Au danemark, les enfants suivent obligatoirement des cours d’empathie

madalena

Contributeur
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salam

Au Danemark, les enfants âgés de 6 à 16 ans suivent obligatoirement des cours d’empathie. Pour rappel, l’empathie, c’est cette capacité à s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. C’est-à-dire : pouvoir se mettre dans la peau des autres et cesser de les juger à travers nos propres filtres. Alors que le pays fait partie des trois « les plus heureux » au monde, peut-être gagnerions nous à nous inspirer de nos voisins nordiques.

Privilégier la coopération à la compétitivité, voici ce qui est enseigné aux enfants scolarisés dans les écoles danoises dès leurs plus jeune âge. À raison d’une heure par semaine, les jeunes suivent en effet des cours d’empathie, une matière qui encourage à se préoccuper du bien-être des autres et à écouter son prochain pour mieux le comprendre et dépasser les catégorisations qui se cristallisent quand nous grandissons.

Lire, comprendre et écouter les émotions des autres

Selon Brené Brown, auteure et conférencière américaine, le sentiment d’empathie se caractérise par la capacité à adopter la perspective d’un tiers, la capacité à ne pas porter de jugement et enfin la capacité à reconnaître les émotions chez les autres et à le communiquer. En cela, l’empathie se distingue de la sympathie ou encore de la compassion. C’est cette posture qui consiste à « se mettre à la place d’un autre » qui permet notamment de trouver les mots justes pour aider une personne ou comprendre ses agissements singuliers (souvent différents des nôtres).

Au Danemark, pendant les cours d’empathie, les enfants apprennent à lire, à comprendre et à écouter les émotions des autres. À l’aide d’images représentant d’autres enfants qui traversent différentes émotions, comme la tristesse, la peur, la joie, la frustration, ils sont appelés à décrire les sentiments des autres avec leurs propres mots et à exprimer leurs ressentis propres. Ces cours sont l’occasion d’exprimer des émotions en public et d’écouter celles des autres.

Une culture qui privilégie la coopération

Cet exercice se fait dans une logique descriptive : il s’agit d’expliquer ce que ressent l’autre, et jamais de porter un jugement sur ces sentiments ou ce qui en est la cause, commente Jessica Joelle Alexander, co-auteure du livre The Danish way of parenting. Selon elle, c’est une manière de s’intéresser aux autres au lieu de se concentrer sur sa propre réussite personnelle. Une manière d’encourager des valeurs comme l’entraide et la solidarité. En France ou en Belgique, dans des sociétés très axées sur l’individu et sa réussite économique, devrions-nous nous inspirer de cet exemple ?

Ce serait bien évidemment un raccourci de lier directement le bon classement du Danemark dans la liste des pays les plus heureux du monde (3ème en 2017) aux cours d’empathie qui sont dispensés dans les écoles. De nombreux autres aspects socio-économiques sont à prendre en compte, notamment les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres. D’ailleurs, le système scolaire du pays se distingue par bien d’autres aspects : ainsi, les élèves ne sont pas notés avant l’âge de 13 ans, si bien qu’avant cet âge, ils ne sont pas constamment poussés à comparer leurs notes à celles des autres.

L’enseignement de l’empathie est donc plutôt le révélateur d’un état d’esprit général qui règne dans ce pays et d’une culture où la coopération entre les individus est au moins autant – si ce n’est plus – valorisée que la réussite personnelle. L’école et la manière dont elle est organisée est bien évidemment un vecteur essentiel pour transmettre cette culture à tous. Naturellement, aucun pays n’est imperfectible, mais pourquoi se refuser de s’inspirer de ce qui fonctionne ?
https://mrmondialisation.org/donation/

https://mrmondialisation.org/au-dan...qW1-DHGLZSldo83Om14-_q4FXj_0AS7NeL4lO7zywNNtU
 
Les garçons devront venir a l'école en jupe, les filles devront se couper les cheveux courts. Il est important de se mettre a la place de l'autre. peut-être même que cela suscitera une envie plus prononcée de se travestir ou de changer de sexe.
 
Faudrait peut-être avoir la curiosité de rouvrir un bon vieux dico , et de s'assurer qu'on comprend bien une définition

L'empathie n'a rien à voir avec le fait de se travestir et encore moins travertir ses émotions et points de vue !
Au contraire ... c'est d'abord et surtout être soi , sinon il n'y a aucune possibilité d'avoir conscience d'un oh des autres

D'ailleurs être dépourvu d'empathie , est un des symptômes de la psychopathie ...
 
