Après avoir sécurisé les portefeuilles de cryptomonnaies des particuliers, la société française accélère sur ses activités destinées aux professionnels : les investisseurs institutionnels et les industriels.
Ledger a de grandes ambitions et les affirme haut et fort: devenir un acteur mondial de la blockchain. «Nous espérons bientôt ajouter un L à l'acronyme GAFAM» sourit Eric Larchevêque, son PDG et cofondateur. Derrière le sourire, il y a une conviction: la technologie blockchain est en train de révolutionner les échanges de valeurs, comme Internet a révolutionné notre façon de communiquer. Or si les actifs se numérisent progressivement, à la manière des cryptomonnaies, le besoin de les protéger de tout piratage sera primordial.
Grâce à sa technologie spécifique, la société française s'est imposée au niveau mondial sur le marché des coffres-forts digitaux, qui permettent aux particuliers détenteurs de bitcoin ou autre cryptomonnaies de sécuriser leurs biens. Après une année 2017 faste, qui lui avait permis d'écouler 1,5 million d'unités de son produit phare, le nano S, Ledger a subi de plein fouet l'an dernier l'effondrement du marché des cryptomonnaies. Les ventes ont été divisées par trois. Néanmoins, son chiffre d'affaires est resté stable d'une année sur l'autre, à 46 millions d'euros. Pour ne pas dépendre d'un marché indexé sur la volatile valeur du Bitcoin, Ledger accélère sur deux cibles professionnelles: les institutionnels financiers et les industriels.
Bureaux à New York et Singapour
Profitant du mouvement de fonds qui voient les grandes banques et les fonds de pensions se préparer à investir le marché des cryptomonnaies, Ledger a déjà signé une quarantaine de clients pour son système Vault, une sorte de coffre-fort destiné aux professionnels en mode Saas, qui permet de sécuriser de gros montants en cryptomonnaies et à plusieurs parties d'intervenir en toute confiance. La société française va aussi faire une joint-venture avec la grande banque d'investissement japonaise Nomura pour bâtir un dépositaire pour les institutionnels détenant des crypto actifs, répondant à toutes les exigences réglementaires. Il s'ouvre ainsi les portes du Japon et la Corée, les deux pays les plus avancés sur le marché du trading des cryptomonnaies. Pour être présent sur ce marché prometteur, le groupe français a ouvert des bureaux à New York et Singapour.
Autre univers où la sécurité est de plus en plus importante: l'internet des objets.
La société veut sécuriser les transactions autour des objets connectés et entre eux.
Il a signé un partenariat avec Intel, et est en discussion avec Samsung. «Demain, nos technologies de sécurisation pourraient être intégrées directement dans les PC, les smartphones et dans tous les objets connectés».
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Ledger a de grandes ambitions et les affirme haut et fort: devenir un acteur mondial de la blockchain. «Nous espérons bientôt ajouter un L à l'acronyme GAFAM» sourit Eric Larchevêque, son PDG et cofondateur. Derrière le sourire, il y a une conviction: la technologie blockchain est en train de révolutionner les échanges de valeurs, comme Internet a révolutionné notre façon de communiquer. Or si les actifs se numérisent progressivement, à la manière des cryptomonnaies, le besoin de les protéger de tout piratage sera primordial.
Grâce à sa technologie spécifique, la société française s'est imposée au niveau mondial sur le marché des coffres-forts digitaux, qui permettent aux particuliers détenteurs de bitcoin ou autre cryptomonnaies de sécuriser leurs biens. Après une année 2017 faste, qui lui avait permis d'écouler 1,5 million d'unités de son produit phare, le nano S, Ledger a subi de plein fouet l'an dernier l'effondrement du marché des cryptomonnaies. Les ventes ont été divisées par trois. Néanmoins, son chiffre d'affaires est resté stable d'une année sur l'autre, à 46 millions d'euros. Pour ne pas dépendre d'un marché indexé sur la volatile valeur du Bitcoin, Ledger accélère sur deux cibles professionnelles: les institutionnels financiers et les industriels.
Bureaux à New York et Singapour
Profitant du mouvement de fonds qui voient les grandes banques et les fonds de pensions se préparer à investir le marché des cryptomonnaies, Ledger a déjà signé une quarantaine de clients pour son système Vault, une sorte de coffre-fort destiné aux professionnels en mode Saas, qui permet de sécuriser de gros montants en cryptomonnaies et à plusieurs parties d'intervenir en toute confiance. La société française va aussi faire une joint-venture avec la grande banque d'investissement japonaise Nomura pour bâtir un dépositaire pour les institutionnels détenant des crypto actifs, répondant à toutes les exigences réglementaires. Il s'ouvre ainsi les portes du Japon et la Corée, les deux pays les plus avancés sur le marché du trading des cryptomonnaies. Pour être présent sur ce marché prometteur, le groupe français a ouvert des bureaux à New York et Singapour.
Autre univers où la sécurité est de plus en plus importante: l'internet des objets.
La société veut sécuriser les transactions autour des objets connectés et entre eux.
Il a signé un partenariat avec Intel, et est en discussion avec Samsung. «Demain, nos technologies de sécurisation pourraient être intégrées directement dans les PC, les smartphones et dans tous les objets connectés».
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