A la suite dun audit, la ville réclame 546 millions de DH à la société
Le délégataire serait-il victime de querelles politiques?
«Le gros des conclusions a été réglé lors de la révision du contrat»
LA tension est à nouveau à son comble entre Lydec et le conseil de la ville de Casablanca, autorité délégante des services concédés (distribution deau, délectricité et lassainissement). Cest un rapport daudit réalisé par un tandem de cabinets (Auditas et Fudicia) et qui aurait empoché 4 millions de dirhams dhonoraires sur la période 1997-2006 à la demande de lautorité délégante, qui a mis le feu aux poudres. Le rapport conclut que Lydec serait redevable de 546 millions de dirhams au conseil de la ville. Une conclusion qui a fait bondir la direction de Lydec qui sest fondu dun communiqué de presse musclé. Elle rejette bien évidemment cette conclusion car «la plus grande partie des observations de laudit porte sur des sujets antérieurement réglés dans le cadre de la révision des conditions techniques et économiques du contrat de gestion déléguée».
Dans des termes à peine voilés, Lydec met en cause lindépendance du cabinet qui a réalisé laudit en promettant de faire appel à «un cabinet spécialisé et indépendant» pour une contre-expertise. Pour linstant, personne ne sait comment finira ce nouveau bras de fer.
http://www.leconomiste.com/article/891349-de-nouveau-la-guerre-entre-lydec-et-la-mairie
Le délégataire serait-il victime de querelles politiques?
«Le gros des conclusions a été réglé lors de la révision du contrat»
LA tension est à nouveau à son comble entre Lydec et le conseil de la ville de Casablanca, autorité délégante des services concédés (distribution deau, délectricité et lassainissement). Cest un rapport daudit réalisé par un tandem de cabinets (Auditas et Fudicia) et qui aurait empoché 4 millions de dirhams dhonoraires sur la période 1997-2006 à la demande de lautorité délégante, qui a mis le feu aux poudres. Le rapport conclut que Lydec serait redevable de 546 millions de dirhams au conseil de la ville. Une conclusion qui a fait bondir la direction de Lydec qui sest fondu dun communiqué de presse musclé. Elle rejette bien évidemment cette conclusion car «la plus grande partie des observations de laudit porte sur des sujets antérieurement réglés dans le cadre de la révision des conditions techniques et économiques du contrat de gestion déléguée».
Dans des termes à peine voilés, Lydec met en cause lindépendance du cabinet qui a réalisé laudit en promettant de faire appel à «un cabinet spécialisé et indépendant» pour une contre-expertise. Pour linstant, personne ne sait comment finira ce nouveau bras de fer.
http://www.leconomiste.com/article/891349-de-nouveau-la-guerre-entre-lydec-et-la-mairie