Dernière édition:
J ai deja ete dans ce pays drs ancients
Vikings
Y a rien d empathie dans ce pays
On oblige l humain a se conduire
De maniere similaire
C est june sorte de communisme
Deguiser c a dire june dictature
Intelligente
C est de la programmation humaine
Perte d identite quoi
C est comment apprendre a un chien
De se comporter comme un chat
 
[QUOTEjune dwidiya, post: 16106328, member: 2450"]Comment "obliger" à ressentir un sentiment qui est inné...
Wah c'est effrayant dans le sens où tu te dis qu'aujourdhui tu dois avoir des cours d'empathie?
waw waw waw
J,'étais pas prête:confused:[/QUOTE]
C est une dictature surnoise
 
[QUOTEjune sohams007, post: 16106432, member: 85007"]un cours où j'aurais eu enfin une excellente note[/QUOTE]
C est une societe socio democrate
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Les garçons devront venir a l'école en jupe, les filles devront se couper les cheveux courts. Il est important de se mettre a la place de l'autre. peut-être même que cela suscitera une envie plus prononcée de se travestir ou de changer de sexe.

Même si une telle chose devait arriver dans quelques cas, qu’est-ce qu’on en a à faire? :prudent:

Chez les anciens Israélites, les cheveux longs étaient perçus comme virils. Puis quelques siècles plus tard, c’est les cheveux courts qui ont été considérés virils, de par le contact avec la culture gréco-romaine.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Que les mecs se « féminisent », ce serait une des meilleures choses qui pourraient leur arriver.

Quand j’étais jeune, j’ai souffert dans un monde où les mecs étaient trop brutaux, trop gorillesques et barbares. Et la plupart des filles elles-mêmes les encourageaient. Et j’ai aussi fait souffrir d’autres mecs encore plus mal placés que moi.

Et ce monde-là méprisait et, souvent, tourmentait et persécutait avec une jouissance sadique les mecs qui ne pouvaient pas ou ne voulaient pas se conformer aux attentes sociales sur la masculinité.
 
Que les mecs se « féminisent », ce serait une des meilleures choses qui pourraient leur arriver.

Quand j’étais jeune, j’ai souffert dans un monde où les mecs étaient trop brutaux, trop gorillesques et barbares. Et la plupart des filles elles-mêmes les encourageaient. Et j’ai aussi fait souffrir d’autres mecs encore plus mal placés que moi.

Et ce monde-là méprisait et, souvent, tourmentait et persécutait avec une jouissance sadique les mecs qui ne pouvaient pas ou ne voulaient pas se conformer aux attentes sociales sur la masculinité.

Les filles aussi sont cruelles :prudent:

Je dirais plutot qu'il faut que les gens s'humanisent ...
 
Ils ont perdus leurs valeurs religieuses et ils essaient d'en réinventer d'autres pour ne pas perdre leur humanité
salam

Au Danemark, les enfants âgés de 6 à 16 ans suivent obligatoirement des cours d’empathie. Pour rappel, l’empathie, c’est cette capacité à s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. C’est-à-dire : pouvoir se mettre dans la peau des autres et cesser de les juger à travers nos propres filtres. Alors que le pays fait partie des trois « les plus heureux » au monde, peut-être gagnerions nous à nous inspirer de nos voisins nordiques.

Privilégier la coopération à la compétitivité, voici ce qui est enseigné aux enfants scolarisés dans les écoles danoises dès leurs plus jeune âge. À raison d’une heure par semaine, les jeunes suivent en effet des cours d’empathie, une matière qui encourage à se préoccuper du bien-être des autres et à écouter son prochain pour mieux le comprendre et dépasser les catégorisations qui se cristallisent quand nous grandissons.

Lire, comprendre et écouter les émotions des autres

Selon Brené Brown, auteure et conférencière américaine, le sentiment d’empathie se caractérise par la capacité à adopter la perspective d’un tiers, la capacité à ne pas porter de jugement et enfin la capacité à reconnaître les émotions chez les autres et à le communiquer. En cela, l’empathie se distingue de la sympathie ou encore de la compassion. C’est cette posture qui consiste à « se mettre à la place d’un autre » qui permet notamment de trouver les mots justes pour aider une personne ou comprendre ses agissements singuliers (souvent différents des nôtres).

