La Dakka de Marrakech est une tradition culturelle musicale du patrimoine oral de de la Ville Rouge. D'autres graphies existent : daqqa ou dekka. ce mot signifie en Français "frappe rythmée des mains".
Le mouvement Dakka puise ses origines à Taroudant, où chaque habitant trouve en lui une partie de son identité. Daqqa en arabe signifie frappe. La plupart de ses membres sont issus de familles dartisans, la Daqqa est un art qui regroupe des gens modestes. Les tanneurs sont à l'origine du texte fondateur de la Daqqa, les rythmes et les mouvements utilisés rappellent certaines étapes du tannage des peaux. Le but de ces artisans était doublier la pénibilité de leurs taches, la rendre plus agréable en utilisant la musique. Le rythme commence lentement, puis accélère à limage dune cadence. Les chanteurs vêtus de Djellaba, de la taguiya (petit chapeau) et forment un cercle ou demi-cercle.
Comme son nom l'indique, la Dakka El Marrakchia est originaire de la ville impériale de Marrackech et est principalement mise en valeur lors de la fête religieuse de Achoura (célébrée le dixième jour du nouvel an musulman). Partie intégrante de l'héritage culturel remontant jusqu'à la dynastie de Saadian, Dakka Marrakchia est considéré comme un genre musical exclusivement masculin, qui se distingue par des percussions polyrythmiques et des chants choraux, et repris au travers des siècles, une fois par an, pendant le Festival d'Achoura.
Les rythmes rendent hommage au "Sabaatou Rijal", les sept gardiens spirituels de la métropole : Sidi Youssef Ben Ali, Qadi Ayad, Abou El Abbas Essebti, Imam El Jazouli, Sidi Abdelaziz Tabbaa, Sidi Abdellah El Ghazouani (appellé Moul Laksour), et Imam Souhayli.
Le Dakka a prospéré dans les quartiers, dans les endroits fréquentés par les artisans, qui sont les artistes des "D'Kaykiya". Ces troupes ont montré leur capacité à ne devenir qu'un seul corps, solide et uni, autour de leur devise traditionnelle et sacrée "un pour tous et tous pour un".
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Le mouvement Dakka puise ses origines à Taroudant, où chaque habitant trouve en lui une partie de son identité. Daqqa en arabe signifie frappe. La plupart de ses membres sont issus de familles dartisans, la Daqqa est un art qui regroupe des gens modestes. Les tanneurs sont à l'origine du texte fondateur de la Daqqa, les rythmes et les mouvements utilisés rappellent certaines étapes du tannage des peaux. Le but de ces artisans était doublier la pénibilité de leurs taches, la rendre plus agréable en utilisant la musique. Le rythme commence lentement, puis accélère à limage dune cadence. Les chanteurs vêtus de Djellaba, de la taguiya (petit chapeau) et forment un cercle ou demi-cercle.
Comme son nom l'indique, la Dakka El Marrakchia est originaire de la ville impériale de Marrackech et est principalement mise en valeur lors de la fête religieuse de Achoura (célébrée le dixième jour du nouvel an musulman). Partie intégrante de l'héritage culturel remontant jusqu'à la dynastie de Saadian, Dakka Marrakchia est considéré comme un genre musical exclusivement masculin, qui se distingue par des percussions polyrythmiques et des chants choraux, et repris au travers des siècles, une fois par an, pendant le Festival d'Achoura.
Les rythmes rendent hommage au "Sabaatou Rijal", les sept gardiens spirituels de la métropole : Sidi Youssef Ben Ali, Qadi Ayad, Abou El Abbas Essebti, Imam El Jazouli, Sidi Abdelaziz Tabbaa, Sidi Abdellah El Ghazouani (appellé Moul Laksour), et Imam Souhayli.
Le Dakka a prospéré dans les quartiers, dans les endroits fréquentés par les artisans, qui sont les artistes des "D'Kaykiya". Ces troupes ont montré leur capacité à ne devenir qu'un seul corps, solide et uni, autour de leur devise traditionnelle et sacrée "un pour tous et tous pour un".
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