régionalement opérationnelles appartiennent à deux pays non membres de la CEDEAO, à savoir la Mauritanie et le Tchad. [/QUOTE]
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