Au Danemark, pendant les cours d’empathie, les enfants apprennent à lire, à comprendre et à écouter les émotions des autres. À l’aide d’images représentant d’autres enfants qui traversent différentes émotions, comme la tristesse, la peur, la joie, la frustration, ils sont appelés à décrire les sentiments des autres avec leurs propres mots et à exprimer leurs ressentis propres. Ces cours sont l’occasion d’exprimer des émotions en public et d’écouter celles des autres.

Une culture qui privilégie la coopération

Cet exercice se fait dans une logique descriptive : il s’agit d’expliquer ce que ressent l’autre, et jamais de porter un jugement sur ces sentiments ou ce qui en est la cause, commente Jessica Joelle Alexander, co-auteure du livre The Danish way of parenting. Selon elle, c’est une manière de s’intéresser aux autres au lieu de se concentrer sur sa propre réussite personnelle. Une manière d’encourager des valeurs comme l’entraide et la solidarité. En France ou en Belgique, dans des sociétés très axées sur l’individu et sa réussite économique, devrions-nous nous inspirer de cet exemple ?

Ce serait bien évidemment un raccourci de lier directement le bon classement du Danemark dans la liste des pays les plus heureux du monde (3ème en 2017) aux cours d’empathie qui sont dispensés dans les écoles. De nombreux autres aspects socio-économiques sont à prendre en compte, notamment les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres. D’ailleurs, le système scolaire du pays se distingue par bien d’autres aspects : ainsi, les élèves ne sont pas notés avant l’âge de 13 ans, si bien qu’avant cet âge, ils ne sont pas constamment poussés à comparer leurs notes à celles des autres.

L’enseignement de l’empathie est donc plutôt le révélateur d’un état d’esprit général qui règne dans ce pays et d’une culture où la coopération entre les individus est au moins autant – si ce n’est plus – valorisée que la réussite personnelle. L’école et la manière dont elle est organisée est bien évidemment un vecteur essentiel pour transmettre cette culture à tous. Naturellement, aucun pays n’est imperfectible, mais pourquoi se refuser de s’inspirer de ce qui fonctionne ?
https://mrmondialisation.org/au-dan...qW1-DHGLZSldo83Om14-_q4FXj_0AS7NeL4lO7zywNNtU
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Comment "obliger" à ressentir un sentiment qui est inné...
Wah c'est effrayant dans le sens où tu te dis qu'aujourdhui tu dois avoir des cours d'empathie?
waw waw waw
J,'étais pas prête:confused:

en fait, ça passe par des jeux de rôle
c'est vraiment mal expliqué

mam
 

Layne

VIB
L'empathie est très loin d'être innée chez les petits! Un enfant est égocentré et dans la toute puissance.

C'est donc un apprentissage, une des étapes est de comprendre que ma pensée n'est pas transparente, il faut la communiquer à autrui ... puis lire les émotions, exprimer des émotions est variable d'un individu à un autre, cela s'apprend peu à peu, dans le jeu, les travaux coopératifs, la fratrie, la famille. L'autre a autant le droit d'exister que moi... Il faut construire et non détruire, lutter contre les pulsions archaïques.

C'est une bonne chose je trouve.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Les personnes porteuses d' autisme par exemple ne savent pas comprendre les émotions et les conventions sociales.
Les psychopathes n'ont pas d'empathie.

Oui et non. Il y a des degrés d’autisme, des degrés de handicap social. De plus, avec le temps et une éducation adéquate et des contacts sociaux, certains autistes/Asperger arrivent à améliorer leur compréhension des sentiments des autres, bien que ce ne soit pas une capacité qui leur est « naturelle ».
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
L'empathie est très loin d'être innée chez les petits! Un enfant est égocentré et dans la toute puissance.

C'est donc un apprentissage, une des étapes est de comprendre que ma pensée n'est pas transparente, il faut la communiquer à autrui ... puis lire les émotions, exprimer des émotions est variable d'un individu à un autre, cela s'apprend peu à peu, dans le jeu, les travaux coopératifs, la fratrie, la famille. L'autre a autant le droit d'exister que moi... Il faut construire et non détruire, lutter contre les pulsions archaïques.

