Dans un lycée de Libourne visé par des menaces racistes : «C’est terrifiant et très dur psychologiquement»

Après avoir fait valoir leur droit de retrait en raison d’une lettre menaçant de mort une professeure et les élèves d’origine arabe, les professeurs du lycée Jean-Monnet ont repris le chemin des salles de classe, lundi 11 décembre. Selon eux, l’affaire n’a pas été prise au sérieux par l’administration.​


A l’heure de la récréation, un petit groupe de six professeurs apparaît le visage fermé devant l’entrée du lycée polyvalent Jean-Monnet, à Libourne, en Gironde. Quelques heures plus tôt, lundi 11 décembre 2023, ils ont repris le chemin des salles de classe à reculons, après une semaine d’arrêt quasi complet, encore «sous le choc» après la découverte d’une lettre anonyme ouvertement raciste, menaçant de mort une professeure et les élèves d’origine «arabe». Dans le document manuscrit, trouvé plié au pied d’un ascenseur du lycée, puis remis à la CPE, l’auteur annonçait vouloir, de manière imminente, «égorger» l’enseignante «comme un cochon», ainsi que «tous les bougnoules» du lycée. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. «Quand on l’a appris, ça a été terrible. La collègue visée s’est évidemment effondrée, elle était sidérée. Elle est en arrêt au moins jusqu’aux vacances de Noël. Comment revenir en classe après ça ? Un lien humain s’est cassé ce jour-là», rembobine Sophie, enseignante en lettres-histoire.

Dans la foulée, la direction et l’enseignante visée ont déposé une plainte, l’enquête a été confiée à la gendarmerie de Libourne. Une équipe mobile de sécurité a également été dépêchée sur place pour vérifier chaque matin, sans fouiller, tous les sacs des élèves.....

 
Charlie Hebdo, Samuel Patty, Dominique Bernard.... les morts, la remise en cause des libertés d'expression est menacé par islam conquérant qui impose dans notre pays ces lois, ces coutumes et ces interdictions

Yvelines : une professeure accusée d’islamophobie après avoir montré en classe un tableau de nus, l’équipe pédagogique du collège exerce son droit de retrait​

Le tableau du XVIIe siècle montre cinq muses de l'Antiquité, nues. L'équipe pédagogique du collège Jacques-Cartier d'Issou exerce son droit de retrait depuis vendredi.
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Article rédigé parFrance Info
Radio France

Publié le 11/12/2023 14:54Mis à jour le 11/12/2023 23:52
Temps de lecture : 2 min
Le collège Jacques-Cartier d'Issou, dans les Yvelines. (GOOGLE MAPS)
Le collège Jacques-Cartier d'Issou, dans les Yvelines. (GOOGLE MAPS)
Le ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal, s'est rendu lundi 11 décembre au collège Jacques-Cartier d'Issou, dans les Yvelines. L'équipe pédagogique de ce collège exerce son droit de retrait depuis vendredi, après qu'une professeure de français a été la cible d'accusations de racisme et d'islamophobie, a appris lundi France Inter auprès de l'académie de Versailles. La veille, dans le cadre de l'étude d'un texte avec une classe de 6e de l'établissement, cette professeure a montré Diane et Actéon, un tableau du XVIIe siècle d'un peintre italien, Giuseppe Cesari dit le Cavalier d'Arpin, sur lequel Diane et ses nymphes sont représentées nues.
Diane et Actéon, attribué au Cavalier d'Arpin (1568-1640). (DOMAINE PUBLIC VIA WIKIMEDIA COMMONS)
"Diane et Actéon", attribué au Cavalier d'Arpin (1568-1640). (DOMAINE PUBLIC VIA WIKIMEDIA COMMONS)
Selon l'académie de Versailles, à la vue de ce tableau, "une poignée d'élèves" ont détourné ostensiblement le regard. C'est à partir de ce cours que des rumeurs ont commencé à circuler attribuant des propos racistes et islamophobes à cette professeure de français.

Plainte pour dénonciation calomnieuse​

Le soir même, des parents d'élèves se sont présentés devant l'établissement pour avoir des explications sur les propos qu'a pu tenir cette professeure. Après cet événement, la professeure principale de cette classe a fait remonter l'incident au principal de l'établissement, qui l'a lui-même remonté à l'académie. Puis, les enseignants se sont mis en droit de retrait depuis vendredi matin et le sont toujours lundi.
La professeure concernée a porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Contacté par franceinfo, le parquet de Versailles n'avait toujours pas été saisi de cette plainte. Cette professeure a par ailleurs demandé une protection fonctionnelle pour que l'Education nationale l'assiste juridiquement.
Lundi soir, le ministre de l'Education Gabriel Attal a annoncé devant la presse "une procédure disciplinaire à l'endroit des élèves qui sont responsables de cette situation et qui ont d'ailleurs reconnu les faits".

Un "climat scolaire particulièrement dégradé" selon le proviseur​

Ce collège implanté dans une zone pavillonnaire était, jusqu'à cette année, plutôt tranquille et sans problème. Mais depuis septembre, les incidents se succèdent avec un petit groupe des familles, particulièrement d'élèves de 6e. Le principal a rédigé une lettre, aux parents, en novembre, pour tenter de mettre fin à des comportements jugés déplacés. Il y est question de "climat scolaire particulièrement dégradé".
Le chef d'établissement pointe des messages de familles "mettant en cause de plus en plus systématiquement les pratiques pédagogiques avec des accusations graves, envers des personnels de l’établissement". Un protocole renforcé avait même été mis en place, pour éviter que des parents ne rentrent sans autorisation. Depuis septembre, selon l'académie de Versailles, 15 signalements sur cet établissement ont été réalisés, dont plusieurs concernaient déjà des atteintes à la laïcité.
 
Par le grand Manitou ya des zinzins partout.
Fin de semaine dernière, un requérant d'asile algérien a semé la panique dans un établissement scolaire suisse en hurlant Allahu Akbar dans les corridors.

Aux dernières nouvelles cet individu perturbé était déjà connu des services de la police française.
 
Par le grand Manitou ya des zinzins partout.
Fin de semaine dernière, un requérant d'asile algérien a semé la panique dans un établissement scolaire suisse en hurlant Allahu Akbar dans les corridors.

Aux dernières nouvelles cet individu perturbé était déjà connu des services de la police française.
"Dieu est grand" c'est pas une menace....égorgé comme des cochons si
 
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