ARABIE SAOUDITE - La publication de ce document était extrêmement attendue. Ce vendredi 26 février, un rapport américain déclassifié a officiellement accusé Mohammed ben Salmane, le prince héritier d’Arabie saoudite, d’être le commanditaire de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
MBS a “validé” l’assassinat du journaliste, très critique du régime saoudien, en 2018, affirment les services de renseignement américains. “Nous sommes parvenus à la conclusion que le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a validé une opération à Istanbul, en Turquie, pour capturer ou tuer le journaliste saoudien Jamal Khashoggi”, écrit la direction du renseignement national dans ce court document déclassifié de quatre pages.
“Le prince héritier considérait Khashoggi comme une menace pour le royaume et plus largement soutenait le recours à des mesures violentes si nécessaire pour le faire taire”, ajoute-t-elle.
“Le gouvernement d’Arabie saoudite rejette totalement les conclusions fausses et préjudiciables contenues dans le rapport concernant la direction du royaume et ne peut les accepter en aucun cas (...)”, a réagi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le rapport américain “contient des conclusions et des informations erronées”, a ajouté le ministère saoudien. Il est vraiment malheureux que ce rapport, avec ces conclusions injustifiées et fausses, soit publié alors que le royaume a dénoncé clairement ce crime odieux et que ses dirigeants ont pris les mesures nécessaires pour s’assurer qu’un tel drame ne se reproduise jamais”, a-t-il poursuivi.
Après avoir nié l’assassinat, Ryad avait fini par dire qu’il avait été commis par des agents saoudiens ayant agi seuls. À l’issue d’un procès opaque en Arabie saoudite, cinq Saoudiens ont été condamnés à mort et trois condamnés à des peines de prison, les peines capitales ayant depuis été commuées.
Cette affaire a durablement terni l’image du jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, dit MBS, véritable homme fort du royaume rapidement désigné par des responsables turcs comme le commanditaire du meurtre malgré les dénégations saoudiennes.
MBS a “validé” l’assassinat du journaliste, très critique du régime saoudien, en 2018, affirment les services de renseignement américains. “Nous sommes parvenus à la conclusion que le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a validé une opération à Istanbul, en Turquie, pour capturer ou tuer le journaliste saoudien Jamal Khashoggi”, écrit la direction du renseignement national dans ce court document déclassifié de quatre pages.
“Le prince héritier considérait Khashoggi comme une menace pour le royaume et plus largement soutenait le recours à des mesures violentes si nécessaire pour le faire taire”, ajoute-t-elle.
“Le gouvernement d’Arabie saoudite rejette totalement les conclusions fausses et préjudiciables contenues dans le rapport concernant la direction du royaume et ne peut les accepter en aucun cas (...)”, a réagi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le rapport américain “contient des conclusions et des informations erronées”, a ajouté le ministère saoudien. Il est vraiment malheureux que ce rapport, avec ces conclusions injustifiées et fausses, soit publié alors que le royaume a dénoncé clairement ce crime odieux et que ses dirigeants ont pris les mesures nécessaires pour s’assurer qu’un tel drame ne se reproduise jamais”, a-t-il poursuivi.
Procès opaque pour les auteurs
Critique du pouvoir saoudien après en avoir été proche, Jamal Khashoggi, résident aux États-Unis et chroniqueur du quotidien Washington Post, avait été assassiné le 2 octobre 2018 dans le consulat de son pays à Istanbul par un commando d’agents venus d’Arabie saoudite. Son corps, démembré sur place, n’a jamais été retrouvé.Après avoir nié l’assassinat, Ryad avait fini par dire qu’il avait été commis par des agents saoudiens ayant agi seuls. À l’issue d’un procès opaque en Arabie saoudite, cinq Saoudiens ont été condamnés à mort et trois condamnés à des peines de prison, les peines capitales ayant depuis été commuées.
Cette affaire a durablement terni l’image du jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, dit MBS, véritable homme fort du royaume rapidement désigné par des responsables turcs comme le commanditaire du meurtre malgré les dénégations saoudiennes.