C'est une bonne chose je trouve.

Je suis content que quelqu’un s’en rende compte. Les enfants sont bien loin d’être de petits anges même avec leurs faces mimi. Il faut les encadrer, leur mettre des limites et leur permettre de sentir la détresse d’autres personnes, parce qu’ils ne deviendront pas moraux spontanément.
 
C'est la meilleure manière de combattre la violence
salam

Au Danemark, les enfants âgés de 6 à 16 ans suivent obligatoirement des cours d’empathie. Pour rappel, l’empathie, c’est cette capacité à s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. C’est-à-dire : pouvoir se mettre dans la peau des autres et cesser de les juger à travers nos propres filtres. Alors que le pays fait partie des trois « les plus heureux » au monde, peut-être gagnerions nous à nous inspirer de nos voisins nordiques.

Privilégier la coopération à la compétitivité, voici ce qui est enseigné aux enfants scolarisés dans les écoles danoises dès leurs plus jeune âge. À raison d’une heure par semaine, les jeunes suivent en effet des cours d’empathie, une matière qui encourage à se préoccuper du bien-être des autres et à écouter son prochain pour mieux le comprendre et dépasser les catégorisations qui se cristallisent quand nous grandissons.

Lire, comprendre et écouter les émotions des autres

Selon Brené Brown, auteure et conférencière américaine, le sentiment d’empathie se caractérise par la capacité à adopter la perspective d’un tiers, la capacité à ne pas porter de jugement et enfin la capacité à reconnaître les émotions chez les autres et à le communiquer. En cela, l’empathie se distingue de la sympathie ou encore de la compassion. C’est cette posture qui consiste à « se mettre à la place d’un autre » qui permet notamment de trouver les mots justes pour aider une personne ou comprendre ses agissements singuliers (souvent différents des nôtres).

Au Danemark, pendant les cours d’empathie, les enfants apprennent à lire, à comprendre et à écouter les émotions des autres. À l’aide d’images représentant d’autres enfants qui traversent différentes émotions, comme la tristesse, la peur, la joie, la frustration, ils sont appelés à décrire les sentiments des autres avec leurs propres mots et à exprimer leurs ressentis propres. Ces cours sont l’occasion d’exprimer des émotions en public et d’écouter celles des autres.

Une culture qui privilégie la coopération

Cet exercice se fait dans une logique descriptive : il s’agit d’expliquer ce que ressent l’autre, et jamais de porter un jugement sur ces sentiments ou ce qui en est la cause, commente Jessica Joelle Alexander, co-auteure du livre The Danish way of parenting. Selon elle, c’est une manière de s’intéresser aux autres au lieu de se concentrer sur sa propre réussite personnelle. Une manière d’encourager des valeurs comme l’entraide et la solidarité. En France ou en Belgique, dans des sociétés très axées sur l’individu et sa réussite économique, devrions-nous nous inspirer de cet exemple ?

Ce serait bien évidemment un raccourci de lier directement le bon classement du Danemark dans la liste des pays les plus heureux du monde (3ème en 2017) aux cours d’empathie qui sont dispensés dans les écoles. De nombreux autres aspects socio-économiques sont à prendre en compte, notamment les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres. D’ailleurs, le système scolaire du pays se distingue par bien d’autres aspects : ainsi, les élèves ne sont pas notés avant l’âge de 13 ans, si bien qu’avant cet âge, ils ne sont pas constamment poussés à comparer leurs notes à celles des autres.

L’enseignement de l’empathie est donc plutôt le révélateur d’un état d’esprit général qui règne dans ce pays et d’une culture où la coopération entre les individus est au moins autant – si ce n’est plus – valorisée que la réussite personnelle. L’école et la manière dont elle est organisée est bien évidemment un vecteur essentiel pour transmettre cette culture à tous. Naturellement, aucun pays n’est imperfectible, mais pourquoi se refuser de s’inspirer de ce qui fonctionne ?
https://mrmondialisation.org/au-dan...qW1-DHGLZSldo83Om14-_q4FXj_0AS7NeL4lO7zywNNtU
 
l education c est les parents et l ecole c est pour l enseignement
pas le contraire
ici l ecole doit tout faire
pour un resultat de formatage catastrophique
 
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